Mon Amour Pour Itachi [ Partie 2] EN COURS

Sasuke n'est plus un enfant

Je rentre rapidement au repère. Orochimaru ne doit pas savoir que je les ai suivis. Il me faut un plan pour m'échapper avec Sasuke. On verra comment se débarrasser du sceau une fois partis d'ici. J'entre dans le repère par une entrée bien dissimulée. Merci à ces heures passées à vadrouiller aux alentours. Je vais directement dans ma chambre. Je m'affale sur mon lit et ferme les yeux.

Réfléchis posément. Comment faire sortir Sasuke ?

Eh bien, il faudrait déjà que je puisse l'approcher. Il faudrait aussi que je gagne sa confiance. Vas savoir s'il me reconnaîtra. Ça ferait pencher la balance en ma faveur. Le reste n'est qu'une question de chance. Je connais un ou deux passages secrets par lesquels nous pourrions fuir. Ensuite, nous nous installerons loin d'ici, dans un endroit sûr. Après... Après... Après quoi ? Qu'est-ce qu'on fera ? Non, ce n'est pas le plus important.

Moi, je ne sais faire qu'une chose; me battre. J'ai été formée pour ça même si ma formation n'était pas achevée. Je serais à l'heure actuelle Chunin ou Jonin si j'avais passé les examens de sélection. Tout ce que l'avenir me réserve c'est un chemin tinté de sang et jonché de cadavres. C'est la voix que j'ai choisie. Je vengerai mes parents quoi qu'il en coûte. Je ne pourrai donc pas rester éternellement aux côtés de Sasuke. Je devrais peut être le ramener à Konoha une fois ce maudit sceau scellé. Il sera mieux là-bas.

Je me demande pourquoi Itachi ne l'a pas tué comme le reste de sa famille. L'amour qu'il a pour son frère surpasse-t-il celui qu'il avait pour ses parents ? Ou s'est-il seulement assuré que le clan ne disparaisse pas complétement ? La deuxième option me semble plus logique. Qu'est-ce que je raconte ? Il n'y a pas de logique à tuer les membres de sa propre famille. Seule la folie peut justifier ça. C'est pourquoi lui aussi doit payer pour le meurtre de mes parents et du reste des membres du clan. Lui et l'homme masqué ne peuvent pas s'en tirer comme ça. Quand je pense à eux, je sens ma bile me remonter par la gorge.

Revenons plutôt au cas de Sasuke. J'aimerais qu'il m'explique comment et pourquoi il se retrouve avec Orochimaru. Pour l'instant, je vais attendre de voir comment "maître Orochimaru" va agir. À la moindre erreur, la moindre faille, j'arracherai Sasuke de ses griffes.

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Comme je m'y attendais, Orochimaru a gardé secrète l'arrivée de Sasuke. Il doit craindre ma réaction si je venais à l'apprendre. Il ne se doute pas que je sais déjà tout. Je sais même où se trouve la chambre du frère d'Itachi et où il s'entraîne. J'ai déjà essayé de lui parler mais il se fait surveiller de près. Nous nous croisons rarement et je fais semblant de ne pas le reconnaître quand ça arrive. Mais aujourd'hui, les choses vont se passer autrement.

Tous les deux jours, un des disciples d'Orochimaru va contrôler la santé de Sasuke dans sa chambre. Je me dirige vers le laboratoire qui sert aussi d'infirmerie. C'est ici qu'ils font des expériences étranges sur des animaux. Je ne sais pas ce qu'ils veulent obtenir en faisant ça. Je sais par contre qu'ensuite c'est sur des hommes qu'ils font des essais. Je crains que soit moi soit Sasuke ne soyons les prochains sur leur liste. Un des disciples est habillé en blouse blanche et porte un masque et des lunettes noires. Avec ça, on ne me reconnaîtra pas. J'attends qu'il sorte en me cachant derrière la porte. Une fois devant moi, je le surprends en le saisissant par les épaules. Il se débat mais je l'oblige à me regarder dans les yeux. À l'aide du Sharingan, je l'hypnotise et le laisse tomber à terre. Il croira qu'il se fait dévorer par un serpent pendant quelques temps. En attendant, je récupère ses vêtements et le plateau de matériels médicaux qu'il avait.

Ainsi dissimulée sous cette tenue, j'y ajoute une technique de camouflage afin de ressembler au disciple que je viens de dépouiller. À présent, je me dirige vers la chambre de Sasuke. Deux gardes aux visages froids font le guet devant sa porte. J'avance sans rien dire. Ça m'étonnerait qu'ils aient une sorte de code secret. Mais alors que j'allais frapper à la porte, l'un d'eux me tient la main.