J'ai passé toute ma matinée à ranger la chambre de Julian. J'ai trouvé toutes sortes d'objets, comme des slips sales, des papiers de gâteaux, et même des mégots de cigarette.
Quant à Julian, il m'a regardé faire pendant presque une heure jusqu'à qu'il reçoive un appel. Après cela, je ne l'ai pas revu.
Comme maintenant, j'ai terminé, je descends les escaliers pour pouvoir trouver Julian. Ce dernier est assis sur le canapé à jouer à la console.
-Est ce que je peux faire quelques choses ? demandais-je d'une voix forte pour qu'il m'entende.
Cela a marché puisqu'il se retourne vers moi. Dès qu'il me voit, il sourit puis dit :
- Tu tombes super bien ! J'ai une de ces faims ! Va me préparer à manger.
Et le "s'il te plaît ", c'est pour mon cul ? Non mais je rêve, quelle impolitesse. Je décide de ne faire aucun commentaire. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer après. Il pourrait s'énerver et me renvoyer. Donc je ne dis rien et pars lui préparer à manger.
Je fais ce qu'il y a de plus simple et avec ce que j'ai trouvé dans les placards : des pâtes bolognaises. J'espère ne pas m'être trompée.
Je prépare la table pour une personne. Dès que tout est près, je retourne dans le salon. Il est toujours là à jouer à sa console.
-Julian ! C'est prêt.
Il met son jeu sur pause puis se lève et passe devant moi. Je peux sentir son odeur juste délicieuse. Quoi ?! Je dis n'importe quoi moi !
Je lui emboîte le pas. Dès que tout est près, je retourne dans le salon. Pendant ce temps, je range la vaisselle.
- Tu n'as pas faim ? demanda-t-il.
-Je mangerais après, lui répondis-je.
- Tu ne veux pas manger avec moi ? Je n'aime pas manger seul.
Sérieux, c'est un gamin ou quoi ?
Je prends quand même une assiette, des couverts et un verre et pars me poser en face de lui.
Il me détaille encore plus que ce matin et cela devient gênant.
-Sinon tu as quel âge ? demandais-je pour alléger l'atmosphère de la pièce qui devenait assez lourde.
Il me regarde avant de me répondre avec un sourire :
-21, bientôt 22 et toi ?
- J'ai eu 21 ans, il n'y a pas longtemps.
Il hoche la tête puis continue à manger. Moi, je remue mes pâtes dans mon assiette à l'aide de ma fourchette.
-Tu es très jolie.
Quoi ?! Je manque de m'étouffer avec le peu de nourriture que j'ai dans la bouche.
-Heu...mer-merci, bafouillais-je en baissant la tête.
- Tu finis tes pâtes ? me demanda-t-il la bouche pleine.
-Non, j'ai...j'ai pas très faim, souriais-je.
-Je peux ? dit-il en me montrant mon repas.
-Vas-y !
Il prend mon assiette et met tout le reste de mes pâtes dans la sienne. Morfale va !
Un rire s'échappe de ma bouche tandis que je le regarde manger comme un ogre.
-Quoi ?
- Rien, c'est juste que tu me fais rire, répondis-je, tu es une morfale.
-J'ai faim, donc je mange... beaucoup.
Point de vue de Julian
Je prends son assiette et mets toutes ses pâtes dans la mienne. J'adore les pâtes ! Si elle continu comme ça elle pourra rester un peu plus longtemps.
J'entends un rire super mignon et lève les yeux sur Sarah avant de rétorquer :
-Quoi ?
- Rien, c'est juste que tu me fais rire, répondit-elle, tu es une morfale.
-J'ai faim, donc je mange... beaucoup.
D'ailleurs, tu as l'air succulente. J'aimerais tellement te prendre, là, sur la table de la cuisine. Qu'est-ce que t'en dis ?
Mais si je lui dis ça elle se barrerai dès le premier jour. Parce que je ne pense pas que ce soit une fille comme toutes les putes que j'ai pu me taper.
Mais peut-être qu'elle est vierge ? Oh non alors là, je serais vraiment triste parce que les filles vierges disent toujours "moi, je veux faire ma première fois avec un homme qui m'aime et que j'aime" ou alors "je suis un peu trop jeune pour ce genre de chose" alors qu'elles ont 20 ans.
