Confusing Summer (Oh Sehun)

Chapitre 19

                                                     🎵NIve - Tired🎵

Fleurie. Oui, c'était le mot. Le bureau du docteur Jo était devenue une sorte de jungle, qui n'avait rien à voir avec son ancien bureau sobre et digne d'un professionnalisme. 

- Pourquoi ?

- Pourquoi pas. 

- Ma mère vous y a obligé ?

- Totalement. 

Je me doutais bien. Je n'étais pas psychologue, mais je connaissais assez le docteur Jo pour savoir qu'il n'était pas quelqu'un qui changé du jour au lendemain. Ahn Eun Yi avait frappé une nouvelle fois. Mon père m'avait raconté comment elle avait transformée son appartement dès qu'il l'avait invité chez lui. Et bien sûr comme mon psychologue, il n'avait pu rien dire. 

- Courage, elle n'est vraiment pas facile par moment. 

- Vous savez ce n'est pas la première femme que je rencontre, et comme de par hasard elles sont toutes pareilles. 

- Vous savez comment les choisir... 

Il hocha de haut en bas sa tête tout en soupirant. Il se mit à côté de moi, il me proposa une tasse de thé que j'acceptais. 

- J'ai bientôt fini mon récit de mes vacances, l'informais-je.

- Ce qui signifie que la mort d'April arrive aussi.

J'acquiesçais seulement. Je ne pensais pas que j'arriverai à ce moment tragique aussi vite. Je pensais que j'avais encore du temps pour me préparer mais non, à la prochaine séance j'aurai fini ces tragiques vacances. 

⎡ Depuis cette soirée, je voyais April distante. Elle n'osait pas m'approcher malgré le fait que je faisais comme s'il ne s'était rien passé. Parce qu'après tout rien ne s'était passé. Je n'avais juste pas voulu détruire notre amitié en faisant une connerie. 

Il me restait seulement deux semaines à passer sur cette île paradisiaque. Ce jour-là, j'avais décidé d'aller à la plage vu que les pluies avaient cessez depuis trois jours. Il fallait à tout prix que mon bronzage reste jusqu'à mon arrivé en Corée du Sud. Il n'y avait pas beaucoup de monde sur la plage pour mon plus grand bonheur. Je n'allais pas être importuné par des cris d'enfants ou encore des couples qui se mettaient à proximité de personnes célibataires afin de se prélasser devant eux, pour bien accentuer leur solitude. Non, là, la plage était monopolisée par les célibataires tel que moi, et j'en étais ravi. 

J'avais pu avancer dans un livre français nommé Petit Pays, que j'avais pu acheter en France. Je ne connaissais pas l'histoire des pays Africains, en général. Celui-ci m'apprit beaucoup sur la guerre ethnique au Rwanda qui amena au génocide. Mon français était vraiment bancale du fait que j'avais abandonné cette langue à cause du travail, mais surtout parce qu'elle était difficile à apprendre (je n'avais jamais autant ramer avec une langue que celle-ci). Même avec mon correspondant que j'avais pu avoir au lycée, je n'ai pu réussir à parler le français couramment comme je l'aurais voulu. Heureusement pour moi que la lecture n'avait jamais été vraiment un problème bien que certains mots ne me disaient rien du tout. Néanmoins, j'étais ravi de pouvoir lire ce bouquin et le déguster page par page sans me soucier des copies qui m'attendaient. 

Une silhouette s'assit à côté de moi me coupant dans ma lecture. J'eus un petit sursaut en la voyant. Je ne m'attendais pas à ce changement à vrai dire. Ses beaux cheveux longs jusqu'aux fesses étaient maintenant jusqu'aux épaules. Son blond miel avait laissé place à un noir corbeau qui ternit son visage.