by my side °Naruhina•'Sasusaku°

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Tokyo, Shinjuku 12h30

Hinata Hyûga
18ans

- À plus Hina-chan !

- À plus !

Aujourd'hui j'étais allée étudier avec des collègues de classe parce que les examens de fin trimestre approchaient à grand pas et j'avais besoin d'une moyenne plus haute pour pouvoir avoir mon diplôme car je n'avais pas envie de redoubler en première alors que l'université me temps les bras, heureusement pour moi je connaissais une personne qui s'entendait bien avec le premier de la classe et elle avait réussi à nous organiser un groupe d'étude pour les examens ce qui me rassurait un peu plus.

- Hyûga-san tu as tout compris tu ne veux pas que je te réexplique une chose ?

- C'est bon.

Mais je dois avouer que je n'avais pas du tout changé depuis l'enfance même si ma vie était beaucoup plus rose je ne me sentais pas à ma place peu importe l'endroit, j'avais toujours cette impression d'être une étrangère dans ce monde étrange et à cause de ça je n'arrivais toujours pas à me faire des amis. J'avais toujours l'air ailleurs, le visage triste et un sourire fade Sacha avait beau me dire qu'avec une mine pareil je ne trouverai jamais de petit ami mais je n'en avais pas besoin de toute façon, j'avais toujours été plus heureuse seule...

- Tu veux que je te raccompagne ?

- Tu dois encore prendre le bus pour Chuo alors que moi je vais à Shibuya donc ne t'inquiètes pas.

- D'accord on se voit lundi, avait-il dit avant de traverser la rue.

- Oui...

Avant de rentrer je faisais toujours un long détour parce que je n'aimais pas trop l'ambiance qu'il y avait et je préférerais rentrer plus tard pour ne pas avoir à m'infliger tout cela car bien que je m'entends bien avec ma sœur c'est toujours très compliqué avec mon père et cette histoire de remariage avec une beaucoup trop jeune, je n'aimais pas me mêler des affaires des autres et cela pour que les autres ne se mêlent pas des miennes mais les gens adoraient porter leurs attentions sur moi mais dans le mauvais sens.

Mon téléphone s'était mis à sonner dans mon sac à dos mais je savais qui c'était et je n'avais point envie de répondre alors je l'ai laissé sonner jusqu'à épuisement tout en marchant dans la rue pour regagner mon chez moi et comme à chaque détour je m'arrêtais dans un restaurant de Yakisoba avant de rentrer car j'adorais la cuisine des restaurants de Shinjuku, j'avais envie de rentrer le plus tard possible aujourd'hui car je ne savais pas pourquoi mais je ressentais comme un besoin de m'éloigner de la maison mais mon père n'était pas de cet avis alors le téléphone se remit à sonner mais cette fois j'y ai répondu.

- Allô père...

Je parlais toujours d'une triste et monotone car je n'arrivais toujours pas le considérer comme un père ou quoi que ce soit de familiale je le voyais plutôt comme un dictateur assoiffé de pouvoir et de contrôle qui voulait contrôler ma pauvre vie sans importance, ce n'est pas non plus comme si j'avais le choix tout ce que je pouvais faire rester la petite fille obéissante et parfaite que je m'efforçais de faire paraître mais au fond je n'étais qu'une coquille vide...

- Où es-tu ?

Il avait toujours l'air froid et hautain avec moi comme si il avait une dent contre moi je savais très bien pourquoi il ne m'appréciait pas bien qu'il essayait de faire paraître le contraire aux yeux des gens mais je n'étais pas dupe, je savais maintenant beaucoup de choses et de simples paroles d'amour ou de réconfort ne m'atteignait plus j'étais comme privée de tout sentiment.