Custos, leader des protecteurs, décide de raconter son histoire à une parfaite inconnue, contant sa vie à Rome, son calvaire au Moyen-Âge, ses découvertes pendant la renaissances...La vie du plus vieux des Protecteurs est plus longue et compliquée q...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
La cité romaine, florissante...
Il fait nuit, la Cité est vide de monde, en plein milieu de la nuit, même les légionnaires étaient partis se coucher, si on devait cacher quelque chose, c'est le moment parfait.
Un homme court dans la rue, il est à peine habillé, portant une vieille toge.
Il arrive près d'une grotte, taillée par l'homme, à l'intérieur, un faible feu est allumé.
Il s'avance vers le feu, face à lui se trouve une femme à la peau pâle, portant une toge blanche, légère, ses cheveux noir ébène attachés en une natte.
Camille : Gaius !
L'homme s'approche du feu, révélant sa peau noire, et ses yeux vert, brillant dans la nuit.
Gaius : je m'excuse de mon retard, le maître m'a accablé de tâches...
Camille l'embrasse, et l'étreint.
Camille : ce n'est pas un problème...
Ils s'assoient.
Gaius : quand votre lettre m'est parvenue, j'ai paniquer, que s'est-il passé ?
Camille perd son sourire, et semble hésiter.
Camille : je pense quitter ma famille...
Gaius : pourquoi ? Votre famille est une des plus connues de la Cité...
Camille : je...
Elle frotte son ventre, Gaius la regarde faire, et la regarde dans les yeux.
Gaius :...C'est le nôtre... ?
Camille hoche la tête.
Camille : mon promis n'est toujours pas rentré de Guerre...
Gaius : nous ne pouvons pas...Cet enfant doit naitre dans le secret...
Camille : je...Je ferais croire que c'est le sien...Ou nous pourrions nous enfuir ensemble...
Gaius soupire.
Gaius : ma tendre... Je ne suis pas un avenir pour vous, je ne suis qu'un serviteur...
Camille prend la main de son amant.
Camille : c'est notre enfant que je porte, tu seras son avenir.
Gaius reste silencieux.
Gaius : j'ignore si cela sera possible...
Soudain, des pas se font entendre.
Gaius : éteint le feu, vite !
Camille s'exécute, les bruits de pas se rapprochent, soudain, une lumière verte illumine la grotte, un homme portant d'un certain âge arrive, et s'assoit près des deux amants.
Corculum : bonsoir.
Gaius souffle d'un coup.
Gaius : maître, vous m'avez fait peur...
Camille : vous auriez pu vous faire reconnaître...
Corculum ricane.
Corculum : j'aime les surprises. Mais si je suis ici, c'est pour vous parler de ma dernière prophétie en date.
Gaius : votre dernière prophétie remonte à il y a bien longtemps...
Corculum : et celle-ci vous concerne directement.
Il jette une pierre ocre dans le feu, un nuage se forme, des motifs se dessinent.
Corculum : d'ici 9 mois, votre enfant naitra, cet enfant, fruit de votre union interdite sera un homme exceptionnel, connaissant un destin impossible pour tout homme normal...
Une créature souriante fait sursauter les deux amants, Corculum soupire.
Comme un combat entre deux dieux, cette entité souriante sonnera le glas de notre monde, et votre enfant sera celui qui le fera renaître...
Camille et Gaius se regardent.
Camille : notre enfant, un sauveur ?
Corculum : cependant... Si votre enfant ne suit pas le parcours que les dieux ont tracé, ce dernier pourrait connaître d'autres destins bien différents, il pourrait même détruire notre monde lui-même...
Il se tourne vers le couple.
Corculum : je me chargerai de l'éducation de cet enfant, et je veillerai à ce que la naissance se passe dans le plus grand des secrets.
Gaius : merci, maître, merci.
Corculum : les mois vont être longs, très longs.
Quelques mois plus tard...
Dans la même grotte, Camille est allongée, en sueur, Corculum près de ses jambes avec une vieille femme.
Corculum : courage mon enfant, c'est bientôt l'heure !
La jeune femme commence le travail, se tordant de douleur, tenant la main de son amant, pendant des heures durant, et devant étouffer ses cris pour ne pas alerter les habitants dans les environs.
Après plusieurs heures, un bébé nait, métisse, il est donné à sa mère.
Camille : Gaius...
Gaius regarde l'enfant, sourit, mais perdant rapidement sa joie.
Gaius : cet enfant vivra avec toi, mon amour.
Camille : mais, et toi... ?
Gaius : il ne me connaitra jamais, son père sera Caius, votre promis.
Camille laisse quelques larmes couler.
Corculum : votre enfant sera en sécurité dans ce foyer, je vous le promet, il recevra mon éducation.
