Imagine... {FERMÉ}

{6} : Newt (Commande de Léa)

📛🚨Contenu à caractère sexuel🚨📛

À savoir : Teresa n'a jamais existé.

Imagine : tu vies dans le Bloc depuis maintenant près d'une semaine, pourtant, les Blocards ne t'apprécient toujours pas. Ils t'ont enfermé dans le Gnouf et seul Newt et Thomas viennent te rendre visite de temps en temps. Ils sembleraient qu'ils soient les seuls à croire que tu es quelqu'un de bien.
C'est dure pour toi de ne pas pouvoir vivre comme le autres et de ne pas pouvoir les aider. Tu es pourtant sûre que tu pourrais leur être utile.
Un soir, alors que tu viens de t'endormir, la porte de ta prison s'ouvre et une silhouette massive apparaît devant toi. Tu sais que ce n'est pas l'un de tes amis. Alors tu commences à paniquer. Tu ne te sens pas capable de te défendre contre un garçon, tu es bien trop faible. Alors dans un réflexe idiot, tu te réfugies dans un coin.

-Pourquoi tu as peur de moi ?

La voix résonne et tu reconnais qui se tient là : c'est Gally.
Il fait un pas vers toi, tu tressailles. Pourtant, tu essayes de rester courageuse et examine les lieux pour trouver un moyen de sortir, au cas où les choses deviendraient dangereuses.

-Je ne te ferais pas de mal Léa. Je t'apprécie tu sais.
-Alors pourquoi tu m'as fait enfermée ici ?

Ta voix n'est pas aussi assurée que tu le souhaiterais.

-C'était mieux pour tout le monde. En particulier pour toi. Je veux te protéger tu sais.

Il est maintenant devant toi et te caresse les cheveux.

-En te faisant mettre ici, je savais que personne ne te toucherait. Être une fille dans un monde de mec, ça apporte toujours des risques.

Tu ne vois pas son visage mais tu sens qu'il sourit. Il parle comme un fou et tu n'arrives pas à savoir si il est sincère ou non. Pourtant ton instinct te dit de fuir.

-Je ne pensais pas en revanche que Newt allait s'éprendre de toi, même enfermé dans cette cage.

Son ton devient dur et sa main quitte tes cheveux. C'est l'occasion parfaite pour lui échapper. Sans qu'il ne s'y attende tu relèves violemment le genou pour l'atteindre à l'entre jambe. Il se plie de douleur et tu en profites pour partir en courant. Tu sors du Gnouf et cherches une direction où aller. Mais il est trop tard, Gally est déjà derrière toi et encercle ta taille avec un bras pour te soulever de terre. Il jure et s'apprête à te remmener dans la prison alors que tu te débats.
Dans la nuit, tu vois une silhouette familière s'approcher : Newt ! Tu t'époumones pour attirer son attention. Ça marche. Il court en boitillant.
Gally panique et te lâche en voyant Newt arriver. Tu tombes lourdement au sol pendant qu'il s'enfuit en courant.

-Léa ! Comment tu vas ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Son visage inquiet se dessine devant toi.

-Ça pourrait être pire...

Tu te frottes le coccyx en te relevant avec l'aide de Newt.

-C'était Gally ?
-Oui, mais...
-Je vais le tuer !

Son visage se teinte de colère, tu ne l'as jamais vu ainsi.

-Mais non. Il ne m'a rien fait et il est parti.
-Il a tout de même voulu te faire de même.
-Oui, mais c'est fini. On le punira plus tard.
-Très bien, mais dans ce cas, je reste avec toi jusqu'à ce que ce soit fait. Je ne veux pas qu'il t'approche encore.

Tu souries à sa gentillesse et te blotties contre son torse en le prenant par surprise. Il ne sait pas trop comment réagir mais finit par te rendre ton étreinte en posant sa joue sur le haut de ta tête. Cette position est agréable.
Tu lèves la tête vers lui et tu es surprise par la proximité de vos visages, vos nez se touchent presque. Tu es attirée par ses lèvres qui te semblent si douce. Et comme si il lisait dans tes pesées, il se penche vers toi et t'embrasse.
Depuis le début tu te sens étrangement attirée par lui, même lorsque tu ne le connaissais pas encore. Mais tu ne pensais pas que c'était réciproque. Vous êtes proche certes, cependant, tu pensais qu'il ne te voyait que comme une amie, il s'avère que non.
Le désir monte peu à peu en toi, au fur et à mesure que votre baiser devient passionné. Tes mains passent sous son t-shirt et tu sens ses légers muscles se tendre. Il s'éloigne soudain de toi.

-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Tu fronces les sourcils, vexée.

-Et pourquoi ?
-Parce que cela reviendrait à profiter de ta faiblesse.

Tu es définitivement vexée parce qu'il vient de se passer. Tu lui tournes le dos et retourne vers le Gnouf.

-Léa !

Il te rattrape par le bras et te fait tourner vers lui.

-Je ne veux juste pas agir comme Gally.
-Mais ce n'est pas pareil. Toi, je t'apprécie et tu ne me veux pas de mal.

Il baisse la tête.

-C'est sûre que je ne voudrais jamais te faire de mal.
-Alors il n'y a pas de raison pour que tu me repousses.
-Je ne te repou...

Tu ne le laisses pas finir et colles de nouveau tes lèvres contre les siennes. Cette fois, il ne te repousse pas quand tu essayes de lui enlever son t-shirt, au contraire.
Tu recules jusque dans la prison en l'entraînant avec toi. Vous fermez la porte en vous regardant, les yeux pleins de désir.
Lorsque vos lèvres se retrouvent, vous vous laissez prendre par la passion et il vous en faut peu pour finir d'ôter le reste de vos vêtements.
Le lieu n'est peut être pas le plus romantique au monde, mais ça ne te dérange pas car tu es avec lui. Avant ce moment, tu n'avais jamais réagis à quel point tu tenais à lui.
Vous vous allongez sur la banquette bien qu'elle ne soit pas confortable et il t'embrasse le cou alors qu'il est sur toi. Doucement, tu le sens venir en toi. Il est délicat et c'est agréable de savoir qu'il se préoccupe de ce que tu ressens.
Ses mouvements lents font accroître ton désir et tu enfonces tes ongles dans son dos lorsqu'il accélère.
Son souffle se fait lourd sur ton épaule et tu sens que son plaisir va atteindre son maximum.
Tu poses de nouveau tes lèvres sur les siennes mais le baiser ne dure pas longtemps car tu jouis. Quelques minutes après, Newt fait de même avant de s'allonger à ton côté.

-Tu es la meilleure chose qui est pu arriver au Labyrinthe.