Poems I write but I don't know where to put

Syrie

"Tu as 4ans désormais! Grandis!"
une âpre phrase à entendre en cette sombre nuit.
La nuit où je devais te rencontrer,
t'aimer et qu'on apprenne à coopérer.

J'avais peur, évidemment.
J'appréhendais la rencontre, constamment,
mais là j'étais à cours d'excuses
mon âme d'enfant arrêta les ruses.

Le voyage était long
mon petit corps se sentait grand à présent,
"vous êtes arrivez à destination."
Mes yeux rodèrent pour l'affirmation.
et puis effectivement j'étais là
en ce brouhaha
à essayer de te trouver,
un air déprimer, déterminer et plus qu'exciter.

Soudainement je te vois,
et en cette mer je me noie.
Tu rayonnais
des vagues de lumières jaillissaient.

je m'avançais excitée
et je t'embrassais.
Tu sentais le "chez soi"
je te sentais en moi.

Tu m'as accueilli à bras ouverts
tu m'a appris à écrire ces quelques vers.
Nous passâmes nos nuits sur des terrasses
admirants les étoiles qui passent.
Et nos jours sur des balcons
à danser sur des vieilles chansons et se moquer de ces gens.

Des fou rires à minuit
Des rencontres qui ne puissent voir l'oublie
Des verres que tu me faisais boire
et des rêves en lesquels tu me faisais croire.

J'ai grandis en ta présence
et même après avoir quitter la résidence,
je t'appelais, je te regardais vieillir,
raidir à cause de ton entourage qui voulait te voir périr.

J'en pleurais, je pouvais rien y faire
tu souriais tu me disais que tu étais fier.
Je voulais te revoir
mais après cette année là c'était trop tard.

Tu es désormais mourant
et tous qui prétendaient t'aimer sont ignorants.
Tous attendent ton sort
pour se saisir de tes trésors.
Un monde cruel
qui se fout des corps frêles.

Je soupire en regardant notre ciel,
et je revois encore tes yeux couleurs miel.
Je me lèves pour arrêter cette musique nostalgique,
après toutes ces années je rejoue nos disques.

Mais à la fin de la chanson,
ma favorite reprend.
Donc je m'arrête et je l'apprécie
tout en revoyant ton corps qui brille
et Fairouz derrière qui dit:
"ما في غيرك يا وطني"