𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 6

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L'un de ses amis regardait bizarrement Chen, son maillot indiquait Kai.

— Tu te fous de nous Jong-Dae ? Et tu ne nous as rien dit ?! Donc si j'ai bien compris, le petit de ton ex, c'est ton fils ? 

— Oui c'est ça...

— Mec, si le manager l'apprend tu vas te faire défoncer et virer du groupe à coup sûr. 

— Merci de me le rappeler, je suis au courant ! 

La voix de Hoseok vint couper leur conversation, faisant se tourner tous les regards dans sa direction.

— Tu me dégoûtes putain... Comment t'as pu faire ça ? Je comprends vraiment pas ton comportement, je te pensais être un mec mieux que ça... 

— Est-ce que je t'ai adressé la parole déjà ? Non alors ferme ta saleté de clapet merci bien, on se portera mieux sans ton commentaire. J'ai pas besoin de ton avis sur la situation ni d'un psychologue ou encore même d'un enquêteur. 

Je m'approchai de ce rat et ma main partit toute seule sur sa joue qui prenait rapidement une couleur rouge écarlate. Sa tête avait viré sur la droite à cause de la force du coup que je lui avais mis. 

— Non mais pour qui tu te prends ?! Je te signale que sans lui tu n'aurais jamais vu ton fils ! Alors au lieu de lui dire des méchancetés, tu devrais le remercier ! 

Je l'entendis pester bien qu'il eut les yeux baissés sur ses pieds. Je voulais qu'il respecte Wonho, c'était l'un des seuls à m'avoir aidé. Ce dernier vint à côté de moi en me souriant très légèrement et posa sa main sur mon épaule.

— Ne t'en fais pas Yun-Seo, il n'en vaut pas la peine. 

— Tu as raison. Partons, il ne mérite même pas de discuter avec mon fils.

Je pris la main de mon fils et fis demi-tour pour retourner chez moi, j'en avais assez vu et entendu pour aujourd'hui. Les Monsta X me suivaient, et je me fichais royalement des pleurs plaintifs de Jong-Dae qui essayait de faire en sorte que je revienne à lui. 

À bout, je me retournai vers lui et posai mon doigt contre son torse pour le faire reculer à mesure que je parlais.

— Écoute-moi bien, je n'ai pas besoin de toi, je n'aurais jamais besoin de toi ! Je me suis débrouillée toute seule et je continuerais à le faire ! Je ne veux plus jamais, et je dis bien jamais, te voir une nouvelle fois. C'est terminé Jong-Dae ! J'avais fait une croix sur ton prénom, mais tu n'as pas changé le moins du monde. Je vais effacer complètement ton prénom de mon esprit, je vais tout oublier de toi, tout ! Je ne veux plus jamais avoir affaire avec toi, c'est bien compris ? Maintenant arrête de pleurnicher comme ça tu fais littéralement pitié ! Et t'as intérêt à retirer tous tes droits parentaux de mon fils, parce que tu as gâché ta seule chance de te rattraper ! Maintenant laisse-moi tranquille une bonne fois pour toute et ne reviens jamais ! 

Je fis volte-face et repartis vers la porte d'entrée de son agence. Je me fichais de sa réponse, je voulais juste qu'il rentre bien toutes mes paroles dans son foutu crâne. Je retournais dans le van qui nous avait déposés. La cicatrice qu'il avait laissée dans mon cœur était maintenant bel et bien refermée et je ne comptais plus jamais la laisser se rouvrir.

Le groupe rentrait après moi et s'installa dans le silence. Je ne voulais pas réellement parler, et je pensais fortement qu'ils le savaient très bien. Ils me déposèrent chez moi et je sortis donc avec Jong-Soo. Mais Hoseok nous suivit, et je le remarquai bien rapidement.

— Qu'est-ce que tu fais ? Tu ne devrais pas rester avec les autres ? 

— J'aimerais rester avec toi pour m'assurer que tout va bien, si ça ne te dérange pas.

Je n'avais pas la force de lui refuser quoi que ce soit, je lui fis alors un signe de tête approbateur avant de rentrer à l'intérieur de ma maison. Je partis directement faire à manger pour mon fils, il ne fallait pas oublier qu'il avait école malgré mon jour de repos. J'allai le coucher une fois qu'il était douché et mit en pyjama. 

Je revins au salon en traînant des pieds et me laissai tomber dans le canapé où était assis Wonho. 

— Est-ce que...ça va ? 

— Tu me poses vraiment la question ?

— Oui c'est vrai que c'est idiot de la poser. Mais tu as été courageuse. Et puis, il faut le dire, tu lui as bien fermé son clapet.

Il laissa échapper un petit rire et je ne pus m'empêcher de sourire face à sa remarque. 

— Arrêtons de parler de lui s'il te plaît, j'aimerais juste me détendre pour le reste de la soirée. 

Il acquiesça et je partis dans la cuisine nous faire des ramens pour que nous puissions au moins avoir quelque chose dans l'estomac pour dormir. Je revins à côté de lui un peu plus tard en déposant ses nouilles sur la table en face de lui. 

Il me remercie et nous mangions alors tranquillement devant la télé. La soirée se passait tranquillement, je ne voyais pas le temps passer. Et mes yeux se fermèrent lentement pendant que ma tête se posait sur l'épaule de mon nouvel ami. 

Uɴ Tᴇ́ʟᴇ́ᴘʜᴏɴᴇ Éɢᴀʀᴇ́ | 𝗠𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮 𝗫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant