Le Retour du Printemps

Chapitre 9

Hello la jeunesse !!

J'espère que vous allez bien ! Ici j'ai une rage de dents ignoble. En gros j'ai une dent de sagesse qui pousse et ça fait un mal de chien. J'ai appelé mon dentiste et il m'a répondu "Qu'est ce que vous voulez que j'y fasse ?". Bah je sais pas ton métier maybe ? D': Du coup je ne peux plus fermer la mâchoire mdr. Mais espérons que le Terraink me sauve <3 

Sur ce je vous souhaite une bien bonne lecture !

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Jeudi 5 décembre - Un petit studio à Paris 

Alors que ses yeux accrochèrent la notification, son cœur rata un battement. 

Le soleil se couchait doucement sur la capitale mais il lui semblait qu'à cet instant ses derniers rayons caressait son corps. 

A la lecture de l'expéditeur du message, ses lèvres s'étirèrent en un sourire sincère. Thomas avait pensé à lui. 

Thomas était un homme très occupé. Damien l'avait deviné lorsqu'ils échangeaient parfois. Le jeune graphiste semblait n'avoir jamais le temps et d'envoyer des messages du bout des doigts entre deux rendez-vous toujours extrêmement importants. 

Et il pouvait le comprendre.

Et pourtant à cet instant, Thomas pensait à lui. 

Damien n'avait pas osé envoyer de SMS, de peur de déranger son ami dans son travail. Et puis, il ne savait pas trop quoi lui raconter, quoi lui demander. 

Il ne se sentait pas vraiment légitime d'accaparer le précieux temps de Thomas. 

Mais malgré son emploi du temps de ministre, le jeune homme avait pris du temps pour penser à lui, et Damien ne put qu'échapper un léger soupir de soulagement. 

Chaque fois que son téléphone sonnait, il espérait secrètement que cela soit Thomas.

Il en était à un point où, si les notifications n'affichaient pas l'expéditeur souhaité, il les ignorait. Tout simplement. 

Certains jours, il ne recevait aucun message. 

Et cela créait toujours en lui des émotions contraires qui remuaient tout son organisme. Un tel déséquilibre dans ses sentiments le troublait toujours. 

Les messages de Thomas étaient toujours ceux qu'il attendait le plus. C'était peut être même l'unique raison pour laquelle son téléphone était allumé en permanence. 

Et paradoxalement, c'était ceux qu'il redoutait le plus. 

A chaque notification en provenance du jeune graphiste, un torrent d'émotions s'abattait sur lui. C'était presque comme un violent orage estival, où la pluie diluvienne lavait et noyait tout ce qu'il restait de lui. 

Damien sortait à peine la tête de l'eau. 

Il commençait à s'extirper d'un gouffre particulièrement profond. 

Mais chaque message, chaque notification, chaque vibration, lui faisait craindre une nouvelle chute. 

Il savait que Thomas attisait ses démons. Il n'arrivait même plus à le nier. 

Néanmoins, la joie que lui apportait le jeune homme lorsqu'il le gratifiait de sa présence était incommensurable. Il ne pouvait quantifier le bonheur que Thomas lui apportait quand il était avec lui. 

Il était son soleil. Et ses rayons le berçaient de tant de lumière...

Thomas pensait à lui. Thomas voulait le voir. Thomas l'estimait.