est

97 22 24
                                    

on se hurle des atrocités sous un ciel orageux
nos corps aussi sont orage et nos gouttes de puie maculent notre visage

cette haine puissante
ce sourire enjôleur
masque sur ton visage
t'es qu'un pauvre bouffon
tu ne me fais pas rire mais pleurer

assiettes qui se fracassent contre le mur
comme ma tête deux secondes après
j'ai
si
mal

sang qui s'écoule lentement
tu sors en claquant la porte, un sourire cruel sur tes lippes
je

te

haï

t'es mon pire rêve et mon meilleur cauchemar
j'aimerais crever ta fierté malsaine sous une pluie de bombes
mais cette guerre nous laisse des traces indélébiles
les armes de nos mots et de nos coups font rage dans le champs de bataille qu'est notre corps
on tombe mais on se relève vite pour heurter son ennemi
(ennemi ou amant, la limite n'est pas définie)

DOUCEREUX BAISEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant