Chapitre 5. Mackenzie ✔️

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La peur me ronge lentement. Tenner impose un pouvoir terrifiant et l'exerce comme bon le semble. Je n'y échapperait pas, il va empoisonné mes jours, et mes nuits seront polluer. Chacune de mes cellules tressaille d'effroi. Tenner à cet effet boomerang qui revient à me surprendre chaque fois qu'il montre son côté taré. Je réfléchis beaucoup trop, ce n'es pas bon pour mon moral. J'observe longuement le plafond noirâtre. L'endroit est autant sinistre que l'âme de Tenner.

À la suite d'un cauchemar je me réveille en sursaut. Dans mon rêve Tenner m'embrasser passionnément. Je me sens mal, honteuse et coupable. J'essaie d'enlever ses images indécentes, mais il est difficile de pensé à autre chose, ce rêve me donne plus envie de vomir. Répugnant ! Je suis comme un animal en cage, aucune issue, je perds toute espoir et pleure encore et encore. Tenner entre dans la chambre sans prévenir. J'ai du mal à me contenir et vais dire la première chose qui me passe par la tête.

— Épargne moi ce regard condescendant !

— Ta la langue bien pendue. Si j'étais toi je la mettrai en veilleuse.

— Ou sinon quoi ?!

Tenner pique une colère et me frappe avec une ceinture. Ma tête vacille sur le côté. Les larmes menace de coulé, je m'abstiens de telle manière que je pince les lèvres.

— L'insolence est un affront que je n'accepte pas. Tu seras à....

— Va te faire foutre !!!

J'aurais dû me taire. Tenner ne gère plus ses émotions et laisse extérioriser sa rage en se montrant agressif. Il balance sur le mur tout ce qui se trouve sur son passage. Brusquement il empoigne mon visage avec un rictus effrayant. D'un geste inopinée Tenner me gifle sans retenu. La douleur est intense, que j'ai la joue en feu.

— Va jusqu'à là bas et retourne toi face au mur ! Faut croire que personne ne t'a mis au parfum concernant mon état mental.

Tenner dit ses mots en même temps qui caresse mes seins et mes fesses alors que je ne suis pas consentente. J'ai envie de lui cracher au visage, par manque de courage je ne fais rien.

— Mes antécédents avec les femmes sont pas beau à entendre. Contrairement aux autres hommes, je ne cherche pas à séduire ni à plaire, j'impose mes choix et mon pouvoir en abusant sexuellement des femmes, mais avec toi c'est différent, tu mérites à ce que je fasse durer le plaisir.

Abusé des femmes reste un tabou fort. Je comprends désormais que cet homme est le mal incarné. Je ferme un moment les yeux, la réalité me rattrape quand j'entends le bruit strident d'une chaîne s'entrechoquer.

— Enlève ton haut !

Je m'exécute sans rechigné et retire mon tee-shirt. Je n'ose pas regardé Tenner et fixe le sol.

— Tu vas tâter de mes foudres !

Je reçois le premier coup...

Faite qu'il me tue sur le champs, je ne le supporterai pas longtemps. La douleur que je ressens n'est comparable avec aucune autre.

Second coup de chaîne...

J'agrippe le mur comme une bouée de sauvetage. La force de Tenner est impressionnante. J'ai mal, je souffre, mais à aucun moment je ne lui montrerai ma faiblesse.

J'attends le troisième coup, bizarrement, rien ne vient. La porte qui est faite de bois et une poignée en métal émet un grincement criard. Dès que Tenner quitte la pièce, mes genoux faiblit, directement je tombe par terre.

Je ne sais plus quel jour on est. Je me perds dans le temps. Je n'ose plus faire un mouvement de crainte d'attirer les foudres de Tenner. Mes paupières deviennent lourdes, je suis épuisée, mentalement, que physiquement. Je tente de gardé les yeux grands ouverts, mais la fatigue l'emporte.






J'ouvre péniblement les yeux et regarde autour de moi. J'ai l'impression d'être dans un mauvais films. Je me redresse vivement mais regrette sans tarder mon geste, une douleur effroyable se répand dans mon dos.

Je ressens à l'instant une grande haine à l'égard de Tenner. Je dois dépassé ma douleur et en faire une force. Je ne suis pas le genre de personne qui se laisse facilement abattre. Je suis une battante ! Et Tenner va le payer cher !

Des voix provenant de l'extérieur attise ma curiosité. C'est très tentant, cependant je reste prudemment dans mon coin et fait semblant de dormir. J'entends la porte s'ouvrir et des bruits de pas. C'est certainement lui.

— Mackenzie... c'est l'heure de se réveiller.

À ma plus grande surprise Tenner emploie un ton mielleux, pour quelqu'un d'aussi mauvais, c'est à se poser des questions. Il devient étrangement tactile, Mon corps se raidit quand je sens ses doigts glisser dans ma chevelure, à cet instant précis je désire le giflé, de peur qu'il s'en prenne à moi, je laisse faire.

— Mackenzie réveille toi.

J'obéis et ouvre les yeux, un bâillement s'échappe de ma bouche. Tenner reste là, telle une bête curieuse, me regardant fixement droit dans les yeux. Il cherche sans doute à deviner mes pensés, dommage, mais la porte de mon âme est scellé.

— Je t'ai apporté des vêtements propre et un plateau garni de nourriture, je l'ai posé sur la commande là bas... Essai de manger un bout.

Nous sommes ennemis où cas où il aurai oublié. Je n'es pas le temps de comprendre ce qui se passe, Tenner quitte précipitamment la chambre.

Tout ça m'a l'air vraiment appétissant. Je préfèrerais mourir de faim plutôt que d'avaler cette nourriture. Je me sens souillé, sali. J'ai besoin d'un bon bain pour remettre mes idées en place. Je prends les vêtements et part m'isoler dans la salle de bain.

Sa était un véritable calvaire de me laver. Quand l'eau c'est glissée sur ma peau, j'ai ressenti une immense brûlure se propager dans mon dos. Le plus étonnant est que j'ai trouvé une petite boîte de soins parmi les vêtements. C'est d'une grossièreté ! Et puis comment veux t'il que je me soigne, il croit vraiment que mon bras peut aller jusqu'à mon dos. Un chef de gang peut être, mais un chef très con.

En revenant dans la chambre je remarque Tenner assis sur le lit, je ne le porte aucune attention et continue à me brosser les cheveux.

— T'es prête ?

Qu'il aille au diable !

— Tu n'a rien mangé, t'aime pas le poulet ?

— Laisse moi seul... s'il te plaît.

— Comme tu voudras.

J'aurais dû m'enfuir dès que j'en avais l'occasion. Je sens un vide en moi. Jamais rien ne sera plus pareil.

J'ai les pieds en compote. Sa fait plus d'une heure que nous marchons en fil indienne dans une immense forêt. Tenner est supposé être le boss et il n'a même pas de bagnole, la honte. Trois hommes hyper baraqué sont joint à nous, les copies conforme d'Arnold Schwarzenegger, Rocky Balboa, et Jean Claude van Dam. Je ne sais pas où nous allons, pour être honnête sa n'a plus d'importance, quoi que je fasse, je suis foutu de tout façon.

BAM ! BAM ! BAM !

Je regarde en direction de Arnold et de Van Dam, ses derniers s'écroulent par terre, je sursaute quand je remarque Rocky hurlé de douleur, il vient d'être touché. Face à se bain de sang je suis tétanisé. Tenner agrippe mon bras et me pousse vers l'avant.

— Cours, ne t'arrête pas ! J'te suis.

Je cours digne d'une athlète, je suis à fond dans ma lancée quand un cris perçant m'arrête net.

— Aaaaah !!!

Je constate Tenner à terre, la jambe en sang. C'est une occasion qui ne se représentera pas deux fois. Simplement dans son regard je perçois de la détresse. Je tourne la tête vers la liberté, puis vers mon bourreau.

Qu'est-ce que je fais ?

Je le regretterez sûrement et avance rapidement en direction de Tenner. Un autre coup de feu retenti. Je passe rapidement le bras de Tenner autour de mon cou, nous devons rapidement partir. Sauvé Tenner malgré lui, c'est quasiment de la folie. J'ai pris un gros risque, je suis pas sûr de l'assumer.

Tenner Bennett - Tome 1(Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant