Cold bones,

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Le pari.

À trois jours seulement du bal de noël, partout dans le château le sujet de conversation était le même : qui allait avec qui ? Qui avait un cavalier ou n'en avait pas ? Hermione en avait assez et languissait que ce maudit bal soit enfin passé !

« Et toi alors Hermione ? Tu as un cavalier ? » demanda Ginny au petit déjeuner.

« J'ai pas vraiment le choix » marmonna la brune.

« Pourquoi ? » demanda Harry surpris.

« Tradition des préfets, je suis obligée d'y aller avec Malefoy » répondit Hermione indifférente.

« Je vois... » fit Harry un peu perplexe.

« Et toi Ginny ? Qui est l'heureux élu ? » s'enquit Hermione pour détourner la conversation d'elle.

« Jusqu'à présent, personne ne m'a encore invitée, je reste confiante » répondit sobrement la rouquine.

Hermione sourit.

« Et toi Ron ? »

Mais Ron avait la tête ailleurs, il regardait une autre table.

« Ron ? » insista Hermione.

Nos amis se sourirent.

« Et bien invites la ! » s'exclama la jeune fille.

Ron revint à lui.

« Hein ? »

« Luna ! Tu la dévore des yeux depuis tout à l'heure, alors invites la pour le bal » sourit-elle.

« Et bien... euh... c'est-à-dire que, euh je ne sais pas si elle acceptera » répondit Ron.

« Si tu ne lui demande pas, tu ne le sauras jamais et puis je suis sûre qu'elle acceptera » lui dit Hermione.

« Ouais, t'as sûrement raison »

« Mince, j'ai oublié mes livres de métamorphose... si je ne les ai pas au cours, MacGonagall va me tuer. Bon j'y vais, on se retrouve à midi » s'exclama Ginny.

Elle fourra une tartine grillée dans sa bouche et s'en alla à la hâte. Après les avoir récupéré, elle regarda sa montre et se mit à courir de peur d'être en retard au cours et à l'angle du couloir, elle ne vit pas la personne qui tournait dans le sens opposé du sien et le percuta de plein fouet ! Ses livres s'écrasèrent sur le sol dans un gros bruit sourd et fracassant tandis qu'elle tombait sur ses fesses.

« Aouch » s'exclama-t-elle.

« Oh ! Excuse moi je ne t'avais pas vue, tu ne t'es pas fait mal au moins ? »

Une main se tendit devant elle pour l'aider à se relever. Elle leva les yeux et rougit au possible. Elle accepta timidement l'aide qui lui était apportée.

« Salut Blaise » dit-elle intimidée.

« Rien de cassé ? » demanda-t-il gentiment.

« Non ça va... » sourit-elle.

Elle se baissa pour ramasser ses livres, il se baissa avec elle.

« Bon et bien, merci pour le coup de main » dit-elle après avoir rangé ses livres dans son sac cette fois ci.

Elle tourna les talons mais il la retint par le poignet.

« Non attends »

« Oui ? »

« Je me demandais... est ce que tu as déjà un cavalier pour le bal ? »

« Et bien non » répondit-elle.

Cœurs fragilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant