Le prix d'un nouveau monde

La duchesse de Dival - Ezio

J'étais dans ma chambre depuis un peu plus de 4 heures, j'essayai de déchiffrer des livres. Quand madame ma mère m'appela en me disant qu'on avait des invités. Je me levai alors de ma chaise et arrangeai mes cheveux sur mon visage. Lorsque je descendis je vis dans la grande salle deux jeunes hommes. Ils étaient tout deux grands et ils avaient l'air d'être en bonne santé physique. Ils semblaient appartenir à la même famille. Il devait avoir seulement quelques années d'écart. Ils étaient tous les deux bruns. La seule chose qui semblait les différencier était la couleur de leurs yeux, celui qui semblait être le plus âgé avait les yeux ambres, l'autre avait les yeux verts. Ma mère me demanda de les accompagner à la salle de bain. Ils étaient tous deux dans un sale état, l'un d'eux avait même de le boue sur la tête. Ça devait encore être des paysans qui venaient chercher l'hospitalité, heureusement pour eux mon père était absent. Je les ai donc guidés à la salle de bain. Puis je suis descendu. Ma mère m'a ensuite demandé d'aller chercher ma sœur. Je suis donc remonter à l'étage. Je ne vois pas pourquoi mes parents paient des servantes alors qu'ils m'en demandent autant. Mais voir ma sœur me donne toujours le sourire. Je crois que depuis ma naissance c'est la seule qui a dû voir mes dents. Je frappai à sa porte puis j'entrai, comme à son habitude elle étudiait. Je lui ai donc annoncé : « On a des invités mère veut que tu descende ». Elle ne prêta absolument pas attention à ce que je lui avais dit et elle me répondit :

-Pourquoi tu caches ton visage avec tes cheveux ?

-Pourquoi tu caches ton corps avec une robe ?

-Car cacher mon corps ne me dérange par pour voir !

-Eh bien figure toi que mes cheveux ne me gène pas voir.

-Tu devrait donc te rendre facilement compte que tu es ridicule, j'ai compris on n'a pas le temps pour ce débat. Dis à mère que j'arrive.

Je lui répondis par un un long soupire accompagné d'un sourire. Je descendis m'installer autour de la table où mère était déjà assise. Juste après ma sœur nous rejoignit. Au bout de quelques minutes l'arrivée des deux étrangers vint rompre le silence.Propres, ils étaient bien plus différents et distinguables. Ils s'assirent et une fois que ma mère nous eûmes présenté, ils en firent de même. « Les fils du vicomte du chandelier » je ne sais pas comment mère faisait pour être aussi naïve. C'était plutôt les fils du fermier que personne ne connaissait. Les plats arrivèrent, c'était encore de la dinde et des champignons. Pendant que le plus âgé faisait la conversation avec mère et Camille, le plus jeune se conduisait comme une bête qui n'avait pas manger depuis des mois. Camille me lança des regards pour m'inviter au débat. Quel était l'intérêt de parler à des gens dont la conversation était des mensonges de plus en plus grotesques ?Je me suis contenter d'écouter et de regarder ce spectacle digne du théâtre.

Lorsqu'on eu fini de dîner, mère me demanda d'accompagner « Les fils du vicomte du Chandelier » à la chambre d'amis. Je me suis levé et je les ai guidés jusqu'à celle-ci. Pendant qu'on marchait le garçon qui s'appelait Ben n'a pas cesser de me dévisager. Je me suis fait un plaisir de me comporter le plus étrangement possible. Une fois que j'eus fermé la porte j'entendis le lit crier de douleur, l'un d'eux devait s'être installer très violemment sur celui-ci. Cela me confortait dans le fait que l'éducation de ces garçons n'était pas celle d'une vicomtesse.

Je retournai à ma chambre, dans le couloir je croisai ma sœur, elle me regarda et me dit « Tu devrait être compréhensif, il n'ont pas eu ta chance. Tu pourrais écouter ton cœur parfois, il n'y a pas que ton cerveau qui as une intelligence... ». Elle continua son chemin et je continuai le miens. Camille voulait absolument que j'écoute mon cœur mais je en savais même pas si il avait la parole.