Chapitre 25

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Hello la jeunesse !!

J'espère que vous allez bien ! Ici je suis toujours coincée dans mon espèce de throwback dans ma propre adolescence. C'est trop chelou comme sentiment. Mais j'ai changé de lunettes aujourd'hui. Et mdr j'avais oublié ce que ça faisait d'y voir clair ptdr. 

Sur ce, j'aimerai attirer votre attention sur le track du jour. C'est une reprise électro de mon morceau de musique classique préféré, par un artiste de talent. Ca vous dit quelque chose ? Si vous écoutez tous les morceaux que je propose avec mes fictions, c'et normal. J'avais proposé le morceau original au chapitre 20 ou 21 de La Couronne et Le Foulard, pour la scène de l'hôpital. Je n'en dis pas plus pour ceux qui n'ont pas lu, mais je laisse l'analogie s'imprégner dans vos esprits,

Bonne lecture !

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Mercredi 15 janvier - Un petit studio bordélique à Paris

Une semaine. Sept jours. Sept nuits. 

168 heures. 

Il attendait. 

Il attendait que le temps passe. 

Mais plus le temps passait et plus son désespoir s'approfondissait. 

Le temps était sensé panser ses blessures. Mais ce n'était pas le cas, et il perdait espoir. 

Là, allongé dans le fond de son lit, Damien était gravement malade. 

Il lui semblait qu'il n'avait pas bougé depuis des siècles. Ses quelques déplacements se limitaient à rejoindre la salle de bains ou la cuisine. Une dizaine de pas qui paraissait pourtant absorber l'intégralité de son énergie. 

Il était malade. Sa fatigue l'empêchait de tout.

Incapable de se lever, il restait couché toute la journée. Il fixait le plafond, scrutant les rayons du soleil lécher les dernières heures du jour. 

Il n'avait pas pu aller travailler depuis une semaine. Si au départ, il avait donné une raison justifiant ses absences à Alice, prétextant un coup de froid, une vilaine gastro. Il avait fini par ne plus lui donner de nouvelles, sachant très bien que ses excuses étaient flagrantes de mensonges. 

Et les messages de la jeune femme encombraient son répondeur et sa messagerie. 

D'après le ton de sa voix, elle n'était pas énervée, juste profondément inquiète. Elle luiavait  demandé de simples explications, promettant qu'elle ne jugerait pas. Puis, elle n'avait plus rien exigé, si ce n'est une réponse, la plus simple soit-elle. Enfin, elle l'avait supplié. 

Mais Damien était trop fatigué pour répondre. 

Il ne la méritait pas. Il était bien trop con. Qui était-il pour accaparer son temps ?

Comment pourrait-il justifier qu'un gars comme lui fasse perdre du temps à une femme comme elle ? 

Et il se perdait dans ses réflexions, et ne trouvant aucune raison valable, il ne répondait jamais. 

Il était un abruti fini. Et il était fatigué de se justifier en permanence.

Il était bien trop épuisé pour pouvoir prendre soin de cette enveloppe charnelle qui transportait son esprit aliéné. 

Il ne pouvait plus manger, son corps était dégoûté de lui-même. Et il finissait par rejeter tout ce qu'il essayait d'ingérer. 

La maladie l'avait rongé. Et il attendait qu'elle l'achève. 

Le Retour du PrintempsWhere stories live. Discover now