Chapitre 27. Mackenzie

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Laure est aller aux toilettes, sa fait environ 30 minutes qu'elle y est. On ne me l'a fait pas, elle me prend vraiment pour une idiote. Si elle croit que je n'ai pas remarqué les yeux doux qu'elle faisait au barman qui par la même occasion à étrangement disparus. Pas besoin d'être devin. Elle à bien raison, si je pouvais, je ferai pareille, mais un certain Tenner ne m'en empêche. Je suis tellement pompette, je crois même l'entendre. Je suis pathétique !

- Mackenzie...

Non ! Là je n'ai pas rêvé. C'est bien sa voix que je viens d'entendre. Comment est-ce possible ?!

Je redresse la tête. Je ne sais pas si c'est l'alcool, en tout cas il est là, assis, à quelque mètre de moi. Pour confirmer que je ne suis pas folle, j'amène ma main sur ce que je suppose être Tenner, je me met sans plus tarder à tâter son visage, effectivement, c'est lui. Prenant conscience de mon geste plutôt déplacer, je retire aussitôt mes doigts.

Le temps reste suspendu quand mes yeux rencontre le sien, je m'enferme dans une bulle où seulement lui peut y pénétrer. L'effet qu'il produit sur moi n'a pas changé. Tenner fait resurgit mes sentiments, qui étaient enfouis au plus profond de mon cœur. Son regard ténébreux, ses lèvres, son sourire...m'ont terriblement manqué. Je suis attiré par cet homme, c'est indescriptible, il sait comment s'y prendre, c'est injuste.

Subitement mon cerveau déraille, je reçois un électrochoc qui me ramène 8 mois en arrière, la bulle dans lequelle nous étions éclate. Je ne réfléchis pas et me lève de mon tabouret.

Je dois fuir cette endroit.

- Mackenzie !

Je cours à toute vitesse cherchant désespérément la sortie. Je pleure. Je me sens faible, impuissante, il est pas fait pour moi, mais mon cœur pense le contraire.


L'aire frais me fait du bien. Ce moment que je redouté tant, est arrivé. Je n'arrive plus à poser de sentiment sur ce que je ressens réellement, je n'arrive plus à sortir de mot qui réchauffe le cœur. J'arrive à saturation. J'ai envie de vomir, vomir mes tripes ses sentiments dont je n'arrive pas à parler. Je me rends compte que Bennett me tenait dans la paume de sa main. Je ne veux plus entendre encore l'un de ses mensonges. Je sais que je ne suis pas la première à qui il fait de beau discours, d'ailleurs, j'en ai marre d'être son trophée ! J'aimerais à mon tour le brisé. Parfois je me surprend encore de me dire que je suis pitoyable de l'aimé autant.

Une sensation agréable se colle contre moi, cette odeur que j'aime tant ce dissipe dans l'aire. Bennett. Rien que lui peut me faire cet effet.

- Regarde moi mon ange.

Sa voix résonne comme d'un appel de détresse.

- S'il te plait.

Avec la peur au ventre, je me retourne. Nos yeux ne se quittent plus, je peux y lire du chagrin. Sans que je m'y attendais, Tenner m'enveloppe dans ses bras. Je suis prise au dépourvu, mes membres reste figé.

- C'est bien toi...

Un liquide glisse sur mon épaule. Il pleure ?

- Tenner...

Non, je ne me fait pas un film, Tenner est réellement en train de pleurer. Qu'il l'aurait cru ! Je ne sais plus quoi penser, je le connais assez pour savoir qu'à cet instant, se ne sont pas des larmes de crocodile. Tenner ne ferai jamais un tel cinéma. Je mettais promis de ne plus jamais aimé, de tout effacer de cet amour et recracher se poison au goût de trahison. De le voir ce soir aussi mélancolie, efface comme par magie le mal qu'il à pu me faire. Instinctivement, je resserre mes bras autour de lui, j'ai peur, oui, peur de le perdre de nouveau.

- Alors mon chou on m'oublie déjà.

Une voix aiguë sortie de nulle part nous sort de notre étreinte. Une femme qui est digne d'une prostituée se tient devant nous, son décolleté plongeant et sa jupe courte me confirme que c'est bien une salope. Son regard ne quitte pas Tenner. Ils se connaissent ?

- Tenner mon chou, le patron souhaite te voir.

J'ai ma réponse.

- J'aimerais rentré avec toi et achevée ce que nous avons commencé.

Je regarde Tenner, celui-ci fronce les sourcils. Je comprends enfin. Je me suis faite, pour la énième fois, passer pour une idiote. Tenner est un très bon menteur, il se remet jamais en cause, à la long son attitude est de pire en pire. Tenner ne changera donc jamais ? Je m'en vais ignorant ses personnes qui m'insupporte.

- Mackenzie !!!

Éloigne toi vite de lui Mackenzie ! Cet homme n'est pas fait, et ne sera jamais fait pour toi.

Je suis dans le club à chercher Laure pour qu'on s'en aille. J'essaie de me frayer un chemin parmi la foule. Où est ce qu'elle est merde ! Je suis tellement hors de moi, je n'ai pas remarqué Tenner qui me suivait.

- Mackenzie !!!

Il peut crié autant qu'il veut, sa ne m'arrêtera pas.

Je pars me caché dans les toilettes. C'est sûr qu'ici il ne me trouveras pas, dû moins je l'espère.

Sa fait 20 minutes que je suis enfermée dans les toilette. Sa y est ! Je crois que je l'ai semé.

J'allais sortir quand un bruit assourdissant stop mon geste, je me referme aussitôt à l'intérieur.

- J'ai envie toi.

Cette voix... Oui c'est bien la nana de tout à l'heure.

- Dégage j'te dis !

Merde ! Bennett. C'est trop tentant. Je pousse à peine la porte et jette un œil à la scène. Qu'elle conne je fais. Bennett ouvre une par une les portes. Fait chié !

- Tu cherches quoi depuis tout à l'heure ?

Il lui reste deux portes avant qu'il me découvre. Putain !

- Sa ne te concerne pas !

- Se ne serai pas cette fille. Je crois que je l'ai vu s'en aller.

Bennett s'arrête aussitôt.

- T'es sûr de toi ?!

Elle aquiesce cette Menteuse ! Bennett passe une main nerveusement dans ses cheveux. Je le sens si vulnérable. La nana s'approche de lui telle une tigresse, elle ne s'arrête pas là, elle se frotte à lui, se qui m'énerve. Tout part trop vite quand cette pétasse pose ses lèvres sur celle de l'homme que j'aime. Mon cœur est déjà brisé, il manquait simplement le coup de grâce, voilà qui est fait. La douleur est à son maximum. J'allais refermé la porte quand j'entends un hurlement.

- Mais t'es cinglé toi !

Je crois rêvé, Tenner à repousser la nana que je considère de folle allié.

- Je suis offusqué, c'est la première fois que ça se produit !

- Dégage putain ! Rien que t'entendre j'ai la migraine !

- C'est pour cette femme, j'en suis sûr ! Le plus grand criminel amoureux ! Qu'il l'aurait cru.

- Oui je l'aime cette femme putain ! Et alors ?

Hein ?!

- Elle à bien de la chance.

Pétasse !

- C'est moi qui à de la chance. Mackenzie est une femme exceptionnelle, pour rien au monde je l'a trahirai de nouveau, et encore moins avec une garce dans ton genre, et aucune autre d'ailleurs !

À ses paroles, mon cœur qui était frigorifié, s'enflamme de bonheur. Je ne sais pas les raisons qui ont pousser Tenner à me trahir, je sais simplement qu'il m'aime, cela est suffisant pour que j'efface tout. J'était convaincu que de pardonner à Tenner relevé de l'impossible. Aujourd'hui je regarde Tenner sans haine, il est pardonner de ses fautes. Je suis libérée.

Tenner Bennett - Tome 1(Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant