De l'Autre Côté de l'Océan

Fete

Il était encore tôt sans la soirée, à peine vingt heures. Kennedy avait donné rendez vous à Lorena vers vingt-une heure trente dans l'entrée. La fameuse fête était le soir même mais Lorena n'y avait pas pensé de tout le journée, elle avait travaillé la plus part de la matinée et avait passé un appel à son amie Summer qui lui avait dit venir quelque jours très prochainement. La brune n'avait pas dit à la jeune Arias son nouveau poste à LuthorCorp, elle ne voulait pas précipité les choses étant donné que elle même n'était pas psychologiquement prête à gérer une l'entreprise familiale. Il était évidement qu'elle connaissait l'entreprise du bout des doigts y allant souvent pour différentes raisons et principalement pour commencer à mettre la main à la pâte. La nouvelle datait de quelques jours mais elle n'avait toujours pas réalisé que quand elle rentrerait elle serait en haut de l'échelle, que de nouvelles obligations et responsabilités allaient apparaître pour elle. Lorena savait bien que sa mère ne serait pas totalement absente et qu'elle ferait tout pour la pousser à bout. La brune savait que Lilliane ne voulait pas spécialement être PDG mais juste fouiner dans les affaires des autres et surtout dans sa vie. Elle n'avait pas encore appelé son frère pour lui demander les raisons de ce désistement lui qui était si fou de joie de pouvoir exprimer son autorité. Les rumeurs circulant sur Lewis Luthor étaient toujours liés à des affaires louches comme du trafic d'humains morts pour des expériences folles. Lorena avait préféré ne pas en savoir plus sachant qu'elle était sûrement elle aussi objets de terrible rumeurs complètement fausses.

Lorena souffla. Elle était fatiguée de devoir appeler des collaborateurs qui ne la croyaient pas capable d'être PDG de l'entreprise de par son statut de femme. La plus part savaient qu'elle avait eu ce poste grâce ou à cause de son frère aîné. Elle devait sans cesse se justifier sur ses capacités et aptitudes à gérer les situations les plus coriaces comme des négociations. La brune ne voulait plus penser à ça, sa voisine l'avait invité à une fête pour se détendre et penser à autre chose. La jeune Luthor souffla en re rendant compte de l'importance de cette entreprise dans sa vie allant même lui donner des tourments qui n'avaient pas lieu d'être à ce moment précis. Elle pouffa un peu se disant que c'était sûrement elle si en faisait trop par rapport à ses principes sur les familles unis et s'épaulant dans n'importe quel situation, les Luthor étaient des indépendantistes purs et durs ne comptant que sur eux même.

La jeune Luthor se dirigea vers sa salle de bain nettoyant les saletés accumulés au cours de la journée. Elle s'apprêtait à retirer son premier vêtement quand son téléphone sonna qu'elle ignora royalement ne voulant ni tomber sur sa tendre mère soit sur un collaborateur ennuyeux. Elle aurait voulu pouvoir faire abstraction du bruit mais celui ci persistait encore et encore énervant toujours plus là brune qui n'avait qu'une envie lancer son téléphone à l'autre bout de la maison.

- Bordel mais on peut pas être tranquille deux seconde ! Gronda la jeune Luthor en fronçant considérablement les sourcils avec un rictus énervé au possible. Qu'est ce qu'il y a non d'un chien ?! S'écria férocement la brune sans regarder qui était à l'autre bout du fils.

- Hum... désolée je ne voulais pas vous déranger... s'excusa une petite voix dans l'appareil.

  La scientifique éloigna rapidement son téléphone de son oreille et regarda le contact qui l'avait appelé. C'était Kennedy. Elles avaient échangés leurs numéros quelques jours avant pour mieux communiquer. Elle se tapa silencieusement la tête avec la paume de sa main se détestant d'avoir lâché toute sa pression, transformée en colère, sur son guide. 

- Oh mon dieu ! Je suis vraiment désolée! S'écria rapidement la brune en fermant les yeux priant pour que la jeune prof ne se méprenne pas en pensant que cette fureur lui était destinée. Je ne voulais pas vous crier dessus. Ce n'était pas contre vous, j'étais dans mes pensées et je ne voulais pas enfin...