Dans les profondeurs de l'abîme
Il y'a une âme qui brûle et s'abîme
La lumière bleutée transperce le noirEt parfois dans une douce solitude
Quand le désespoir renaît un sombre soir
Les tréfonds gagnent en altitudeL'eau étouffe mes alvéoles
Les abysses sans morale
Exécutent leurs precieuses idolesRien n'est concret
Comment je peux expliquer ?
Alors que même les poèmes sont conditionnésRegardez, je me perds dans la froideur d'un océan
Vous lisez sans réellement s'attacher à ce vent
Qui caresse les pleurs des coeurs innocentsLa feuille est immaculée
Quand ce poème, tombe dans une banalité
Une normalité qui perd peu à peu sa finalitéOui, tout est là
Oui, ca changera
Ou peut etre pas, mais pour l'instant on en est làEssayant tant bien que mal
De trouver la sortie
De ce crasseux et vide dédale
Depuis une décennieLa vie, s'abreuve de la douleur
La mort, s'abreuve du bonheurJe n'ai pas ce talent
Car peu à peu mon sommet s'érode
N'oublie pas le temps
Car pour sa vie, je veux une belle ode
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Les pensées d'Hadès
PoésieIci, mes poèmes comme exutoire d'une souffrance continue. Se dérogeant de tous ces codes et toutes les obligations, je me laisse voguer dans la mer des abimes habitée par les tréfonds. Plus sérieusement, je pose, quand je ressens le besoin, des poèm...