2tendouIIcondescendence

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Tu peut sentir les mèches rouges de Satori à travers tes mains et tes doigts. Elles glissent à chaque fois que tu pose et brosse les mèches de cheveux de ton copain. Satori était endormi, sur tes cuisses, les bras accrochés au canapé et tes jambes. Ta seconde main est posée sur son épaule, elle caresse sa nuque, son dos et trouve chaleur au niveau de ses clavicules. 

La peau au teint pâle du jeune homme contraste avec le noir de son Tee-Shirt. Le tissus assombrissant les zones que tu touchais sans te donner un réel aperçu de la zone en contact avec ta main. Lorsque cette dernière caressa le profil de Satori en passant par ses côtes, il tressaillit, tu observe ses paupières comme tremblantes qui annonçaient le réveil du jeune homme. Tu l'observe quelques secondes encore avant de remarquer que rapidement il ne se réveille pas et retourne vers un sommeil toujours très profond.

Les rayons de soleil qui passaient entre les courts écarts dans les rideaux étaient chauds, ils brulaient presque sur votre épiderme, vous réchauffant. Tu ferme les yeux et laisse ta tête se poser sur le canapé, cette dernière touche le mur légèrement. Le tissu posé en guise de décoration sur ce canapé vous rafraîchi, personne ne l'a salit. Personne ne s'est assis sur ce tissus fraîchement lavé. 

Il n'y a pas de lumière a l'exception de celle du soleil. Le salon est comme tamisé, les rideaux marrons et les rayons du soleil te donnent un sentiment chaleureux et intime. Pendant un instant, tu ne t'imagines pas au milieu de Sendaï mais plutôt en vacances. L'atmosphère est presque soporifique. Si Satori n'était si bien installé sur tes jambes, et par peur de le réveiller dans son sommeil précieux tu décide de ne pas changer de position. Tu réussi à attraper la couverture tombée par terre, elle aussi se fondant dans la pièce par sa teinte beige, presque café au lait. Tu pose délicatement cette couverture sur le jeune homme aux cheveux rouges, pour cela tu arrête avec tes mains, les différents massages et les cajoleries sur la peau de Satori. Heureusement pour toi, ton copain a le sommeil lourd, tant qu'il est collé a toi, il ne se réveillera pas.

La couverture enfin sur le long de son corps, inconsciemment ses mains cherchent à arranger l'étoffe beige sur lui. Délicatement, le bout de tes doigts passèrent encore une fois au niveau de sa nuque. Cette fois ci tu pu sentir le duvet descendant dans son dos, comme une ligne traçant sa colonne vertébrale, croisant ainsi les muscles de son dos. Les trapèzes travaillés par ses bras a longueur d'entraînements intensifs. Ces derniers semblent solides, mais la pilosité douce et délicate maintenant sous tes doigts se pliait a tes mains. 

Tu pouvais sentir la vague de vibration dû au nerfs et aux fibres des muscles sur la peau de Satori, ces derniers se réveillaient comme si une vague d'eau chaude les recouvraient. Tes mains elles-mêmes pouvaient ressentir les vibrations de ces caresses jusqu'au os. Elle ne va pas plus loin, elle reste sur le membre concerné. 

En caressant le dos de Satori tu chercha les points cruciaux de ce dernier. Si il était éveillé, quel partie de son tronc voudrait-il sentir massé ? Tes mains retrouvèrent leur chemin sur ses épaules, les omoplates bougeant au rythme de tes paumes, avant de repasser par la colonne vertébrale pour atteindre son bassin  et remonter vers ses côtes. 

L'effort d'avoir le central de Shiratorizawa sur les jambes est aussi important que de le porter sur ton dos, mais la chaleur que procure cet arbre vivant d'1m87 est subjuguante, et même si tu voulais te lever, tu ne pourrais pas. Tu est maintenant pour le reste de ton après-midi dans le salon, en train de somnoler, Satori endormi sur tes cuisses, visiblement pas sur le point de se réveillé.

fin


ʜᴀɪᴋʏᴜᴜ x ʀᴇᴀᴅᴇʀ (Fʀ) → oneshotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant