Des côtes cassées, un air fissuré.
Le monde n'en pouvait plus de nos âmes impurs ,nos regards imbibés de cruauté.
On a trop secouer la bouteille , elle a finit par éclater .
Regardons ces verres s'incrustant dans nos chairs comme des limailles fragiles.
Elles pétrifient nos entrailles , nous marchent dessus en laissant des averses sanguinaires.
La nature s'est enfin révoltée , plus de clémence.
On ne s'y attendait pas , hier encore le ciel était étoilé ,La brise sentait bon .
Hier encore les fêtards serpentaient la ville .Le monde exhalait le vin , la cupidité sous les projecteurs . L'injustice et la débauche trinquaient en plein jour .
Et un matin les vagues de la mer nous ont engloutis .
Taisons nous ! Buvons ce thé mangeur d'âme , ce thé de flamme .
Laissons la souffrance fouler notre âme
On a assez fait .
Ouvrons nos bras faiblardes , accueillons notre sort .Isaac Guethsama
VOUS LISEZ
L'encre de nos entrailles
RandomQuand des cris sont ettoufés, des pleurs ingurgitées, des souffrances dissimulées, les arnatives se font rares pour évacuer. Nous ne croyons pas au suicide, non, nous croyons à la vie. Ce champ de bataille qui ne cesse de mettre à l'épreuve forts et...