{30} : Dylan O'Brien (Commande de Summer_Sangster)

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Imagine : Nous sommes le 17février, au début des vacances d'hiver, et ça fait deux jours que tu t'ennuie seule chez toi. A part regarder ta série préférée, Teen Wolf, en boucle, tu n'as encore rien fait et tu commences déjà à déprimer. Alors que tu regardes pour la deuxième fois la saison quatre de TW, ton téléphone se met à sonner. Ce sont tes amis.

- Allô ?
- Salut Stacy ! Dis, ça te dit qu'on se voit tous cet aprèm ?
- Avec plaisir, je m'ennuie comme pas possible !
- Ahah nous aussi donc on se disait qu'on pouvait sortir. Cinéma ou patinoire ?
- Cinéma ! Il y a un film qui a l'air top au ciné et je patine aussi bien qu'un éléphant d'Afrique !
- En fait c'était une question piège, on va à la patinoire, on a déjà voté de notre côté et la patinoire fait l'unanimité ! En plus on en fait qu'en hiver ! Désolé...
- Ah... Bon ben d'accord...

Vous convenez d'une heure et d'un lieu de rendez vous, puis tu raccroches, dépitée. Tu n'exagérais pas au téléphone, tu n'es pas une bonne patineuse. C'est même un euphémisme pour dire que tu tiens tout juste debout sur des patins ! Néanmoins, tu ne veux pas rester enfermée chez toi et tu ne vas pas aller au cinéma toute seule. Alors tu te lèves du canapé et vas te préparer. Tu commences à t'habiller normalement avant de changer d'avis et d'enfiler une paire de collant sous ton jean, et plusieurs épaisseurs de hauts. Tu es certes assez résistante au froid, mais tu te dis qu'avec des épaisseurs, ça amortira tes chutes. Heureusement que tu es assez mince, ainsi tu ne ressembles pas à un bibendum même avec plusieurs couches ! Tu regardes par la fenêtre, et vois la neige tombée. Tu es très heureuse, car l'hiver est la saison que tu préfère, tu adores regarder la neige tomber, et quand tout le paysage est recouvert de blanc.
Une demi-heure plus tard, alors que tu es toujours dans ta salle de bain, tu remarques l'heure et te rends compte que tu es en retard. Tu te dépêches, sautes dans tes chaussures, et pars en courant.

- J'y vais maman, à toute !
- D'accord mais sois prudente, et ne cours pas, ça gli...

Avant qu'elle ne termine, tu claques la porte et piques un sprint pour attraper le bus qui t'amènera rejoindre tes amis. Alors que tu penses avoir rattrapé ton retard, tu sens tes pieds commencer à partir sans toi en dérapage incontrôlé sur le verglas. Juste avant que tu ne t'écrases les fesses par terre, quelqu'un t'attrape par le bras et te redresse d'un coup. Le souffle court à cause de ton sprint, tu redresses la tête vers ton sauveur. Tu es immédiatement subjuguée par son regard. Il est hypnotisant, et très chaleureux. Avec les flocons sur son bonnet, il ressemble à une vision de rêve, et tu peines à en détacher ton regard. Il semble être dans le même cas que toi, il a le souffle court et ne te quitte pas des yeux. Consciente d'être trop près de lui, tu t'écartes alors qu'il te tient toujours, et de nouveau tu te sens partir en arrière, sauf que cette fois, il tombe avec toi sans pouvoir garder l'équilibre. Contrairement aux films, il ne tombe pas sur toi avec grâce, le nez à deux centimètres du tien, mais s'affale sur toi en perpendiculaire. Il se redresse immédiatement, honteux, tout comme toi.

-Excuse-moi !

Vous avez parlé en même temps et vous vous souriez, très gênés. Il fait tellement froid dehors qu'il est très couvert, et tu ne vois que ses yeux marrons, rieurs, tandis que le reste de son visage est recouvert par une écharpe. Tu attends avant d'ouvrir la bouche en voyant qu'il est sur le point de parler.

- Ça va, je ne t'ai pas fait mal ?
- Non ça va t'inquiètes pas !
- Je suis désolé, je n'ai pas réussi à rester debout la deuxième fois !
- Au moins tu as essayé, pas la peine de t'excuser, c'est moi qui ne suis pas douée !
- Je n'irai pas jusqu'à dire pas douée, juste tu semble ne pas avoir le sens de l'equilibre .

Tu ris, rouge tomate. Il a raison, tu ne tiens pas bien l'équilibre, et tu as soudain honte de t'être affalée sur le sol devant un garçon de ton âge, surtout qu'il semble pas mal du tout. Il a les yeux d'un marron très doux, et des yeux rieurs qui te mette tout de suite à l'aise. Tes yeux se posent sur ses mains, et tu remarques qu'il a des grandes mains, comme tu les aimes. Alors que tu en es là de de ton analyse, il reprend la parole.

Imagine... {FERMÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant