Chapitre 11 : rêve éveillé

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PDV Manon.

Ryan : Manon... Manon... Réveille-toi. On est arrivé.

J'ouvre les yeux, la lumière inonde mon visage... Je suis éblouie, mais pas par le soleil, mais par la beauté de Ryan.

Mais qu'est ce que je raconte, moi ? Je perds la tête !

En plus, je suis allongée sur lui !? Génial.

Ryan : Alors, bien dormi chère princesse au bois dormant ?

Je me relève et me détache.

Moi : Arrête Ryan, sérieux. C'était vraiment pas drôle.

Il me fixe de ses magnifiques yeux bleus et je le fixe aussi.

Moi : On devrait y aller.

Ryan : Et priver tes yeux de ce magnifique visage ? Hors de question.

Moi : Toi, beau ? Jamais. Et puis, ça va tes chevilles ?!

Je sors de la voiture et ouvre le coffre. Ryan me rejoint.

Ryan : Je sais que tu me trouves très beau, Manon ! Il ne faut pas mentir dans la vie !

Moi : Quand ai-je dit que je te trouvais beau ? Étonnamment, je ne m'en rappelle pas.

Ryan : Normal, tu dormais.

J'ai parlé dans mon sommeil ?! Qu'es ce que j'ai pu dire d'autre ?

Putain !

Ryan : Et il paraîtrait que tu m'aimes bien aussi.

Moi : Pardon ?!

Ryan : Tu ne t'en rappelle pas parce que tu dormais aussi.

Je tremble.

Ryan : Faut pas trembler comme ça, Manon ! C'était une blague ! Par contre, t'as vraiment dit que j'étais beau, tu peux demander à Marine et Jules, si tu veux. Ça devait vraiment être un super rêve pour que je sois dedans, non ? Tu me le racontes ?

Moi : Jamais, en plus, je m'en rappelle plus.

Je prends ma valise et rentre dans la maison.

Ryan : C'est ça, dit-il en me suivant encore.

Qu'est ce qu'il peut m'énerver !

Moi : T'es vraiment pas possible, toi !

Ryan : Je sais, mais c'est spécialement pour toi, bébé.

Pardon ?!

Moi : T'as dit quoi là ?!

Ryan : Rien de spécial, pourquoi ?

Moi : T'es vraiment chiant.

Ryan : T'as pas besoin de me le redire, tu sais.

Je monte les escaliers et m'arrête en plein milieu.

Moi : Pourquoi tu me suis ?

Ryan : Je te rappelle que ma chambre est juste à côté de la tienne. Mais sinon, je veux bien aller dans la tienne, t'as du t'habituer à moi, la nuit dernière !

Moi : Tu m'énerve.

Ryan : Je le sais déjà, c'est juste la troisième fois que tu me le dis en à peine 3 minutes.

Je me remets en route. De toute façon, il ne va jamais me lâcher.

Et en plus, je suis obliger de faire le travail de musique avec lui. Génial !

Ryan : Tu fais quoi ce soir ?

Moi : Mes devoirs. Pourquoi ?

Ryan : Et demain ?

Moi : Je sais pas.

Ryan : Et mardi ?

Moi : J'en sais rien. Pourquoi tu me pose toutes ces questions ?

Il est bizarre maintenant.

Ryan : Pour qu'on aille manger une glace comme je t'avais dit.

Oooh, trop mignon...

Qu'est ce que je raconte, moi ?!

Moi : Bah, on verra demain.

Ryan : Ok.

Je rentre dans ma chambre et il m'attrappe le bras. Je me retourne pour savoir ce qu'il veut... Encore.

Ryan : Bonne soirée.

Moi : Euh, merci. À toi aussi.

Il se retourne et part vers la chambre d'à côté. Je ferme la porte et m'allonge sur mon lit. On est quoi tous les deux ? Des amis ? Des connaissances ?

On est bien quelque chose, non ?!

Je me redresse lentement et me lève du lit. En rentrant de chez mon père, j'ai pu amener ici mon piano. Et j'en suis très contente.

Je le sors de sa protection, déplis les pieds et souffle sur les touches pour enlever la plupart de la poussière.

Je mets le piano sur ses pieds et le range dans un coin de la chambre. Je mets un tabouret en face de lui et m'assois dessus.

Je m'apprête à appuyer sur Do mais quelqu'un frappe à la porte. Je me lève et vas l'ouvrir pour voir qui a frappé. C'est Éva qui se tient debout et qui entre dans la chambre.

Éva : Coucou ! Alors, c'était comment ce week-end ? Je suis désolée de ne pas être venu mais je devais aller voir ma grand-mère, elle est à l'hôpital.

Moi : C'était bien. Elle a quoi, ta grand-mère ?

Éva : Elle a le cancer.

Moi : Ah merde. Je suis vraiment désolée ! Elle va s'en sortir ?

Éva : Les médecins disent qu'elle n'a plus beaucoup de chance pour vivre car la maladie a atteinte la plupart de ses organes. Il ne lui reste moins de six mois, d'après eux.

Moi : Je te comprend. Ma mère est morte d'un cancer de la gorge, il y a 6 ans.

Éva : Elle est morte ? Je suis désolée, j'aurais peut-être pas dû parler du cancer.

Moi : T'inquiète pas, je vais bien. Et puis, c'est normal que tu n'as pas pu venir chez mon père ce week-end, ta grand-mère est plus importante et tu dois profiter du temps qu'il lui reste avec elle !

Éva : Ouais, t'inquiète. Mais de base je venais dans ta chambre pour te prévenir qu'on va manger donc ils sont sûrement en train de nous attendre, et tu connais Jules, il n'aime pas trop attendre quand on parle de bœuf !

Moi : C'est vrai, quel gourmand celui-là !

❤ ❤ ❤ ❤ ❤
Coucou !
Je vous présente donc mon nouveau chapitre. J'espère qu'il vous aura plu !

#tagada442004

COLOCATION - Les 12 Colocs...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant