❝ à l'amour comme à la guerre. ❞

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nda - le jour que j'ai affectueusement surnommé "jour du démon" est là ! (très affectueusement oui)(j'ai pas du tout cru que je n'en viendrais jamais à bout)

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nda - le jour que j'ai affectueusement surnommé "jour du démon" est là !
(très affectueusement oui)
(j'ai pas du tout cru que je n'en viendrais jamais à bout)

à la base, ce jour ne m'inspirait pas du touut. je ne trouvais aucune bonne idée sur ce thème et ce pairing que j'adore mais sur lequel j'écris très peu-
et puis, mon cerveau a fait des raccourcis-
et c'est comme ça que je me suis retrouvée sur ce texte qui fait le double des autres-
(et encore, je me suis limitée hum)

petite précision avant lecture : c'est un UA Fire Emblem, plus précisément sur Three Houses, le dernier opus à ce jour (j'adore beaucoup trop l'univers de 3H et c'est tellement plus facile d'adapter celui-là). il n'y a aucun spoil, vous pouvez très bien lire ce texte même si vous n'avez pas joué à celui-là et même si vous n'avez jamais joué à un FE de votre vie- il y a peut-être quelques formulations qui vous sembleront étranges si vous n'êtes pas familier avec le concept, mais rien de problématique pour le sens je pense :)

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« the core of conquest is love. »
univers alternatif.

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Les sonneries des trompettes résonnaient en fond, recouvertes presque entièrement par les cris de rage et de douleur qui avaient envahi la plaine encore paisible quelques minutes plus tôt. Les coups et le sang fusaient au rythme des attaques effrénées des soldats des deux camps, qui ne perdaient pas de vue la raison pour laquelle ils déchaînaient leurs coups malgré la confusion du champ de bataille.

Tintements de lames qui en rencontraient d'autres, crépitement des sortilèges qui fusaient des paumes blessées, hurlements de douleur des soldats à l'agonie, tous ces sons formaient une formidable cacophonie humaine tandis que de part et d'autre de la plaine, le sang teintait le ruisseau et les larmes abreuvaient le sol.

Au milieu de ce chaos, Akiko essayait de ne pas se laisser submerger par les ennemis qui voyaient en elle une proie facile, et répondait à chaque coup de lance ou d'épée par le puissant Aura qu'elle avait mis des mois à maîtriser, sous l'œil exigeant du professeur Fukuzawa qui ne laissait passer aucune erreur. Elle avait cru ne jamais atteindre le niveau nécessaire à une maîtrise parfaite du sort, mais aujourd'hui elle ne jurait que par lui et sa puissance suffisamment dévastatrice pour mettre n'importe quel soldat hors d'état de nuire après un ou deux coups bien sentis. Elle n'était peut-être « que » une évêque, mais elle était redoutable et elle en faisait la démonstration en ce jour.

Le plus dur était de ne pas se laisser absorber par la frénésie du combat et de ne pas oublier de prêter attention à ses compagnons et aux ordres de leur stratège. En tant qu'évêque, elle avait la responsabilité de veiller sur ses camarades et de s'assurer qu'ils ne reçoivent pas de blessure mortelle ou handicapante sur ce champ de bataille où la pitié et l'humanité n'avaient plus leur place. Entre deux sortilèges offensifs, elle plaçait des sorts de soin moins travaillés et puissants – elle devait faire attention à ne pas trop épuiser la quantité de magie dans ses veines – mais efficaces pour permettre aux plus touchés de se retirer sans problème.

POUR UNE POIGNÉE DE MOTS - 𝗯𝘂𝗻𝗴𝗼𝘂 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘆 𝗱𝗼𝗴𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant