amour

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la chaleur de ton corps à côté du mien
j'aimerais t'étrangler mais je m'étrangle face à ta beauté

ange au coeur pourri
comme le mien

quel triste sort que le nôtre
même au cimetière nos tombes seront proches
même dans l'au-delà on pourra se détruire
encore plus (fort)

dans notre relation tu mènes la danse du plus fort
tes pas sont durs, tes gestes tendres puis écrasants
moi je ne suis que le cygne blanc suicidaire
celui qui cache ses armes sous ses ailes si pures
et notre ballet n'a qu'une fin :
la destruction

soyons heureux quelques secondes
pour se faire du mal quelques jours
les heures passent
longues et douloureuses
on s'attire
pour mieux s'anéantir

DOUCEREUX BAISEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant