Slibbs: Le monstre {TERMINÉE}

Chapitre 1

PDV Narrateur

Six semaines s'étaient écoulées depuis le retour à la normale dans l'équipe de l'agent Gibbs. Eleanor Bishop et Nick Torres s'épanouissaient dans leur relation amoureuse sans pour autant en impacter leur relation professionnelle. Gibbs était fier d'eux. Les jumeaux de l'agent McGee grandissaient à vue d'oeil. Les frères de l'agent Bishop étaient venus lui rendre visite sur son lieu de travail à la grande surprise de toute l'équipe. Sa famille et elle-même étaient connues pour être très prévisible. Ils avaient cependant été francs: ils voulaient vérifier que Nick protège bien leur petite soeur.

Les choses n'avançaient pas entre Jack Sloane et Gibbs. Toute l'équipe avait remarqué depuis longtemps l'attraction entre ces deux agents mais aucun des deux ne voulaient l'admettre. Ils se tournaient autour sans pour autant agir. Jack se confiait à Gibbs et inversement. Ils savaient des choses sur l'autre que personne d'autre ne savait. Quand Jack faisait des cauchemars la nuit, elle se rendait chez Gibbs et elle passait la nuit sur le canapé au coin du feu. L'idée qu'elle n'était pas seule chez elle la réconfortait. Elle savait que Gibbs la protégerait coûte que coûte. Ses cauchemars sur sa captivité en Afghanistan la hantait de plus en plus. Elle revoyait ses coéquipiers se faire torturer devant elle, parce qu'elle ne parlait pas. Elle ressentait la vive douleur dans le dos que lui infligeait, comme elle l'appelait, le monstre. Elle essayait de se convaincre qu'il était mort, il n'avait pas le choix, mais cela ne l'aidait pas. Elle avait besoin de la seule et unique preuve, de voir son corps inerte devant elle. Quand elle se sentait au plus bas, elle allait voir le directeur Vance qui l'avait sauvé. Elle lui parlait et finissait généralement par pleurer, en s'accusant d'avoir tuer ses collègues. Elle avait prit l'habitude de se psychanalyser elle-même. Elle savait qu'elle ne se remettrait jamais de cette épreuve mais sa nouvelle famille l'aidait. Quand ils sortaient tous ensemble, quand ils s'offraient leurs cadeaux de Noël; quand ils se retrouvaient tous au Diner le mati pour un bon petit déjeuner. Elle pouvait compter sur eux, comme l'avait Gibbs pendant toutes ces années. Elle descendait souvent les escaliers menant à la mezzanine et à son bureau pour observer le coin bureau de l'agent Gibbs et de ses agents. Elle pouvait les regarder travailler comme dans une fourmilière. Chacun savait ce qu'il avait à faire pendant les enquêtes sans même demander à leur chef. Elle était étonnée de voir cette coordination entre les membres de cette équipe qu'elle adorait. Elle était aussi &étonnée de voir l'était mental de ses patients: Torres était passé par des années de missions sous couverture et pourtant était très équilibré. Ellie avait vu son petit ami refaire tuer devant ses yeux, elle avait perdu son meilleur ami, son mari l'avait trompé et pourtant, elle nageait dans le bonheur et était le rayon de soleil de cette équipe. Quand Gibbs, avec tout ce qu'il avait traversé, il était toujours souriant, enfin de plus en plus en vieillissant, et prenait toujours à coeur son travail sans jamais baisser les bras. 

Postier:" Agent Sloane!" Le postier était au niveau de l'imprimante et Jack se tourna pour lui faire face.

" Un lettre pour vous! Elle est passée par la vésication et elle est ok.!" Il monta les marches de xu à deux et la rejoignit sur la passerelle du milieu. Il lui donna en mains propres l'enveloppe cafté et redescendit en déposant les lettres sur les bureaux des agents. Jack ouvrit son enveloppe et en sortit une pile de photos récentes de l'équipe et d'elle dehors. Une note sur un bout de papier blanc tomba à ses pieds. Elle se baissa et le ramassa. Elle le parcourut en se relevant et s'accrocha à la rambarde. 

Gibbs:" Tout va bien Jack?" Jack releva le regard et regarda l'équipe qui la fixait.

Jack:" Oui oui tout va bien...tout va très bien." Elle se précipita et remonta les escaliers. 

Bishop:" Jack! Gibbs qu'est ce qu'elle a?"

Gibbs:" J'en sais rien du tout."

Une fois dans son bureau Jack posa les photos sur son bureau et se dirigea vers la fenêtre ouvrant sur Washington. Elle tenait le petit mot dans sa main.