Chapitre 14

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Point de vue de Nash.

- Sort de ma chambre Nash. Souffle Claire calmement, quelques minutes plus tard, après avoir reprit ses esprit.

Je reste planté contre le mur, impossible pour moi de bouger. Je dois lui dire la vérité, mais putain, je sais pertinemment qu'elle risque de mal réagir et que ça risque d'encore plus dégradé notre relation. J'ai été beaucoup trop loin dans ma connerie, je ne peux pas continuer à lui faire croire le pire.

- Fou le camp de ma chambre ! Elle aborde un ton beaucoup plus autoritaire et glacial.

Elle s'installe contre le mur, la tête dans ses jambes, avalant ses larmes.

- Je m'excuse Claire. Je ne savais pas que c'était ta première fois. Désolé pour tout ce que j'ai pu te dire, je n'en pensais pas un mot.

- J'en ai rien à foutre de tes excuse, va t'en.

- Claire... Je chuchote.

- Sort ! Elle cri.

Obligé, je me dirige vers la porte, la tête baissé et le visage honteux. Non Nash, dis lui tout, au point où tu en es.

- Claire ? Une dernière chose. Je me retourne.

- Quoi putain ?

- Je sais que ça va te mettre dans une colère noir et je m'excuse d'avance, ça a été trop loin. Elle ne répond pas mais son regard est foudroyant, sa couleur noir me tétanise. Le truc c'est que ... on n'a jamais couché ensemble. Je souffle, encore plus honteux qu'il y a quelques secondes. Je me frotte la nuque tandis que ses sourcils se froncent et que ses yeux s'écarquillent. J'ai inventé cette histoire. Je ferme les yeux avant de reprendre mon monologue, me rendant compte combien je suis con. Pour rigoler et pour te faire chier étant donné qu'à ce moment là, on se détestait. Je trouvais que c'était une bonne opportunité pour inventer ce mensonge afin de te mettre les nerfs. Mais désormais, je regrette vraiment d'avoir été aussi idiot. Si j'avais su que tu n'a jamais  coucher avec un mec alors j'aurai jamais inventé cette histoire, je ne suis pas un monstre non plus. Je suis sincèrement désolé Claire. Pour tout t'avouer, la vérité est complètement différente de la version que je t'ai donné. Tu étais totalement bourré, j'ai dû te faire sortir moi-même de la voiture et t'aider à monter en haut, tu ne tenais même plus sur tes jambes. Arrivé à l'étage, tu as commencé à courir partout, tu disais vouloir attraper les papillons qui étaient en train de voler au plafond, tu as été jusque dans ma chambre. Quand j'y suis entré, tu étais en train de sauter sur mon lit en riant. J'ai réussi tant bien que mal à te faire asseoir sur le lit, je t'ai passé un de mes tee-shirt pour que tu te changes car tu as protesté bien vouloir te calmer que si tu dormais dans mon lit. Alors, en attendant que tu te changes, ne voulant pas violé ton intimité, je suis parti te chercher un verre d'eau dans la salle de bain. Quand je suis revenu, tu dormais déjà comme un bébé sur le lit sans avoir mis mon tee-shirt. Tes affaires étaient éparpillé partout sur le sol et tu n'étais quand sous-vêtements sur le lit. Après t'avoir couverte de la couverte, je me suis changé et j'ai pris mon coussin pour aller dormir avec Cameron mais tu t'es réveillé et m'a demandé de dormir avec toi. Tu n'a pas arrêter d'insister, vraiment fatigué, j'ai accepté. Il ne s'est strictement rien passé, le lendemain matin, tu t'es réveillé affolé alors j'ai inventé ma version pour m'amuser. Je ne pensais pas que ça irai si si loin.

Point de vue de Claire.

Mon monde se fige, j'ai l'impression d'être un pantin avec le quelle il a joué, je me sens honteuse. Comment a-t-il pu rire sur une chose pareille ? Cela fais des jours que je pleure, que je pense à cette nuit sans cesse, que je me sens mal pour que au final, il m'informe que ce n'était qu'un mensonge ! Je me sens humilié et rabaisser plus bas que terre. Je m'approche de lui et lui mets une énorme gifle. La marque des doigts de ma main reste incrustée sur sa joue. Je le pousse violemment le fessant reculer.

Magcon tourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant