Chapitre 3. Mackenzie ✔️

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La nuit dernière j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir. J'ai vérifié des centaines de fois que les portes et fenêtres étaient bien verrouillés. Mon cœur s'arrêtait de battre chaque fois que j'entendais un bruit. Je croyais Tenner était tapi là, quelque part dehors, à attendre le bon moment pour entrer et venir me tué. Au petit matin mes pensées partaient dans un délire contradictoire. Quel homme ! Dans tout son élégance et son charisme, Tenner possède une aura qui suscite ma curiosité. Rare sont ceux qui arrivent à transpercé mon âme, pourtant j'ai l'impression qu'il est née avec cette capacité à mettre tout le monde dans sa poche, moi la première. Je dois me reprendre, c'est un chef de gang bon sang ! Si je ne veux pas perdre mon boulot je dois impérativement me ressaisir.

Après une dure mâtiné à faire du ménage je m'allonge dans la baignoire et laisse mon corps glisser dans l'eau chaude. Lorsque j'immerge la tête sous l'eau la fatigue et le stress s'évaporent comme par magie. Sans crié gare Tenner entre dans mes pensées. Je me surprends à apprécier les images que mon cerveau envoient. Cet homme ne réagit pas comme d'autre le ferais. J'aimerais occupé son esprit, pénétrer son âme. Mon cœur s'active davantage, il bat à une vitesse plus rapide que la normale. Mes émotions varient beaucoup, parfois intense, je me surprend à penser qu'il y a du confort dans ma vie, mais pas assez d'aventure. Plus cet interdit est fort, plus le fantasme devient obsessionnel. Avec Tenner sa foirerait à tout les coups. Aucune fille n'a réussi à avoir son coeur, je ne vois pas pourquoi j'y échapperai. Je sens encore son regard effleuré chaque parcelle de ma peau. Je ne maîtrise plus rien et quitte aussitôt la salle de bain. Je prends un élastique et rafistole une queue de cheval à la va-vite. Une fois habillé je rejoins le salon quand subitement la sonnette de la maison retentit. Je récupère automatiquement mon arme.

— C'est qui ?!

— Ethan. Tu peux m'ouvrir doudounette ?

Le soulagement que j'éprouve me donnerait presque envie d'ouvrir la porte. J'ai bien dit "presque."Quand Ethan me nomme "doudounette" je suis moins réceptif. C'est pas de cette façon que je vais retombé dans ses bras.

— Arrête de m'appeler comme ça !

— D'accord chéri, ne t'énerve pas.

Décidément, Ethan n'aura rien compris.

— Casse toi l'amie !

— Bébé j'ai oublié un tee-shirt, ouvre moi s'il te plaît.

Après tout le mal que cet homme m'a fait, la porte restera fermé.

— Tu me manque Mackenzie...ma vie à perdu de sa valeur sans toi.

Je suis pas forcément mauvaise, quand on à eu la cœur brisé, difficile de reprendre confiance en soi. Notre rupture à été tellement douloureuse, je ne veux plus jamais aimé de nouveau.

— J'essaie d'arranger les choses, contrairement à toi qui à l'air d'avoir tourné la page.

J'ai décidé d'aller de l'avant. Je veux montrer à Ethan que sans lui je m'en sors comme un chef. Cette histoire m'a laissé des séquelles psychologique. Ethan tente désespérément de recoller les morceaux. À sa place je passerais à autre chose. Si je lui donne une seconde chance, j'en aurai tiré aucune leçon.

— Tu m'as trompé avec ma meilleure amie ! Je ne te pardonnerai jamais !

Même si parfois il faut accordé son pardon, je n'y arrive pas. Je fais un bloquage sur le passé. Je me suis donnée à fond dans cette relation, et voilà le résultat. Notre mariage s'est terminée brutalement. J'ai perdu une amie, et un mari. La douleur est encore présente des mois après. Je n'es pas eu le choix autre que de me relevé. Tout le monde se retrouve un jour à terre, je vais pas m'apitoyer et pleuré, surtout pour des hommes dans son genre. Il serait temps que Ethan fasse sa vie avec l'autre pimbêche, qu'on clore enfin l'histoire. Moins je le vois, mieux je me porte.

— Tu ne trouvera jamais un homme qui t'aime autant que je t'aime ! Si t'avais pas ton nez fourré dans le boulot, rien tout ça serait arrivé.

Je vais corrigé le tire, c'est facile de se victimiser. Même quand il est en faute, Ethan continue à jouer du violon.

— Quand on aime on ne fait pas souffrir cette personne Ethan ! Quand le divorce sera prononcé, j'espère ne plus te revoir !

— Okey. Je vais laisser le temps faire son travail, je repasserai la semaine prochaine.

À travers le juda je vois Ethan rebrousser chemin. Il peut venir autant de fois qu'il veut, je ne partage plus les mêmes sentiments qu'avant, il y a un point de non retour, quelque chose s'est cassé. Quoi qu'il tente, je resterai sur ma position.


Aujourd'hui c'est mon jour de repos, j'ai opté pour des habits simple. La matinée débute devant une bonne série policière NCIS. Je suis hyperdéconnecter au monde réel, quand mon cellulaire se met à vibrer, j'ignore l'appel et augmente le volume de la télé.



La météo n'es pas favorable. Il pleut à pierre fendre, pas moyen de mettre un pied dehors. Alors que je m'ennuie, mon téléphone fixe signal un appel. Je décroche sans réfléchir et pose le combiné à mon oreille.

— T'étais où bordel ! J'ai essayé de t'appeler sur ton portable.

— Désolée j'étais sortie.

Un petit mensonge ne fait pas de mal.

— Qu'est ce qui se passe ?

— Allume vite la télé et met les info. Ici nous sommes tous dans la panique !

J'espérais un peu de répit, ce n'es visiblement pas pour aujourd'hui. Dès que j'appuie sur le bouton power, la pression monte.

— Les policiers met tout en œuvre pour retrouver Tenner Bennett, qui depuis 09H ce matin s'est évadé du bus qui devait le transférer à la prison Rikers Islande. Une chasse à l'homme est donc lancé...

Ma gorge se noue, mon rythme cardiaque s'accélère. Un sentiment désagréable envahi tout mon être. La télécommande me glisse des mains. Mon cerveau est débranché, en mode off. Comment est-ce possible ?

— Mackenzie ? T'es encore là.

— On est dans la merde.

— C'est si peu de le dire.

TOC ! TOC TOC !

Mon regard dérive forcément vers la porte. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un mauvais pressentiment.

— J'te rappellerai plus tard.

Je raccroche sans qu'il n'est le temps de parler.

J'avance sur la pointe des pieds et me transforme en petite lopette. Si mes collègues me voyaient, ils n'en croiraient pas leurs yeux. Je ne pensais jamais dire ça, j'aimerais sincèrement que se soit Ethan sur le palier. Mon regard fixe la porte au même moment que mon arme pointe le loquet.

— Je vous conseille de partir, où bien j'appelle la police !

Je transpire de partout. J'éprouve de la honte quand je remarque des auréole sous mon bras. Lorsque d'un coup j'entends des détonations, un climat de peur envahit mon corps. Je prends mes jambes à mon cou et m'enfuis à toute vitesse. Je cherche une cachette en vain. Dès que je franchi une porte, une main agrippe violemment ma queue de cheval. Je me débat férocement, rien à faire. La bouche de l'individu effleure mon cou, tandis que la lame d'un couteau glisse lentement sous ma gorge. 

— La vie est un jeu de hasard, et chacune de tes décisions t'on orienté vers moi. Prépare toi à subir les conséquences.

Tenner Bennett - Tome 1(Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant