Chapitre 39 : il est amoureux d'elle

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PDV Noah.

Je me lève tout courbaturé. Ça fait maintenant une semaine qu'Enzo refuse de m'adresser la parole mais j'essaie tous les jours au cas où il n'ait changé d'avis.

Je m'habille et me prépare pour une nouvelle journée de cours. On est lundi et après une semaine de retard, la prof de théâtre va enfin nous annoncer qui auront les rôles principaux et qui auront les autres rôles.

En descendant les escaliers, je me prépare à me prendre le sixième vent de la semaine par mon meilleur ami.

Enzo est assis à sa place habituelle. Il est à table avec Tristan, Thomas et Laura.

Moi : Salut.

Ils se tournent tous vers moi, à l'exception d'Enzo.

Thomas : Salut.

Laura : Coucou !

Tristan : Salut. Bonne chance pour ton septième vent, mon pote.

Moi : Sixième, mais on s'en fout. Toi, par contre, dis-je en m'installant sur la chaise en face de Tristan. T'as l'air de bonne humeur, pour une fois.

Tristan : T'es un peu à la bourre, mec. Ça fait depuis une semaine que je suis comme ça.

Ouais, je suis effectivement légèrement à la bourre...

Moi : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Tristan : Marine et moi. Je crois qu'on s'est rapproché...

D'un coup, Thomas et Laura se tournèrent vers nous.

Laura : Quoi ?! Vraiment ?

Thomas : Vous sortez ensemble ?

Tristan : Super l'intimité, ici...

Moi : On veut tout savoir !

Enzo : Pas moi.

Je me tourne vers lui.

Tristan : C'est un bon début, il t'a parlé au moins.

Thomas et Laura explosent de rire et je sortis de table avant même d'avoir mangé mon petit déjeuner et d'avoir écouter l'avancer de l'histoire entre Marine et Tristan.

J'enfile mes baskets et pars vers le lycée, mon sac sur le dos. Si je pars maintenant, je serais à l'heure même en marchant à pieds.

Sur le chemin, je passe devant chez moi, je veux dire la maison de ma famille, et Fanny sortit au même moment que moi. Je l'attends et nous faisons le chemin jusqu'au lycée ensemble.

Fanny : C'est quoi le problème entre Enzo et toi ? Tu vas me le dire, aujourd'hui ?

Moi : Toujours pas.

Fanny : Je sais pas ce que tu lui as fait mais ça lui a fait beaucoup de mal. Hier, je l'ai vu frapper un grand coup dans le poteau du panier de basket du lycée.

Moi : C'est sûrement pas de ma faute.

Fanny : Ça serait de la faute de qui alors ?!

Moi : Sûrement de moi, tout compte fait.

Fanny : Noah...

Moi : Il ne t'a rien dit ? Il t'a parlé de moi ?

COLOCATION - Les 12 Colocs...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant