Périr.

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Des questions réthorique posées de toi,
Ici là,
Ignorées de moi,
Loin de là.

La confusion me consommait,
Mais tu restais,
Me regardais,
Et tu t'amusais.
Tu pleurais.
Parfois,
Tu sanglotais.
Tu criais.
Tu criais de tes yeux.
Tes yeux qui pleuraient,
Avouaient m'aimer.
Mais ton corps terne,
M'éjectait.
Alors je pleurais.
Je pleurais,
Des pierres de saphir qui pailletaient
Mes joues,
Je les pleurais jusqu'à en cesser.
Et,
À la fin de la journée,
L'ange devenait un démon.
Et le Ruby me tranchait.
M'assassinait de ses douces pointes subulées.
M'ouvrait la peau,
Me dessinant un je t'aime de mon sang.

Je te regardais,
Et j'oubliais.

J'aimais t'oublier.

T'oublier et me perdre.
Me perdre dans le noir.
Car je l'aimais, ton noir.

Puis,
Quand mes pupilles s'aveuglaient,
Ta lâcheté renaissait.
Et je me souvenais alors,
Que tu étais aussi mourant que notre amour,
Mais tu étais si faible
Pour te dédire.
Et j'étais plus faible,
Pour te faire périr.

Poems I write but I don't know where to putWhere stories live. Discover now