- Tu es vierge ?
Elle est surprise vu sa tête, mais son visage devient rouge et elle me dit:
-Non.
Oh, c'est parfait chérie, tu vas voir, je vais te baiser tellement fort que tu ne sauras même plus marcher.
Un sourire vient se coller à mon visage. Elle baisse la tête, sûrement qu'elle a honte de sa réponse. Et comme si elle lit dans mes pensées, elle me dit :
-Mais ne t'inquiètes pas, il n'y aura rien entre nous, je ne couche pas avec mon patron.
Oh ! Je vois... Tu veux vraiment jouer à ce jeu-là avec moi ? Parce que je suis sûr et certain que tu vas perdre bébé.
Point de vue Sarah
J'avais tout simplement répondu mes plus sincères pensées. Mais en voyant son sourire en coin, je me dis que c'était peut-être une mauvaise idée.
- Et pour une promotion ?
Quoi ?! Mais c'est quoi ce mec ?!
Je fronce les sourcils en le regardant de travers.
-Non ? demanda-t-il.
-Non !
Enfin, je ne sais pas. J'avoue que ça me tentait bien surtout avec un homme aussi beau. Je suis sûre qu'il est super au lit.
Mais qu'est-ce que je raconte-moi ? Mais qu'est-ce que je raconte-moi ? C'est mon patron. Je ne couche pas avec mon patron même pour une promotion. Surtout que c'est le premier jour.
J'essaye de ne laisser aucune expression paraître sur mon visage. C'est très dur parce que je suis assez expressive et là les sentiments que je ressens sont de la surprise, de la colère et... du désir ? Non, impossible !
- Tu ne sais pas ce que tu rates.
Oh mon dieu ! Mais sur qui je suis tombée ?
-Ah oui ?
Mais pourquoi je réponds ça moi ? Je n'ai pas à rentrer dans son jeu. Mais la tentation a pris le dessus sur ma raison.
-Je suis le dieu du sexe bébé, sourit-il de toutes ses dents.
-Je n'en doute pas une seconde, mais... Je ne suis pas intéressée désolée.
Bon d'accord je suis super intéressée, surtout après qu'il m'a dit qu'il était le dieu du sexe. Mais un peu de mensonge fait de mal à personne ?
- Tu as tort de refuser chérie.
-Je suis sûre que je loupe une occasion en or, je lance en ironisant.
-Alors pourquoi ne pas la saisir ?
Il m'a bloqué cette enflure ! Merde ! Comment refuser une demande aussi provocatrice qu'intéressante ?
- Tu as fini, tes pâtes ? demandais-je pour changer de sujet.
-Je suis sûr que tu me désires.
-Est-ce que tu as fini tes pâtes ?
- Tu ne veux vraiment pas coucher avec moi ? dit-il en se mordant la lèvre inférieure.
Bordel, qu'est-ce qu'il est beau et craquant. Je ne veux pas répondre à sa question et comme il ne répond pas à la mienne, je pris son assiette, mais il est plus rapide que moi et attrape mes poignets.
Il me regarde dans les yeux et cela est déstabilisant. Après quelques secondes, il tire sur mes poignets et je me retrouve assise sur lui. Il tient toujours mes poignets d'une seule main.
Je pouvais sentir son odeur délicieuse. Et observer de plus près son magnifique visage. Je ne bouge pas d'un pouce tandis que lui redessine mes courbes à l'aide de ses merveilleux doigts.
Je suis extrêmement gênée, mais aussi très excitée à l'idée de ce qu'il pourrait me faire si j'accepte sa demande.
Non Sarah ! Ne craque pas.
-Que veux-tu ? soufflais-je.
Il approche ses lèvres de mon cou avant d'y déposer plusieurs baisers. C'est un de mes nombreux points sensibles alors un léger gémissement sort de ma bouche.
Il sourit contre mon cou avant de chuchoter :
- Tu le sais très bien.
J'entends des pas se rapprocher dans la cuisine. Je me débats dans les bras de Julian pour qu'il me laisse partir avant que la personne ne vienne, mais c'est trop tard.
-Qu'est-ce que vous faites tous les deux ?
