Le mystérieux messager. (Âme sœur)

10. (Lemon)

Je sentais ses lèvres chaudes sur ma peau, la même sensation qui m'avait envahie quand nous étions tous les deux dans le magasin, m'envahie à nouveau. Je n'avais pas besoin d'hésiter sur le fait d'avoir d'étranges suçons de couleur bleu demain...

J'étais assise entre les jambes de Killer, sur le lit, il se tenait derrière-moi, ses mains se glissaient sous mon pull caressant mes seins qui n'avaient plus de soutien-gorge, je préférait le retirer, maintenant que nous étions seuls à la maison. Il avait sa tête dans mon cou, continuant de me couvrir de baisers, tandis que je sentais déjà ma culotte être mouillée.

« Ki... Killer... »

Il retira lentement ses lèvres de mon cou, pour venir murmurer à mon oreille.

« Tu sais que nous sommes seuls... J'ai envie de t'entendre, comme la dernière fois... »

« Mais... Mais si ils reviennent ? »

Je ne pouvais pas m'empêcher d'être nerveuse, ce n'était plus ma première fois mais...

« Luna. »

Killer s'arrêta et tourna mon visage vers lui.

« Je peux leur envoyer un message, pour leur dire de ne pas rentrer tout de suite si tu veux, je veux que tu sois à l'aise... »

Comment faisait-il pour toujours savoir, comment calmer mes peurs ?

Dès qu'il eut envoyé son message, Luna se mordit la lèvre et osa essayer quelque chose à son tour.

Elle poussa Killer contre les oreillers et le chevaucha. Celui-ci fut légèrement surpris par sa force, mais agréablement. Il se redressa un peu, afin de pouvoir retirer sa chemise et Luna enleva son pull, pour l'ajouter à la pile de vêtements sur le sol. Elle pouvait déjà sentir le sexe de son amant se dresser, alors qu'elle était assise au-dessus de son entrejambe.

Luna devait avouer, que cette positon avait quelque chose de satisfaisant. Les yeux de Killer brillaient de luxure, son visage était rouge, descendant jusqu'à son cou. Il semblait retenir chaque muscle de son corps, pour ne pas lui sauter dessus. Luna sourit et se pencha vers son visage, à quel point pouvait-elle le taquiner ? Si il était capable de lui faire du bien, elle le pouvait tout autant.

Les mains de Killer se posèrent sur ses hanches et descendirent jusqu'à son fessier, commençant à descendre la ficelle de sa culotte. Leurs lèvres entrelacées, Luna passa ses mains dans la douce chevelure de Killer, s'arrêtant parfois, pour descendre ses lèvres sur son cou et trouver son endroit sensible.

Mais quand ses dents effleurèrent sa peau, et qu'il frissonna en laissant échapper un soupir, elle sut qu'elle était sur la bonne voie.

« Luna... Luna... »

« Oui ? »

« Est-ce que... Je peux te toucher ? »

Les mains de Killer étaient sur ses fesses non couvertes, caressant avec douceur sa peau et effleurant ses plis sensibles...

« Oui... »

Killer la fit basculer et retira son boxer, avant de revenir vers elle et ses bras accueillant, il l'embrassa une nouvelle fois, avant de descendre une de ses mains vers son clitoris tandis que son autre main caressait son sein droit.

Luna ferma doucement ses yeux, tandis qu'un souffle saccadé s'échappait de ses lèvres.

« N'oublie pas de respirer... »

Elle le regarda tendrement et tandis une main vers lui, Killer abandonna son sein pour tenir sa main et placer des baisers rassurants, dans sa paume, pendant qu'il accélérait avec ses doigts, il en entra un, puis deux... De petites larmes coulaient sur sa joue, mais elle n'avait pas mal, c'était si bon d'aimer... De sentir aimée.

« Killer... Je... »

« Vas-y, fais-le ma lune... »

Son corps trembla et elle fronça les sourcils, elle n'avait pas peur de la tête qu'elle faisait à ce moment là, car le regard que Killer lui donnait, envie de se montrer... Personne ne l'avait jamais fait se sentir aussi bien.

**

Son dos retomba sur le matelas et Luna fit de son mieux pour reprendre son souffle.

Les mains de son amant l'aidaient à se détendre, pendant qu'il caressait son corps endolori. Mais soudain, Luna sentit quelque chose palper contre sa jambe et releva là tête. Il semblait que quelqu'un d'autre avait besoin de soins...

En se redressant Luna partie prendre un préservatif, avant de rejoindre Killer.

« Tu sais... Si tu es fatiguée... »

« Killer. »

Luna plaça ses mains de chaque côté de ses joues, de nouveau à califourchon sur lui.

« Je t'aime... Et je sais que tu m'aimes, mais tu n'as pas à cacher ce que tu veux ou ce que tu ressens pour moi. Tu peux me le dire... Si tu fais ça pour moi, moi aussi, je ferais en sorte de te faire plaisir, je n'ai pas envie qu'on fasse uniquement ce que je veux... »

En descendant lentement, elle se plaça juste au-dessus de sa pointe, plaçant ses mains de chaque côté de ses hanches, plongeant son regard dans le sien.

« ... Je suis toute à toi... »

Murmura t-elle à son oreille.

Ils s'embrassèrent et lentement Killer pris les choses en main, attendant qu'elle s'adapte à nouveau à sa taille avant de remonter ses hanches. Luna s'accrocha à ses épaules, ses seins rebondissaient à chaque poussé, se frottant contre son torse, Killer la fit basculer sur le lit, leurs mains entrelacées, alors que chaque poussée devenait plus rapide et désespérée, chacun criant le nom de l'autre plus fort.

« Killer !!! »

« Luna !!! »

Luna vint encore une fois ses parois se resserrant autour de Killer, ses tremblements firent jouir l'homme, qui était lui aussi en extase...

Il vint reposer sa tête contre sa poitrine, écoutant les battements du cœur de sa femme, elle vint caresser ses longs cheveux et sourit en sentant qu'il ne s'était pas encore retiré d'elle...

« Killer... »

« Laisse-moi encore un peu. Je veux rester là... »

Luna rigola silencieusement, en descendant ses mains pour frapper ses fesses.

Killer grogna, en plongeant sa tête plus profondément dans ses seins.

« Et tu dis que Kid agis comme un enfant ? »

« Ne parle pas de lui maintenant... »

Grogna t-il contre sa peau.

« Tu veux dire... Que je ne dois pas parler de Kid pendant que tu es toujours en moi ? »

Killer se redressa soudain, faisant la moue. Il sortit enfin de sa petite amie et jeta le préservatif avant de regarder Luna, avec un sourire sournois.

Elle n'eut pas le temps de fuir, qu'il l'avait déjà attrapée et condamnée avec une punition de chatouilles.

« KILLER ! TRICHEUR !!! »

« Ton corps est toujours sensible ? »

Demanda t-il en sachant très bien la réponse, attendant de s'être suffisamment vengé pour s'arrêter.

Il la ramena ensuite contre lui et remonta les couvertures, au-dessus de leur corps nus.

« ...Tu sais que je vais devoir rentrer chez moi ce soir... Je n'ai plus de vêtements maintenant. »

« Reste... Si on ne sort pas, tu n'as pas besoin de vêtements. »

« On a déjà dit qu'on était malade aujourd'hui pour ne pas aller en cours, je ne sécherais pas encore... »

« Tu aimes les cours plus que moi. »

« Tu es une mauvaise influence... Et moi qui croyais que tu étais le plus sérieux. »

Ils rigolèrent ensemble, se rapprochant un peu plus, pour s'endormir confortablement, pendant que les premiers flocons de neige, tombaient sur la ville.