Chapitre 3

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Lorsque nous arrivâmes devant chez eux, je fus impressionnée par l'immeuble dans lequel ils vivaient. De style ancien, il avait beaucoup de cachet. Rien que la cage d'escalier était plus grande que l'appartement que je partageais avec Charlotte. Pierrick ouvrit la grande porte d'entrée en bois de leur appartement situé au troisième étage. Sans un seul mot ni un seul regard de plus, il disparut vers le fond du couloir. La porte que j'entendis claquer me fit comprendre qu'il n'était pas heureux de ma présence chez eux. Jérémy n'en tint pas cas. Il m'attira vers une autre porte qui était celle de sa chambre.

— Il a un souci ton pote ou quoi ? lui demandai-je.

— Oublie-le, m'ordonna-t-il en m'attirant à lui.

Il colla ses lèvres aux miennes. Son baiser se fit pressant et je pus ressentir toute son envie de moi. Il était impatient et brulait de désir. Il attrapa le bas de ma robe et la passa par dessus ma tête d'un geste rapide. Il ne voulait clairement plus perdre de temps. N'ayant pas pu mettre de soutien-gorge avec ma robe dos nu, je me retrouvai en culotte devant lui. Ses lèvres avides toujours sur les miennes, il me serra contre lui. Ses mains se baladèrent sur mon corps pour en découvrir ses reliefs. Je pus sentir son excitation grossir et pointer vers moi sous son pantalon. Il me fit reculer petit à petit, jusqu'à ce que mes mollets entre en contact avec son lit. Il fit un pas de plus ce qui me déséquilibra et je tombai à la renverse sur le matelas. Il s'agenouilla devant moi et entreprit de défaire mes chaussures. L'une après l'autre, il me les retira. Il m'attrapa une jambe et déposa un baiser à l'intérieur de ma cheville. Tout doucement ses lèvres remontèrent le long de ma jambe. Lorsqu'il arriva sur la peau sensible de ma cuisse, je me laissai complètement aller en arrière et profitai des sensations qu'il me donnait. Le petit coup de langue qu'il me donna dans le plie de l'aine, à la limite de la culotte, me fit sursauter et gémir. Il poursuivit son chemin sur mon ventre et passa entre mes seins avant d'aller s'enfouir dans mon cou. Calant la bosse de son excitation sur mon intimité, il fit reprendre à nos corps la danse sensuelle commencée un peu plus tôt. S'amusant à me faire gémir à chaque coup de hanche, il m'embrassait à pleine bouche. Attrapant mon sein, il me le malaxa un instant avant de passer son pouce sur mon téton cherchant à le faire pointer. Il y parvint très facilement et s'en saisit alors entre ses lèvres pour le titiller du bout de la langue et me faire gémir encore plus fort. J'entrepris alors de défaire les boutons de sa chemise. Impatient, il se redressa et retira rapidement lui-même chemise et pantalon. Je ne pus m'empêcher de baver devant son corps d'apollon. Rien n'était plus sexy pour moi, qu'un homme musclé en boxer. Il attrapa ma culotte et la fit rejoindre la pile de vêtements déjà par terre. Sa tête disparut entre mes jambes et son souffle chaud me fit gémir avant même que sa langue ne me touche. À l'aide de ses pouces, il écarta les lèvres de mon intimité pour avoir un meilleur accès à mon bouton secret. Il en connaissait parfaitement l'emplacement et le fonctionnement. Sa langue exerça la juste pression pour me transporter de plaisir. Lorsqu'il introduisit un doigt en moi, je ne pus retenir mes gémissements. Bougeant au même rythme que sa langue, son doigt fit des mouvements d'avant en arrière. Rapidement, je sentis le plaisir monter en puissance. Ma main agrippa alors fermement ses cheveux pour qu'il ne me laisse surtout pas aux portes de la jouissance. Mais il n'avait clairement pas l'intention de s'arrêter. Il s'acharna à me faire perdre la tête et me fit exploser comme jamais. Je me contractai à plusieurs reprises autour de son doigt qui ne cessait de se mouvoir en moi. Jérémy était incontestablement doué.

— Stop arrête, le suppliai-je à bout de souffle alors qu'il ne lâchait toujours pas mon bouton devenu beaucoup trop sensible.

Il rigola et s'arrêta. Je lâchai ses cheveux et le laissai revenir à mon niveau. Le sourire satisfait qu'il arborait m'indiquait qu'il avait parfaitement conscience du plaisir immense qu'il venait de me donner. Il m'embrassa et me fit gouter ma jouissance sur ses lèvres.

Vrai gentil, Faux méchant (en auto-édition)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant