Racket

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Mardi

Je me levai à 6h, pour changer un peu. Je me préparai lentement. Puis je partis en avance de chez moi. Je marchai assez vite et j'arrivai devant le collège tôt. Mais malheureusement, je n'étais pas la seule à attendre. J'aurai voulu courir. Mais c'était trop tard. Jean vint vers moi et il me dit:

''Tu voulais aller où ?''

Je répondis:

''Partout, du moment que tu n'étais pas là''

''Ahah ! J'adore ton humour ! Allez viens, on va au bar. Tu as le temps non ? De tout façon tu es obligée.''

Je le suivai, avec un peu de crainte. Il ne commanda rien. Et nous nous installîmes sur un sofa. Il commença à m'embrasser. Comme d'habitude je le repoussai. Puis il me fixa et me frappa légerement. Il me dit:

''Vu que tu ne veux jamais de mes avances, tu vas me payer pour que je ne fasse pas pire. Mais ne t'étonnes pas si je continue à essayer de t'embrasser ou autre. Tu m'atires tellement...''

''Mais non ! Pourquoi, je te payerai ?''

''Suis moi.''

Jean m'entraîna derrière le bar. Il me fixa longuement puis il poussa au sol, je tombai, il me roua de coups, je m'étais mise en boule pour éviter d'avoir trop mal. Puis quand il eut fini il me dit:

''Relèves-toi, aie l'air normal et recoiffes-toi.''

J'obéissai. Puis il me dit:

''Donc, tu me donnes... 5€ aujourd'hui. Si tu les a pas je viens ce soir chez toi et tu me les donnes.''

Je répondis:

''Je... les ai !''

Il m'entraîna de nouveau dans le bar. J'avai mal de partout. J'ouvrai mon sac et lui tendissai, d'une main tremblante, un billet de 5€. Il me dit:

''Merci. Je voudrai... La même somme après demain. OK ?''

Il me lança un regard menacant. Je fis signe que oui avec ma tête. Jean quitta alors le bar. Moi je commandai rapidement un verre de coca, en essayant de retenir mes larmes. Le serveur me dit même:

''Vous êtes sûre que vous allez bien Mademoiselle ?''

Je lui souriai et j'hochai la tête de la manière la plus convaincante. Puis je le payai avec les 2€ qui me restait. Je soupirai. Comment allais-je faire pour me payer un milkshake après les cours ? Je sortai du bar et je vis Marc. Je courai vers lui et je re trébuchai pour m'éclater à ses pieds. Il éclata de rire et il m'aida à me relever en disant:

''Arrête de tomber à mes pieds ! Ca devient gênant ! Haha ! Rien de cassé ?''

J'avai deux plus mal à cause des coups données par Jean mais je me tus et je lui dis:

''Non, non ! Et crois pas que je fais exprès !''

''C'est ça !''

Nous éclatîmes de rire puis je rentrai dans le collège avec Marc qui m'avais pris la main pour pas que je tombe. Je souriai en voyant tous les regards qui se tournaient vers nous. Puis je lâchai subittement la main de Marc, il m'interrogea du regard et je lui chuchotai, juste:

''Marco..''

Il comprit. Et Marco me vit. C'est donc lui qui vint à ma rescousse. Tandis que Marc partait avec ses amis. Mais tout le monde continuait de me fixer, moi et Marc. J'entendai quelques murmures:

''Elle trompe Marco !''

Je dis alors à Marco, quand nous fîmes un peu plus loin:

''C'est un peu chiant...''

Le blog d'une chute libreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant