Le vrai début des soucis ...

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Mardi 21 Octobre

On était donc en Angleterre ! Yeah ! Ce matin, je me suis réveillée avant Marc j'ai sauté sur le lit et je me suis mise à chanter. Il s'est réveillé, à pris un coussin, me l'a lancé dessus et il m'a dit:

''PUTAIN TU CHANTES TROP MAL !''

Je lui souriai et je me laissai tomber sur lui. Je lui dis:

''Moi, JE DIS QUE JE CHANTE MAL MAIS JE T'AIME !''

''OK MOI AUSSI JE T'AIME !''

''POURQUOI ON CRIE ?''

''TU AS COMMENCE !""

"Ha oui c'est vrai... Bonjour mon amourrrrr !''

Je l'embrassai. Il me prit dans ses bras. Et il se leva. J'étais toujours dans ses bras. Il partit dans la salle de bain fit couler un bain et je lui dis:

''Tu peux me poser ?''

Il rigola et il me dit:

''Oui...''

Et il me mis dans le bain. Je criai. L'eau était froide ! BWA ! Et lui, Marc, il était MORT DE RIRE ! Je le regardai et il me tendit sa main. Je lui fis un joli sourire et je l'attrapai. Mais... Je le tirai de toute mes forces vers moi. Donc il tomba dans le bain à côté de moi. On se regarda, et on éclata de rire. Quand on sortit du bain, je me déshabillai face à lui, je n'avai plus trop honte, c'était mon copain, comme même. Et lui, il fit pareil. On se rhabilla comme même assez vite. Puis je l'embrassai et il me fit un baiser sur le front. On partit ensuite, dans la salle à manger commune à tout l'hôtel. On y mangea des bons pancakes avec du bacon, du raisin... C'était extrèmement bon et après je ne pus plus rien manger. Puis on partit. Marc me dit:

''WHA ! On a trop bien manger.''

Je lui souriai. Et puis on marcha un peu partout dans Londres. Puis soudain, je reconnu un visage. Juste un visage. Je me reculai un peu. Marc m'attrapa par le bras et il me demanda:

''Quoi ?''

Je répondai:

''Rien...''

Il me regarda avec un air sévère et je lui souriai. J'aurai pu tout lui dire et ça m'aurait tout évité... Tout vraiment tout. Je souriai gentiment et on continua notre route, vers LUI vers le début de mes soucis. Je fixai Marc, allait-il le remarquer ? Non, il est aveugle. Je pensai qu'on allait le contourner mais non. On continua, on fonça vers lui. Marc vit un magasin. Et il me dit:

''Ho ! Attends ! Je veux voir ce qu'il y a dedans. Tu m'attends là ?''

Je répondai:

''Non, je viens...''

''Mais Jess' il y a plein de magasins ici, regarde ! Allez va voir ce qui te plaît on se retrouve à l'hôtel dans deux heures. Bisous.''

Il m'embrassa sur le front. Je lui souriai mais j'étais anxieuse. Je voulai rentrer à l'hôtel. Maintenant. Je me retournai, Marc était parti et lui non, il m'avait vu ? Je ne sais pas.. Je marchai rapidement dans une allée. Il n'y avait plus personne. Je regardai mes pieds en marchant le plus vite possible. Mais j'entendis un bruit. Et là je le vis. Je voulai courir, il fallait que j'aille soit à droite, soit à gauche... Je fonçai à droite. Cul de sac. Je ne pouvai plus fuir. Il s'approcha de moi. Et il me dit:

''Alors. On essaie de fuir ?''

Je répondai:

''Laisse moi...''

''Non, non. Ca fait un mois...''

''Tu m'as mise dans une sorte de coma et après tu oses réclamer ça !?''

''Et oui. Une promesse est une promesse...''

''S'il te plaît... Je ne veux pas...''

''JE M'EN FOUS QUE TU LE VEUILLES OU PAS !''

''Mais... Non... S'il te plaît... Je t'en supplie...''

''Bah quoi ? Je t'ai laissé le temps de le faire avec ton copain. A moins que tu n'es pas osé...''

''Je... Non... On s'aime mais on l'a pas fait...''

''Tu avais un mois. Voilà, ton temps s'est écoulé..''

''N... Non...''

''Si.''

Il s'avança vers moi. Je le regardai. Je pleurai. Il s'avança encore un peu, me plaqua contre le mur et posa sa main sur ma bouche. Il ne voulait que personne ne nous entende. C'était risqué, même dans un cul de sac. Il me déshabilla, j'essayai de me débattre mais je n'avai plus la force ni le courage. Je fermai juste les yeux et je pensai très fort à Marc. Mes larmes coulaient deux fois plus. Quand je rouvrai les yeux, il avait fini de me déshabiller et il tira son pantalon. Je retenai ma respiration, et je refermai les yeux. J'évitai de penser à ce qu'il me faisait. Je ne veux pas donner de détail... C'est compréhensible, j'ai déjà du mal à tout expliquer. Je ne sais pas combien de temps ça à durer, mais quand il a finit, il s'est vite rhabillé, m'a regardé, m'a fait un clin d'oeil et m'a dit:

''Surtout tu fermes ta gueule sinon tout le monde saura que tu es une pute, si c'est pas déjà le cas.''

Il partit enfin, en courant. Je me rhabillai assez rapidement, je tremblai. Je me laissai glisser contre le mur et je pleurai. Il m'avait fait mal. Et il m'avait détruite... Je pleurai, beaucoup. J'avai l'impression que j'allai pleurer toutes les larmes de mon corps. C'était censé être le meilleur voyage de ma vie, mais tout avait été gâché, par sa faute... J'espère que vous avez compris de qui il s'agit car je n'ose plus écrire son nom... Je regardai ma montre. Ca faisait plus de deux heures. Je me relevai, essayai de sécher mes larmes et j'avançai. J'avai mal... Je retenai toutes mes larmes. Parfois, des passants se retournaient et me regardait. C'est sûr que une fille, qui a les cheveux à moitié en bataille et qui a les larmes aux yeux, c'est pas banal... Je me recoiffai avant d'entrer dans l'hotel. Je séchai un maximum mes larmes. Et je montai les escaliers. Quand ma main se posa sur la poignée, je pris peur... Si il voulait le faire et qu'il remarquait que je n'étais plus vierge ? Il me prendrait pour une pute, lui aussi... J'ouvrai difficillement la porte, et je remarquai que j'avais perdu mon sac. Une merde en plus... Marc était assis sur le lit, inquiet. Quand il me vit entrer, il se jeta sur moi et dit:

''Ma belle ! Où tu étais ? J'ai eu peur ! Qu'est-ce que tu as ? Tu pleures ?''

Je ne pouvai plus retenir mes larmes. Elles envahissaient mes joues et s'écrasaient sur le sol. Marc me releva ma tête et je ne savai pas quoi lui dire, si je lui avouai tout... Non... Cette fois-ci il ne me mettrerai pas dans le coma, il me tuerait... Je lui dis, alors:

''Mon... Mon sac... On l'a volé... J'avai plein de trucs dedans... Snif...''

Il m'embrassa et il me dit:

''C'est pas grave. Va te prendre un bain, détends-toi. J'appelle la police.''

Je partai dans la salle de bain et je me déshabillai avant de me mettre dans le bain. Et c'est là que je le vis. Le rasoir... J'hésitai... Il me procurait sûrement un bien fou... Je le pris et je me traçai une ligne. Sur le haut du bras gauche. Je ne voulai pas le faire trop bas... Je verrai... J'avai raison, il me fit du bien. Un peu de sang coula, mais je m'en fichai. Je le reposai, ensuite à sa place et je sortai du bain. Je mis un peignoir et je partai voir Marc. Dès que je le vis je me remis à pleurer. Il était si beau, il s'inquiétait toujours pour moi ! A ce moment là, il était en conversation téléphonique, en anglais. Il avait appeller la police... Heureusement, il ne m'avait pas vu pleurer une nouvelle fois. Je re rentrai dans la salle de bain et je mis un T-shirt à manches longues avec un mini-short. Marc arriva et il me dit:

''Un passant leur à envoyé un sac. C'est le tien. Tu l'as juste perdu en fait... Pas grave. Restes là, je vais le chercher.''

Il m'embrassa sur la bouche. Ca me fit un peu peur, et je reculai. Il me lança un regard interrogateur puis il partit. Qu'est-ce que j'étais conne... Je me lançai sur le lit et j'essayai d'écrire sur mon blog. Là, ça fait une heure que j'écris, c'est tellement difficile. Marc n'est toujours pas rentré. Alors je vais aller essayer de dormir.

Je sais, ma vie est bizarre. Ca ne me servait à rien de tout vous racontez mais au moins, je l'ai dis à 'quelqu'un'.

Le blog d'une chute libreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant