Chapitre 18 : Un vieux grimoire et une monstresse pas vraiment mignonne

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« Qu'à dit Ashley ? » me demande Jenna.

« Oh, pas grand chose... Ils veulent qu'on se dépêche de ramener une solution pour protéger l'Ecole. »

Elle hoche la tête gravement puis tape dans ses mains :
« Bon ! Maintenant, on doit trouver le musée de la magie de G.P »

Elle sort son téléphone de sa poche (Veinarde !) et fait une rapide recherche sur Google.

Je la vois froncer les sourcils, concentrée, et elle repousse une mèche de ses cheveux auburn, avant de relever la tête :
« Apparemment, il y'a bien un musée de la magie à Paris qui présente les types de magies au fil des âges, XVIIIème siècle à nos jours notamment. Mais c'est aussi un musée des Automates...Rhahh ! Comment être sûrs que c'est le bon musée ? Il y en a peut être d'autres. Et c'est quoi ces initiales G. P ? Je ne vois rien là-dessus... »

« Attends ! Je vais chercher
moi aussi.» dit ma deuxième meilleure amie Gwen.
« Apparement il est situé 11 rue saint Paul... Ah ! J'ai trouvé ! G.P ! Comme Georges Proust ! C'est lui le fondateur en 1993 ! On tient le bon musée ! »

Tout le monde saute de joie. Première partie de l'énigme résolue !
Plutôt facile !

« Maintenant » dit Tyler, « Il s'agit de trouver un grimoire, et d'aller voir à la page 230. »

Zayn croise les bras et tape du pied :
« Qu'est ce qu'on attend ? Allons y ! »

On s'en va tout les six vers le lieu indiqué sur la Map, mais je ne peux m'empêcher de penser que trouver le grimoire sera bien plus difficile que l'on ne pense...

La rue Saint-Paul est une rue comme il y en a des centaines dans le centre historique de Paris : Elle existe depuis 1350, et était autrefois une rue très a la mode, habitée des seigneurs et bordée de somptueux hôtels. Aujourd'hui, elle fait partie d'un quartier tranquille, et est située dans le 4e arrondissement. Elle relie les quais de Célestins à la rue St Antoine.

Les grandes maisons de bourgeois ont été remplacées par des petits immeubles, boutiques, et autres bâtiments modestes.

Les carrosses tirés par les chevaux ne sont plus qu'un lointain souvenir, et les bruits de voix des marchés locaux, la cohue des sabots sur les pavés, parfois recouverts d'immondices, ont été remplacés par les grondements des moteurs de voitures, et les roucoulement des pigeons.

En somme, la rue du musée de la Magie était tout ce qu'il y avait de plus banal, et en cette fin de matinée, rien n'aurait pu prédestiner les événements étranges qui allaient se dérouler dans ce petit quartier paisible.

La femme à l'accueil du musée semblant s'ennuyer ferme, elle fut plus que ravie de voir débarquer des jeunes pour faire la visite. Elle m'offrit une grand sourire, que je trouvais néanmoins étrange.

Peut-être était-ce parce que ses dents étaient plutôt pointues, et sa bouche rouge sang. Mais bon, rien d'anormal. Elle avait sans doute juste mis du rouge à lèvres.

Après nous avoir conduit dans la première salle, et expliqué le fonctionnement du lieu, elle nous laissa nous promener librement parmi les dédales.

Si nous n'étions pas en mission, j'aurais pris plus le temps d'admirer ce qui nous entoure à présent.
C'est tout simplement prodigieux.
Partout des boites à secret, des chapeaux, des baguettes de magicien, et autres objets magiques.
C'est un univers fascinant, et quasiment irréel, d'illusions d'optique et de paillettes. Des salles sont aussi consacrées à des affiches, gravures et objets anciens témoins de l'histoire des magiciens.

La Fille de ZeusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant