Citrus fanfictions ( Proposez à l'adoption pour réécriture complète )

Chapitre 2: Cœur brisé?

Voilà une semaine que Mei était revenue, la vie des deux demis-sœurs reprenait petit à petit son cours comme ci Mei n'était jamais partie.
Mais Yuzu trouvait que Mei agissait de manière étrange depuis la veille. Elle se renfermait à nouveau sur elle même.

- Mei? Tu es prête? Demanda Yuzu qui était déjà en uniforme.
Mei sortie de la chambre quelques secondes plus tard.
- C'est bon, on peut y aller. Répond la cadette en passant devant Yuzu sans même croiser son regard.

Sur le chemin de l'école, elles croisèrent Momokino Himeko qui vint les rejoindre en courant.
- Bonjour Momokino-san! La salua Yuzu avec avec son habituelle bonne humeur.
Pour toute réponse, cette dernière lui grogna après et salua Mei.
- Bonjour Mei-Mei ! Ronronna t'elle en se collant à son amie d'enfance.

- Yuzuchi ! Taniguchi arrivait par derrière et passa son bras par dessus les épaules de Yuzu et lui colla ensuite un gros bisous sur la joue.
- Harumin, te voilà enfin ! S'exclama la blonde en faisant un câlin à sa meilleure amie.
Les deux amies marchaient à quelque mètre derrière Mei et Momokino, cette dernière avait l'air aux anges depuis le retour de Mei.

- Qu'est-ce qui ne va pas Yuzuchi ? S'inquiéta Harumi en voyant la tête que faisait son amie.
- Bonne question Harumin...

La journée passa lentement pour Yuzu qui se demandait ce qui pouvait bien tracasser Mei ces derniers jours. Elle ne lui avait presque pas adressée la parole depuis la veille et ça rongeait la blonde de l'intérieur.
Elle ne la croisa pas de la journée et décida d'aller la voir au bureau du conseil des élèves. Elle fit alors quelque chose qui n'était pas dans ces habitudes, elle frappa à la porte avant d'entrer et tomba sur Momokino.
- Aihara Yuzu, je suis occupé, qu'est-ce que tu veux ? Grogna t'elle en regardant la blonde avec suspicion.
- Pardon Momokino-san mais as-tu vu Mei?
- Elle devait voir le directeur tout à l'heure et je ne l'ai pas revue depuis. Répondit-elle, agacée.
Yuzu la remercia et fila directement au bureau du proviseur.
Ce dernier l'invita à entrer après qu'elle ait frappée. Il lui tournait actuellement le dos et regardait par la fenêtre.
- Excusé moi de vous déranger grand-père mais je cherchais Mei, on m'a prévenue qu'elle serait ici, encore pardon pour le dérangement. S'excusa Yuzu qui s'apprêtait à repartir.
- Reste, nous avons à parler toi et moi.
Yuzu avait un mauvais pressentiment au sujet de leur futur conversation mais entra quand même dans le grand bureau.
Le proviseur tourna ces yeux violet vers Yuzu qui se sentit se ratatiner devant ce regard dur. Il avait les yeux de la même couleur que ceux de Mei, mais la similitude s'arrêtait la.
- Toi et moi savons très bien ce qu'il en est dans le fond. Dit-il en s'asseyant derrière son bureau.
- Heu... à quel propos?
- J'imagine que tu as deviné que Mei n'était pas vraiment amoureuse de toi n'est-ce pas ?
Yuzu était bouche-bée, elle s'attendait à tout sauf à ça.
- Co... que voulez-vous dire ?
- J'ai eu une longue conversation avec Mei tout à l'heure, elle m'a confiée qu'elle regrettait sa décision d'annulation de mariage.
- Je ne... je ne comprends pas grand-père, de quoi parlez-vous ? Demanda t'elle, la panique commençant à s'infiltrer par tout les pores de sa peau.
- J'ai présenté à Mei un nouveau prétendant aujourd'hui, une personne très importante et très influente auprès d'une grande société informatique et Mei à acceptée de devenir son épouse.
Yuzu cru que son cœur allait s'arrêter, Mei serait de nouveau partit, après tout ce qu'elles avaient vécu toutes les deux ?
- Non, ce n'est pas possible... c'est un mensonge. Yuzu commençait à avoir du mal à respirer.
- Écoute moi bien, ci tu l'aimes vraiment comme tu le prétend, accepte sa décision. Mei sait où est sa véritable place. Et toi, le sais tu ?
Yuzu claqua ces mains contre le bureau.
- Oui, je la connais ma place et elle est aux côtés de Mei.
Le proviseur lui renvoya un regard noir.
- Ce n'est pas son avis apparemment. Répondit-il d'un ton sec. Un jour elle prendra ma succession et pour cela il ne faut que rien ne vienne entacher notre réputation. Ne sali pas le nom Aihara plus que tu ne l'as déjà fait. Cracha t'il avant de la congédier.

- Bonsoir ma chérie ! Ume allait embrasser sa fille quand elle remarqua ces yeux rougis. Ma puce ? Qu'est-ce... Elle ne put en dire plus, Yuzu s'effondra dans les bras de sa mère, un cri silencieux s'échappa de ces lèvres.

Après avoir passé plus d'une heure à calmer sa fille, Ume réussie à la faire parler.
- Comment ?! Mei-chan aurait fait ça !
- Qu'est-ce que je vais devenir maman ? Pleurait Yuzu qui sentait son cœur s'émietter.
- Ça va aller ma puce, on trouvera une solution. Je vais appeler Shõ et on trouvera un moyen d'arranger les choses.

Plus d'une semaine était passée depuis le nouveau départ de Mei, elle ne venait même plus à l'école et Harumi vit une nouvelle fois sa meilleure amie avoir le cœur brisé et ne savait pas quoi faire pour l'aider.

Yuzu a à plusieurs reprises voulut téléphonée à Mei, mais les mots de son grand-père résonnait encore dans son esprit. 'Si tu l'aimes vraiment, respect sa décision.'
Yuzu se laissa aller à partir de ce moment là, rien ni personne n'arrivais à lui remonter le moral.

Un soir, alors qu'elle était dans sa chambre avec son téléphone à la main, Yuzu hésitait à appuyer sur le nom de Mei. Devait-elle l'appeler ou respecter son souhait ? Alors qu'elle restait avec le doigt en suspend au dessus du téléphone, ce dernier se mit à sonner.
Le nom du correspondant était Mei Aihara !
Yuzu ne perdit pas une seconde, il fallait qu'elle lui parle, au moins une dernière fois.
- Allô Mei !
- ...
-Mei, tu es là ? Répond.
- ... Yu... Yuzu...
Yuzu avait la sensation que quelque chose clochait, Mei avait une drôle de voix et la blonde décida d'enregistrer l'appel.
- Mei répond moi, qu'est-ce que tu as? Elle pouvait l'entendre respirer difficilement.
- Yuz... u ai... de...
- Je t'entends mal Mei, dit moi ce qui ne va pas.
- Aide... moi, au se... cours.
Le téléphone coupa juste après, Yuzu essaya de rappeler aussitôt mais elle tomba à chaque fois sur le répondeur.
- Mei...