De l'Autre Côté de l'Océan

Repas privé

- Ton jet arrivera dans une dizaine de jours  finalement, il y a eut quelques problèmes. Annonça Lilliane Luthor de sa voix toujours aussi froide.

- Trop gentil... murmura d'un souffle la cadette des Luthor en levant les yeux aux ciel. D'accord, je serai là. Répondit finalement en raccrochant quelques secondes après.

  Lorena était devant son ordinateur, encore. Elle avait passé la matinée à chercher plusieurs solution pour son projet mais elle était vraiment bloquée. Elle s'étira lentement en tirant ses bras vers l'avant puis frotta doucement ses yeux. Il était midi même treize heure passé, plusieurs tasses à café était empilé sur le côté droit du bureau improvisé. La fameuse fête était le lendemain soir, elle n'avait pas passé son début de semaine à travailler comme elle l'avait prévu. En effet une certaine blonde l'avait poussé à prendre l'air trouvant la brune un peu pâlotte. « Le soleil vous fera le plus grand bien mademoiselle Luthor » avait dit la professeur de science en tirant la brune par le bras. En temps normal la scientifique aurait trouvé cela déplacé même impoli ou irrespectueux presque complètement fou mais lorsque c'était sa guide elle trouvait juste ça touchant. La blonde avait emmené la californienne sur les plaines du comté, loin de la foule, de la ville puis dans les villes d'à côté pour visiter différents musées où  elle avait gardé son rôle de guide. La brune était impressionné devant les connaissances de la propriétaire, certes elle devait savoir plusieurs chose sur ses terres et les villes d'à côté mais autant de choses ? Et puis les guides savaient aussi autant de choses mais c'était leur métier mais pas celui de la blonde.

  Lorena sentit son ventre faire du bruit et consentit qu'il était plus que temps d'avaler quelque chose. Elle se leva si soudainement que sa tête ne put suivre le rythme et un horrible mal de crâne la fit se rassoir. Dommage. Elle se releva plus lentement et se dirigea vers la cuisine du fond, elle aimait toujours autant la décoration. La pièce en elle même était assez ancienne quand on voyait les murs de pierres, mais les meubles choisis étaient modernes et blanc. C'était une belle cuisine. La brune fouilla les placards pour ne rien trouver de mangeable. Triste. Elle n'avait pas la force de faire des courses tout de suite et cuisiner après, ça retarderait beaucoup trop son avancée. Elle décida de passer le repas et de manger quelque chose plus tard.Puis, sans savoir pourquoi, elle pensa à son guide qui lui avait dit la veille qu'il ne fallait pas louper les heures de repas car s'était mauvais pour la santé. Voir la blonde sans ses pensées lui fit rappeler les raviolis mangé chez elle avec ses amis. La brune sourit l'air de rien puit après avoir récupéré son manteau et son porte-feuille sortit prestement de sa villa.

Le temps était assez frais pour ce début d'automne, son manteau sur le dos lui fit de rappeler la chaleur presque insoutenable du soleil de Californie. Lorena marchait d'un pas lent sur le trottoir un peu cassé, quelques feuilles colorés étaient déjà tombé des arbres qui recouvraient la route d'une ombre imperceptible. Il faisait assez beau même si une légère brise faisait voler les cheveux ébènes de la jeune Luthor qui aperçut le panneaux du restaurant chinois qui faisait ces merveilleux raviolis. Plus la brune s'approchait du bâtiment et de son alléchante odeur plus le ventre de celle ci faisait du bruit que l'on pouvait entendre si l'on était assez proche.

- Qu'est ce que...?! S'écria mentalement la brune. En effet elle venait de croiser un couple habillé très même trop légèrement, selon la californienne, pour le temps qu'il faisait. La légère brise s'était transformé en un souffle assez fort et amené la fraîcheur et l'humidité de la mer non loin de la. En tournant la tête Lorena put voir que beaucoup de personne était habillé d'un short et d'un teeshirt ou débardeur. La brune ne comprenant pas enleva son manteau pour savoir si peut être le temps était plus chaud qu'il n'y paraissait mais à peine les manches de l'habit tombaient sur ses avant bras qu'un courant d'air glacial tapa sur sa peau, heureusement, couverte d'un pull. Satané froid.