Chapitre 7

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L'émission venait de se terminer et Léo les attendait dans les coulisses avec certains ingénieurs du son ou JRI avec qui elle avait sympathisé. Étienne était assez pressé de la rejoindre puisqu'après ils allaient manger ensemble, rien que tous les deux. Il lui avait prévu une belle surprise après le repas. Il est sûr que ça va lui plaire. Il voulait absolument que tout soit parfait, et ça allait l'être.
Après s'est fait démaquiller, il rejoint Léo.

Étienne: bonsoir mademoiselle.

Léo: oh bonsoir mon cher!

Étienne: tu es prête à y aller?

Léo: yep laisse moi deux minutes, le temps que je dise au revoir à tout le monde.

Le brun lui tendit son bras et elle s'accrocha à ce dernier. Ils parcourent les couloirs afin de trouver leurs amis et leur souhaiter une bonne fin de soirée. Une fois que ce tour fut effectué. Les deux se dirigèrent vers la voiture afin de se rendre là où ils allaient manger.
Avant de démarrer la voiture, le brun prit la parole.

Étienne: Léo, j'aimerais que tu mettes ça.

Il lui donna un bandeau.

Étienne: je veux que la surprise soit entière.

La blonde ne rechigna pas pour le mettre. Elle a une totale confiance en Étienne.
Une trentaine de minutes plus tard, le brun arrêta la voiture et fit le tour pour aider Léo à descendre. Ils étaient dans le 17ème arrondissement. Mais ça, Léo ne le savait pas encore.

Étienne: tiens toi à moi pour marcher. Il risque peut-être d'y avoir des trous.

Léo: des trous?

Étienne: oui, des trous.

Léo: si ça n'avait pas été toi ce soir, j'aurais pensé que tu es un psychopathe qui veut ma mort.

Étienne: qui te dis que je ne suis pas un psychopathe?

Léo: t'es trop mignon pour en être un.

Le brun rougit encore une fois. Il avait envie de l'embrasser. Là. Maintenant. Tout de suite. Toucher ses lèvres avec les siennes. Lui voler un baiser. Rien qu'une fois. Sentir son corps dans ses bras. La serrer fort. Sentir sa tête sur son torse. Sentir ses douces mains dans sa chevelure brune.
De plus, elle était si belle ce soir. La blonde était passé par chez elle avant de rejoindre l'émission en métro. Elle avait choisit une robe rouge longue près du corps avec un joli décolleté. Cela n'était pas vulgaire sur elle. La robe soulignait juste ses belles formes et son charme. Elle avait accompagné sa tenue avec une paire de talons, ce qui l'a rendait plus grande. Pour une fois, elle avait la même taille qu'Etienne a trois centimètres près.
Mais il ne pouvait pas. Il ne voulait pas faire quelque chose avec elle sans savoir ce qu'elle voulait vraiment. Sans savoir si elle en avait envie aussi. Sans attendre son consentement. Sans savoir si ses débuts de sentiments étaient réciproques. Il ne voulait pas précipiter les choses. Il voulait faire les choses bien. Même si ça signifie attendre encore des mois avant de commencer une relation, ou quelque chose qui y ressemble.

Étienne: aller d'ici 2 minutes on est arrivé.

Ils étaient tous les deux impatients de cette surprise. Étienne espérait que ça lui plaise. Il c'était donné du mal à tout organiser.

Étienne: nous y sommes.

Le brun lui décrocha le bandeau et une fois que la blonde ouvrit les yeux elle fut soufflée.

Étienne: j'espère que ton repas d'anniversaire va te plaire.

Léo: Étienne c'est... c'est magnifique. Merci.

Elle lui donna un câlin, le journaliste ne se fut pas prié pour l'intensité.
Eleonor avait des étoiles pleins les yeux. Il l'avait emmener au Square des Batignolles où une magnifique table était dressée. Elle avait tout simple l'impression de rêver. Elle qui pensait arriver dans un restaurant sympa, elle ne pouvait être qu'encore plus émerveillée. Il avait mit la barre si haute. Elle n'en revenait pas qu'il ai fait tout cela pour elle.

Étienne: ça te plaît?

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Étienne: ça te plaît?

Léo: évidemment que ça me plaît! Merci beaucoup Étienne.

Il avait gardé un bras dans le dos de la jeune femme et cela ne semblait déranger personne.

Léo: juste, comment on va manger?

Étienne: avec Quotidien ce qui est cool c'est qu'il y a plein de chef qui défile sur le plateau. J'ai sympathisé avec certains. Et il y en a un qui a accepté de venir exprès servir ici.

Léo: tu es surprenant Étienne Carbonnier.

Étienne: j'espère bien l'être encore quelque centaine d'autre fois.

Il lui adressa un clin d'œil foireux et elle éclata de rire.

Léo: je retire ce que j'ai dit, tu es un beauf Étienne Carbonnier.

Étienne: il n'y a pas meilleur compliment.

Il lui tira la chaise pour qu'elle s'installe comme un gentleman l'aurait fait.
Tout le repas avait un aspect très romantique. Au début, la jeune femme pensait que ça la dérangerait un peu. Elle n'avait jamais été une personne très romantique et se moquer facilement de ce genre de repas aux chandelles. Mais elle devait se l'avouer, elle aimait ce repas. La nourriture est excellente, la compagnie l'est encore plus. Étienne voyait dans les yeux de la blonde l'émerveillement et cela lui suffisait. Il avait réussi à l'a rendre heureuse pour une soirée. Et cette soirée n'était pas encore fini.
Il devait être presque minuit et le repas était totalement fini depuis une bonne vingtaine de minutes. Ils discutaient juste de tout et de rien. Il faisait rire la blonde, et il pouvait dire que son rire était le plus mélodieux au monde.

Étienne: au faite je ne t'ai pas encore donné ton cadeau!

Léo: je pense que tu en a fait assez pour moi ce soir.

Étienne: non j'insiste! On a pas 18 ans tous les jours.

Il fouilla ses poches afin de trouver le présent.

Étienne: merde, je crois que je l'ai oublié chez moi!

Léo: tu es un boulet Étienne!

Étienne: vas y fous toi de ma gueule!

La blonde rigola encore a cause du ton faussement vexé qu'il venait d'employer.

Léo: je vais me gêné tient!

Étienne: on fera un crochet par chez moi avant que je te ramène comme ça je pourrais te le donner.

Léo: je ne peut rien te refuser.

Étienne*malicieux*: ah ouiii?

Léo: je ne sais pas ce que tu as derrière la tête mais je suis pas sûr de vouloir le savoir!

Leur partie de rigolade dura encore quelques dizaine de minutes avant qu'ils décident de repartir en direction de la voiture. En bon gentleman, il donna sa veste à sa chère amie qui commençait à frissonner un peu. Il ignorait que ce n'était pas à cause du froid mais à cause de la main du brun qui était, jusqu'à présent, posé en bas du dos de cette dernière.

Sans clésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant