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Je venais enfin de trouver un boulot. J'avais galéré à en trouver un donc cette fois, je vais éviter de dire ou faire des conneries et quitter mon travail par la suite. On va dire que je suis dans le besoin et que je vis actuellement en colocation avec ma meilleure amie Jane qui est bien gentille de payer presque tous les deux mois ma part de loyer.
C'est une grande brune du même âge que moi. Sa peau pâle fait ressortir ses magnifiques yeux verts.

Le taxi s'arrête devant une énorme villa de Denver. Oh mon dieu ! Je savais que mes patrons étaient riches, mais pas à ce point-là.
J'ai trouvé un travail en tant que domestique chez la célèbre famille Weit. Elle détient l'une des plus grandes entreprises de l'ouest des États-Unis. Je ne sais plus en quoi consiste leur activité, mais ce qui est sûr, c'est que l'argent coule à flot.
Je rentre dans l'allée avec précaution. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'être dans un endroit pareil.
À droite, on pouvait distinguer un début de jardin assez bien entretenu. À gauche, se trouvait une piscine qui m'avait l'air géante. Tandis que devant moi se tenait la grande et luxueuse demeure des Weit.
Toutes les voitures de luxe étaient au rendez-vous. Porsche, Bugatti, Ferrari, Aston Martin et pleins d'autres.
Plus j'avance vers la porte, plus mon angoisse augmente. J'ai les mains moites.
Arrivée devant la grande porte, j'hésite un moment à sonner.
Et s'ils ne savaient plus qu'ils m'avaient embauché ? Non pas de pensée négative.

Avant que je ne me décourage, mon doigt appuie sur la sonnette. Après une longue minute, une femme, d'une cinquantaine d'années avec des cheveux grisonnants, des yeux bleus cernés, m'ouvre la porte.

-Bonjour, vous êtes ? demande-t-elle d'une voix ferme.
-Heu je...je suis l-la nouvelle domestique, bafouillais-je.
Elle me regarde de haut en bas puis un petit rire étouffé sorti de sa gorge avant qu'elle ne me dise :
-Bien sûr, entrez, entrez !

Je souffle un bon coup et pose un premier pas dans la villa. Puis je suis la femme qui m'amène devant une élégante porte en chêne.
Elle toque et un faible "entrez" se fit entendre. Nous entrons dans la pièce et je découvre une femme brune avec des yeux gris et une peau parfaite. Je dirais qu'elle a dans les quarante ans et encore, j'exagère.
-Geneviève ! Que voulez-vous ? demande la femme.
Celle-ci baisse la tête et dit d'une voix faible.
-Voici la nouvelle domestique madame Weit.
Madame Weit ? C'est elle ma patronne ? Je ne veux pas dire, mais elle est très belle.
-Oh très bien, tu peux disposer Geneviève, dit madame Weit.

Cette dernière nous quitte et je me retrouve maintenant seule avec ma patronne.
-Quel est votre nom ? me demande-t-elle.
-Sarah Stones, dis-je d'une petite voix.
-Très bien Sarah, vous serez donc la domestique personnelle de mon fils, Julian Weit.

Quoi ?! Je suis la domestique personnelle de Julian Weit ?!Quel est votre nom ? Parce que si s'en est une, elle est de très mauvais goût.
- Oh ! Je...Ok, sont les seuls mots que je réussie à dire.
-D'ailleurs, vous allez commencer maintenant !
-Quoi ?! dis-je surprise.
-Oui, Julian n'aime pas attendre et je pense qu'on vous a prévenu qu'à partir de maintenant vous habiterez ici, à l'étage des domestiques, sourie-t-elle.
C'est une blague ?! Moi, habiter ici ? J'ai l'impression que je vais complètement changer de vie.
-Bien sûr, vous aurez les week-ends de libres sauf exception, dit-elle avec son sourire toujours accroché à ses lèvres.
De toute façon, je me dois d'accepter. J'ai besoin d'argent pour rembourser Jane et d'autres choses un peu plus personnelles.

En plus, je vais me faire loger gratuitement si ça ce n'est pas cool.
-Très bien, dis-je en essayant de ne pas sourire.
Mais cela m'est impossible, j'ai enfin un boulot super bien payé, un logement gratuit et je vais travailler aux côtés de l'homme le plus sexy et beau de la terre, d'après les journaux et les quelques photos que j'ai vu. Si ça ce n'est pas la classe.

-Venez, suivez-moi, je vais vous présenter à Julian, dit-elle en commençant à marcher.
Nous longeons les couloirs puis nous montons les grands escaliers en marbre. D'un coup, elle s'arrête brusquement. Je lui ai presque foncé dedans. Mais cela m'est impossible, j'ai enfin un boulot super bien payé, un logement gratuit et je vais travailler aux côtés de l'homme le plus sexy et beau de la terre, d'après les journaux et les quelques photos que j'ai vu. Elle se tourne vers moi avant de dire :
-Puis-je vous tutoyer et vous appeler par votre prénom ?
- Oh bien sûre madame Weit.
-Merci et appelle-moi Barbara parce que madame Weit ça fait vieux.
-Très bien Barbara.
Elle souris de nouveau avant de continuer sa marche. Nous arrivons devant une porte quelconque puis elle toque en criant :
-Mon chéri, c'est maman !
De l'autre côté de la porte, on pouvait entendre quelqu'un s'agiter puis un "et merde" se fit entendre. Quelques minutes après un jeune homme aux allures de bad boy vient nous ouvrir.

Je pense que c'est lui Julian. Je ne vais pas vous mentir, c'est un putain de canon: ses cheveux bruns sont en bataille et lui donne un côté sauvage ; ses yeux presque noirs me brûle la peau ; je n'oserais vous parler de sa barbe de trois jours juste craquante; il doit faire au moins trois têtes de plus que moi sans exagérer ; pour finir, il est vêtu d'un jeans noir délavé et troué avec une chemise blanche dont les premiers boutons sont ouverts laissant apparaître le haut d'un buste musclé.
Tout ça pour vous dire que devant moi se trouvait un dieu vivant.

Point de vue de Julian

Je suis tranquillement en train de fumer ma cloque quand quelqu'un vient toquer à ma porte en criant :
-Mon chéri, c'est maman !
On ne peut pas être tranquille deux minutes dans cette baraque ! Je me lève et jette ma cigarette par la fenêtre. Je vais chercher mon déodorant, mais je trébuche sur quelque chose laissant échapper un "et merde".
Je le trouve et asperge ma chambre, un peu partout.
Une fois le boulot terminé, j'ouvre la porte de ma chambre. La première personne que je vois est ma mère. Qu'est-ce qu'elle me veut encore ?

Puis une petite tête sortit de nulle part et là, je ne vous cache pas que ma partie intime a commencé à s'enflammer dès que je l'ai vu.
Elle est assez petite, je dirais un mètre soixante pas plus, vraiment petite comparée à mon mètre quatre-vingt-dix ; ses cheveux châtains descendent en cascade sur ses épaules et ses yeux sont d'un bleu sublime. En plus, elle a des formes, juste magnifiques. Sans le vouloir, je me mords la lèvre inférieure.
Comment s'en empêcher devant une bombe pareille ? Elle aussi me reluque et cela ne me dérange pas plus que ça.

Puis ma mère coupe net notre échange en disant d'une forte voix :
-Julian, je te présente Sarah ta nouvelle domestique personnelle.
Oh bordel ! Alors là ma cocotte, tu vas souffrir. Mes dix dernières domestiques ne sont restées qu'une ou deux semaines. Elles n'ont pas tenu le coup, elles ont toutes craqué. Mais bon, on peut faire une petite exception pour l'avion de chasse qui se trouve en face de moi.
On va dire un mois ? Ça doit suffire largement pour que je la baise.
-Bon, je vais vous laisser, j'ai du boulot moi, dit ma mère en partant.
Nous voilà tous les deux, chérie. J'avoue que ma mère n'aurait pas pu trouver mieux ; d'habitude, elle prend toujours des vielles clochardes pour être sûre que moi ou même mon père ne se les tape pas, mais là... Je pense que je vais la dévorer toute crûe en plat de résistance.

Point de vue de Sarah

Julian n'arrête pas de me regarder de haut en bas et de bas en haut avec un truc dans le regard. Ce truc, je le connais, c'est de l'envie. Malheureusement, je ne couche pas avec mon patron. Désolé mon pauvre petit Julian.
Bon, j'avoue que le silence me dérange grandement alors je le brise.
-Est-ce que je peux faire quelque chose ?
Il eu un petit moment de surprise avant de coller un sourire sur son visage et de dire :
- Tu pourrais commencer par ranger ma chambre Sarah.
Il a dit mon prénom d'une voix sensuelle pour me faire craquer et je crois que ça marche.
Je ne vais pas tenir longtemps s'il continue comme ça. Je rentre dans sa chambre et dépose mon sac sur son bureau.
Il part s'asseoir sur son lit et me regarde. Je commence alors à ranger tandis qu'il n'arrête pas de me regarder, non-pardon, il n'arrête pas de me mater. En plus, il fait ça sans discrétion. Et cela me dérange au plus haut point.

...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant