Mon Amour Pour Itachi [ Partie 2] EN COURS

la vérité derrière les pupilles

Je ne sais pour quelle raison Orochimaru a demandé à me voir. Je les rejoins, lui et son acolyte Kabuto, dans une des nombreuses salles du repère. Il fait sombre à l'intérieur et l'atmosphère est glaciale. Tout à fait le style d'Orochimaru.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? je lance une fois face à eux.

- On ne t'a jamais appris à dire bonjour, rétorque Kabuto.

- Bonjour. Qu'est-ce que vous me voulez ? je répète.

J'ai clairement réussi à agacer Kabuto pourtant Orochimaru reste calme. Un rictus apparaît même au coin de ses lèvres.

- Si je t'ai faite venir c'est pour parler de notre nouvelle recrue, intervient Orochimaru. Ça fait plusieurs jours qu'il nous a rejoint maintenant. Et je mettrais mes mains à couper que tu sais de qui il s'agit.

Je me contente de croiser les bras et de lever les yeux au ciel. J'allais lui répondre que ses mains ne lui servent plus à rien de toutes les façons mais je me garde de lâcher une telle bombe. Il pourrait brusquement vouloir couper les miennes.

- Puisque tu es au courant, poursuit-il, je n'ai plus besoin de faire les présentations. Sasuke, mon garçon, approches !

Le jeune adolescent exécute l'ordre qui lui a été donné. Jusqu'ici il s'était dissimulé dans l'ombre derrière un des piliers de la pièce. Je soupire de soulagement en le voyant et délie mes bras.

- Je vois. Ce que je ne comprends toujours pas c'est pourquoi me révéler sa présence maintenant.

- Eh bien, même si je suis sur de mes méthodes d'entraînement, il n'en demeure pas moins que je ne suis pas un Uchiwa. Sasuke a besoin de quelqu'un d'experimenté en la matière pour pouvoir s'améliorer et devenir plus fort.

Tout est clair maintenant. Cependant, j'ai encore des doutes. Je me demande si Orochimaru lui a avoué que je faisais partie du clan ou s'il a inventé une histoire comme quoi les yeux que je possède m'ont été greffée. Ça m'étonnerait qu'il me laisse l'approcher aussi facilement au vue de tous les gardes de corps qui le surveillent. C'est son bien le plus précieux. Il ne veut certainement pas qu'on se rapproche et que je tente un sal coup.

- En gros, vous voudriez que je l'entraîne à mieux se servir de ses yeux, je déclare.

- Non seulement je le veux mais je te l'ordonne.

Bien-sûr. Avec lui c'est toujours des ordres. Par contre, le calme de Kabuto m'inquiète un peu. Il a toujours à dire. Il ne laisse jamais son maître s'exprimer sans faire des petites remarques. Il doit y avoir une anguille sous roche.

- Dans ce cas, nous pouvons commencer à nous entraîner.

- Bien. Nous allons vous laisser.

Toujours sans lâcher un mot, Kabuto pousse la chaise roulante de son maître hors de la pièce. Les roues font un crissement quand elles tournent sur elles-mêmes et le bruit fait écho dans la salle. Cela à un effet morbide. Je me retourne vers Sasuke une fois les autres partis.

- Je ne pense pas t'être d'une grande utilité en ce qui concerne l'utilisation du Sharingan, je déclare. J'ai moi-même quelques difficultés avec le mien.

Je fais ici référence au fait que mon Sharingan ait évolué sans même que je ne m'en rende compte. Et aussi au fait que je ne sache pas comment me servir du mangekyo Sharingan.

- Alors apprends-moi ce que tu sais, lâche-t-il.

- Ce que je sais ? Ce que je sais c'est que le Sharingan réagit mieux quand son hôte souffre. La preuve en est qu'un événement traumatisant permet de l'activer la première fois.