COLOCATION - Les 12 Colocs...

Chapitre 32 : perdu

PDV Tristan.

Elle se fout de moi, là ?!

Moi : Qu'est ce que tu racontes ? Tu as fait exprès ?

Camille : Oui.

Moi : Pourquoi ?!

Camille : T'as toujours pas compris ?!

Moi : Non.

Camille : Ce n'est pas pour être avec les autres que j'ai voulu aller dans cette coloc là et pas une autre : c'est pour être avec toi !

Moi : Oui, parce que...

Camille : Parce que je t'aime.

Wow. Je ne m'attendais pas à ça et d'ailleurs à tout sauf à ça... Je suis complètement déstabilisé. Camille est ma meilleure amie, je ne l'ai jamais vu comme plus. Elle m'aime ?

Moi : Tu es... Amoureuse de moi ?

Manon : Non, sans blagues, Tristan, t'es vraiment le seul à ne l'avoir jamais remarqué.

Moi : En même temps, je ne vois pas comment j'aurais pu le savoir.

Camille : J'essaie de te le dire depuis des années... Mais tu ne m'as jamais aimé.

Moi : Si, si bien sûr que si. Mais en tant qu'amie. Rien de plus.

Camille : Donc, tu ne veux pas sortir avec moi ?

Moi : Non. Mais on peut rester amis comme avant.

Camille : Je vais pas y arriver. Tu étais la seule raison pour laquelle j'étais ici. Je vais rentrer chez moi, dès demain matin.

Moi : Mais non, tu peux rester, ça va pas être un problème...

Camille : Pour moi, ça en sera un. Au revoir, Tristan.

Elle part en traînant des pieds. Je me lève rapidement.

Moi : Camille, stop, arrête toi.

Elle s'arrête net et se retourne vers moi.

Camille : Tu as changé d'avis ?

Moi : Sur ?

Camille : Tu veux sortir avec moi ?

Moi : Non, toujours pas. Mais j'ai besoin de ma meilleure amie...

Camille : Ta meilleure amie qui a présenté un autre mec à la fille que t'aime ?

Moi : Non, ma meilleure amie qui est là depuis la maternelle. Celle à qui je peux tout dire. Celle à qui je faisais confiance.

Camille : Tu ne me fais plus confiance ?

Moi : Plus à la Camille de maintenant, je préférais celle d'avant.

Camille : Et bah, désolée de te décevoir, Tristan, mais les choses changent, les gens changent, et moi, j'ai changé et tu ne peux pas me demander d'être la personne que j'étais parce que j'en suis une très différente. Donc, je me répète : au revoir.

Elle part définitivement. Cette fois-ci, c'est sûr, elle retourne au Texas. Je ne la reverrais plus.

Moi : Je ne la reverrais plus.