Le Retour du Printemps

Chapitre 16

Hello la jeunesse !!

J'espère que vous allez bien ! Ici ça va bien et on profite bien du petit jour de repos hebdomadaire ! Ca fait plaisir de reprendre un petit rythme d'écriture. Même si un chapitre par semaine reste peu par rapport à mon rythme chypriote mais ça fait plaisir !!

En espérant que vous aimiez autant que moi ce track. Ma vie, ma passion. Remember l'année de prepa à écouter ça toute la journée !!

En vous souhaitant une bien bonne lecture !

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Samedi 21 décembre - Dans les rues de Paris 

Thomas soupira d'un air faussement languis. 

Quelle semaine cela avait été. 

Par miracle, les quelques jours de séminaire avaient fini par s'écouler, lentement mais sûrement. Après ce qui lui avait paru une éternité, voilà qu'il était de nouveau libre de ses mouvements. 

Il avait eu l'impression d'être un lion qu'on avait libéré de sa cage. 

Il avait sauté dans le train dès qu'il avait pu, et il déambulait à présent d'un pas empressé dans les rues de la capitale. 

Malgré son léger essoufflement, il conserva une allure soutenue, déterminé à ne pas en retard au rendez-vous qu'il devait honorer.

Toute la semaine il n'avait pensé qu'à ça. 

Et il s'était arrangé au mieux afin de ne pas être en retard. C'est pourquoi, malgré l'heure tardive, il se dirigea vers son bureau afin d'y déposer la valise qui cahotait derrière lui. 

Il n'avait pas le temps de repasser chez lui. 

Enfin il aurait pu avoir le temps s'il ne donnait pas autant d'importance à sa ponctualité à l'entrevue avec son ami, mais aujourd'hui Damien semblait être sa priorité première.

Alors tant pis, son bureau ferait une parfaite bagagerie. 

Il se pressa à en ouvrir la porte et à y abandonner ses maigres possessions. 

Il ne s'arrêta pas plus de quelques minutes dans la pièce, prenant juste le temps de remettre en place les quelques boucles indisciplinées qui auréolaient sa tête. 

Il se dit que rejoindre son compagnon en costume trois pièces chez lui serait peut être un peu inapproprié. Mais il n'avait pas le temps de se changer. 

Alors tant pis, il devrait faire avec. 

Mais la semaine durait depuis trop longtemps. 

Et sa pénibilité commençait à peser lourd sur les maigres épaules de Thomas. 

Maintenant qu'il y réfléchissait un petit peu, les derniers jours semblaient avoir été une vraie torture. Et la seule pensée qui semblait l'apaiser un peu était ce rendez-vous béni proposé par Damien. 

Le séminaire avait été tout ce qu'il avait redouté : une succession de journées toutes plus chiantes les unes que les autres, ponctuées d'intervenants et d'acteurs tout aussi fades. 

Thomas s'était ennuyé. Terriblement ennuyé. 

Et il semblait que l'ennui le rendait malheureux. Jamais il ne s'était senti plus désemparé que la semaine qui venait de s'écouler. 

Chaque heure, chaque minute s'était écoulée avec une infinie lenteur, et de nombreuses fois le jeune graphiste avait craint être prisonnier d'une distorsion temporelle.