Pendant ce micro camp d'entraînement, régulièrement tu rentrais aux dortoirs avec Bokuto après leurs matchs. Au début c'était par hasard, vous préfériez le même chemin. Un jour en remarquant Bokuto seul sur ce chemin tu lui proposa de rentrer avec lui. Désormais pendant toute la durée du camp d'entrainement (2 semaines), vous partagèrent le chemin du retour au dortoirs ensemble. Les premières fois l'ambiance était très gênante et calme. Aucun de vous deux n'osiez vraiment parler. Bokuto tenait son sac et toi le tien.
Au fur et a mesure des jours et des retour aux dortoirs que vous partagèrent, la parole pris place entre vous. Bokuto et toi discutaient d'abord des matchs et du camp puis doucement vos discussions devenaient plus personnelles et amusantes.
Akaashi avait remarqué que Bokuto ne rentrait plus avec l'équipe et prenait un le chemin qui passait par derrière le gymnase. Le capitaine t'attendait après chaque entraînement. « T'attends qui Bokuto? » Akaashi tenait la porte du gymnase, téléphone en main Bokuto lui répond: « Tninquiète j'vous rejoins après, j'passe de l'autre coté. » Le passeur compris rapidement de quoi il était question. Ces petites "balades" a deux chaque jours semblaient trop courtes et tous les deux vous n'attendiez plus que sa. Même au sein du camp d'entraînement tu passais plus de temps a coté de Bokuto.
Le capitaine est très observateur, il avait remarqué que tu avait souvent froid au mains. Alors quand tu te collais aux radiateurs sur les murs, il n'hésitait pas a s'asseoir a coté pour te tenir compagnie. Dans le fond vous cherchiez juste des prétextes débiles pour passer le plus de temps ensemble. Les moindres minutes étaient soupoudrées de rires, de sourires, le tout edulcoré de sentiments grandissants au sein de vous même.
Dans le car du retour pendant que tu attendait le départ Konoha apparu derrière toi. Il pressa sa paume de main sur ton épaule pour attirer ton attention. « Hey (T/p) j'peut m'asseoir deux secondes a coté de toi? »
« Oui bien sûr vas-y.» Tu pris place sur le siège près de la fenêtre pendant que Konoha pris rapidement place sur l'autre siège. Il soupira avant de continuer « Dit moi, y'a quelque chose entre toi et Bokuto? » ** « Parceque franchement on a l'impression qu'il y a quelque chose entre vous. J'préfère te le demander directement qu'aux autres, t'est la première concernée. » dit-il. D'un coup tu ressentit le sang remonter au niveau de ton visage. Tu pouvais sentir sur ton cou et tes épaules la chaleur qu'émettait ton visage et tes oreilles. Tu décida de la jouer cool et innocente, comme a ton habitude. « Ah non non.. pourquoi? » « Juste comme sa.. j'voulais pas me tromper. Vaut mieux demander non? » Konoha répondit visiblement curieux.
Tu compris rapidement que ta relation avec l'attaquant de l'équipe de volley paraissait proche aux yeux des autres et que Konoha avait des doutes. Tu le remercia d'avoir été venu te poser la question. Par message pendant le voyage tu lui écris:
"merci de m'avoir demandé en personne par rapport a moi et Bokuto et de ne pas être allé demander a quelqun d'autre. Comme je te l'ai dit il n'y a rien entre nous. ((:"
Konoha ta rassuré dans un petit message vocal que tu n'avait pas a t'excuser et que il ne faisait que poser la question.
Tu n'allait pas l'avouer mais cela t'est déjà arriver d'imaginer pendant a peine 1 minute à quoi pourrais ressembler votre relation avec Bokuto si vous étiez ensemble.
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De retour aux cours normaux et au lycée, vos habitudes n'ont pas changer. Cette routine d'accompagner l'un et l'autre a l'entraînement et après ce dernier reste ancrée dans vos habitudes. Pendant la journée c'est a la cantine et aux intercours que vos restez proches; près des radiateurs ou juste faire du pied sous la table a l'autre discrètement. (Akaashi sait, il ne dira rien (: ). Aux entraînements, Bokuto te prête la veste de son uniforme habituel. Pendant les entraînements tu garde son blazer avec toi ou le porte discrètement quand il n'y a personne dans les gradins. Dès que vous sortez et que vous êtes sur le chemin du retour dans le metro, il préfère te donner la veste de son uniforme de volley.
Pour l'hiver, Fukurodani leur a fourni une veste longue au couleurs de l'école et souvent, les soirs de janvier ou de février c'est toi qui l'utilise. Le capitaine préfère garder son blazer.
Rentrés chez vous la communication ne s'arrête pas. De plus en plus vous passèrent des heures a vous envoyer des messages et a tout moment.
Doucement, Bokuto commença a ressentir l'envie constante de recevoir de tes nouvelles. Dès qu'il te voit, il doit être en communication ou en contact avec toi. Sans aucune hésitation. Vos doigts se frôlent régulièrement, les papillons deviennent de plus en plus fréquents dans votre corps. Tu est tellement plus souriante depuis ce camp d'entraînement. Bokuto cherche toujours plus d'excuses et de prétextes pour avoir son regard plongé dans le tiens. L'autre jour, tu avait soif, il n'a pas hésité a te passer sa gourde. Il faisais exprès d'impregner son blazer et sa veste de cologne/déodorant pour que tu puisse apprécier son odeur.
A la moindre blessure ou petite égratinure, il voulait que tu embrasse ses blessures avec comme prétexte "Bisous magique". Puis dans le métro le vendredi soir Bokuto te laissais poser ta tête sur son épaule afin de ne pas la poser sur la vitre sale. Quand il n'y avait personne il insistait pour que tu passe tes doigts a travers sa chevelure poivrée. Après cela ces cheveux n'avaient plus leur forme habituelle. Le gel évacué lorsque tu passais tes mains font que les cheveux de Bokuto tombent plat a la manière de Konoha. C'est en allant a l'épicerie du coin un soir en rentrant que les choses ce sont concrétisés. Dans les allées vides et froides du magasin vos mains ce sont frôlés mais cette fois-ci elles ne ce sont pas ratées. Vois doigts s'enlacèrent tandis que vos bouches refusaient de prononcer quelquoncque mot. Ton coeur était brulant et battait rapidement. Inconsciemment pour calmer cette "confession" vos deux mains étaient caressés par l'index de chacun. Ta tête et le haut de ton corps se rapprochèrent du sien et pour vous c'était synonyme de: « mes sentiments sont réciproques » .
Bokuto pris son autre main la plaçant sur ton menton, il leva la tête pour être sûr qu'il n'y est personne et planta délicatement ses lèvres sur les tiennes. Entre temps tu ferma les yeux. Le baiser n'était que les lèvres de Bokuto qui se posèrent sur les tiennes mais la lenteur de geste et vos sentiments qui brûlaient dans votre thorax rendaient le moment intense.
A ce moment précis seul le bruit des réfrigérateurs autour de vous se faisait entendre.
fin
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