Cigarette

Chapitre 7

Je me réveille avec un mal de tête et beaucoup de tristesse, tout est de ma faute... J'ai eu tellement peur...tout m'est revenu en tête, je me sens idiot. Qu'es ce qu'il doit penser ?

Je m'habille et part en cour.
Je m'endors même dans la voiture de Toshinori pendant le trajet.
Une fois dans la salle de classe , Aizawa commence son cour, sans même me lancer un regard.
Tu m'étonnes...

Je pars alors sur le toit, seul.
Je fini les cours et rentre chez moi. Il ne veut donc plus me parler?

Le soir, je vais finalement chez mon meilleur ami, Christian, qui est toujours là pour m'accueillir.
Je décide de rentrer dans la nuit, pour avoir un peu d'énergie le lendemain, mais sur le chemin je croise le bar. Ce bar qui est faiblement éclairé par un lampadaire. Un homme fume une cigarette dessous. Un homme avec de longs cheveux noirs, une barbe mal rasé, des yeux si troublants, Aizawa shota.

Il se retourne vers moi, doucement, et s'approche. Une fois devant moi, il me regarde d'un air triste.

_Ce n'était pas contre t-

_Je sais. Me coupe t-il

Il me pose sa cigarette dans ma bouche, puis je lui la repasse.

_On vas parler.

L'air fait bouger ses longs cheveux, me fait frissonner de froid.

_ Je sais ce qui t'es arrivé. Je l'ai tout de suite deviné en regardant ta peau... Ta peur. Combien de fois ?

_ 2.

Il soupire avant de m'enlacer de ses bras, silencieusement. Il avait compris.

_Tu m'en veux...?

_Q-quoi?! Bien sûr que non! C'est grave ce qui t'es arrivé, il faut mettre ton père au courant, me dit il

_NON, surtout pas! Je-je n'ai pas envie qu'il le sache... Tout est de ma faute après tout... Je n'avais pas qu'à être là bas.

Shota s'accroupit pour être à ma auteur et me regarde dans les yeux avant de parler:

_ Ce n'est aucunement de ta faute. Tu n'y est pour rien, arrête de penser ça.

Puis on parle encore de qui, où, et viens le moment où il me demande :

_Raconte moi comment ça s'est passé.

J'essaie de lui dire avec beaucoup de mal, les larmes me viennent aux yeux et ma poitrine me fait mal.

Il m'enlace avant de me ramener chez moi, sous le vent.

_Voila, passe une bonne nuit Ame.

J'ai envie de l'embrasser, m-mais...m'aime t-il aussi?

_Ame?

_O-Oui? Dis je en relevant la tête.

Sauf que je n'ais pas le temps de parler que ses lèvres s'écrasent contre les miennes. Nous nous embrassons encore puis nous séparons à bout de souffle.

_Je t'aime Shota.

Je lui ait dit ces trois petits mots, qu'il me répète dans mon oreille, doucement, avant de partir.