Custos, leader des protecteurs, décide de raconter son histoire à une parfaite inconnue, contant sa vie à Rome, son calvaire au Moyen-Âge, ses découvertes pendant la renaissances...La vie du plus vieux des Protecteurs est plus longue et compliquée q...
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Rome, mis à sac...
Chapitre 3 : Vie d'esclave
Custos se réveille en sursaut, dormir à même le sol sur une simple couverture n'avait jamais été son fort, âgé maintenant de 15 ans, le jeune adolescent vivait dans les fondations du Colisée, bien qu'il ne fût pas gladiateur, si l'Empire avait besoin d'esclave, il serait un des premiers à être demandé.
Ce matin-là, les nouvelles qu'on lui apportait n'étaient pas bonnes...
Légionnaire : Esclave Custos, votre père a été exécuté par la légion ce matin, quant à votre maître, il sera lui aussi exécuté au petit matin.
Custos se lève.
Custos : et ma mère ?
Le légionnaire soupire.
Légionnaire : malheureusement, la cité n'est plus aussi fiable, elle a été enlevée dans la nuit, par des envahisseurs gaulois.
Custos se laissa retomber sur le sol, le légionnaire partit.
Cette journée allait être longue.
Custos : non...
Custos ressassait jour et nuit cette nouvelle : sa mère a été kidnappé, il y avait une petite chance qu'elle soit sauve, mais la légion n'y ferait pas grand-chose, une femme ayant fait un enfant avec un esclave ne serait jamais sauvée.
Custos : la légion...
Un légionnaire passe.
Custos : légionnaire !
Le légionnaire se tourne.
Légionnaire : tu es bien familier, esclave.
Custos : si vous me permettez, j'aurai une question.
Légionnaire : je t'écoute.
Custos : comment un esclave comme moi peut devenir légionnaire ?
Le légionnaire semble étonné de la question.
Légionnaire : et bien... Si vous souhaitez vous engager, je suppose que le centurion accepte tout soldat.
Custos réfléchit.
Custos : je pars sur le champ dans ce cas.
Custos aurait peut-être dû penser à son plan en profondeur, car l'entrainement des légionnaires avait tout de la torture, de longues heures de d'échauffements, de combats, un entrainement très long, et parfois insupportable, sous un soleil battant.
La nuit était le seul instant où Custos pouvait respirer, regardant les étoiles, hors de sa tente, le tout en silence.
Custos : je vous retrouverai mère, je le promets...
