Undertaker - Livre 3-

Chapitre 12: Une Invitation Inattendue.

'' Le lendemain, une lettre m'est parvenue. Une Invitation pour être plus précis. Une Invitation en provenance de...

'' Famille Ubewer ? ''

Je l'ai ouverte et lu.
Une lettre de Maria puis une deuxième écrite joliment et appliqué même si enfantine avec 2 roses en coin opposé.
Une troisième enfin, sans couleurs, un peu fade écrite du même même stylo que Maria, tremblante mais tout de même appliqué.

Trois lettres pour une Invitation ? Non, bien sûr... une mise en garde puis une invitation joliment faite et une autre invitation d'un mot simple mais attendrissant.
Maria, Rose et Pétunia.
Toutes trois m'invitant à leur manière à la fêtes d'anniversaire de mes filles.
Et je suis en retard.
Un peu gêné d'y aller mais pour Pétunia je veux être présent. Je le dois en tant que père.

Je pose les lettres le temps de me préparer à vive allure.
Je récupère les lettres, prend le bureau en guise de cadeau d'anniversaire que je n'ai pu lui offrir et quelques roses, par bonne manières pour Rose.
De la clientèle s'apprêtait à rentrer alors que je m'enfuis en fermant la boutique comme un voleur.

Je n'avais pas encore déjeuné mais ça m'était égale, il fallait que je sois le plus rapidement chez ma fille pour ne pas la décevoir.
Je pris un bus en plein vole et descendit presque en trébuchant à l'arrêt le plus proche du manoir Ubewer.

'' Tu vois ? Je te l'ai dit qu'il ne viendrait pas alors maintenant arrête tes enfantillages ou tu finis la fête dans ta chambre !''

Je venais d'arriver devant le portail quand j'ai entendu Maria presque crier sur Pétunia.
Tout le monde était dehors Rose jouant, Pétunia à côté de Maria comme pour être surveiller.
J'ouvris le portillon, les mains pleines.

Le majordome de la famille demandait mon invitation pendant qu'un autre pris le bureau emballé d'un joli papier pour aller le poser avec les cadeaux.

Rose s'arrêta et me regardais d'un regard à la fois curieux, inquiétant mais joyeux d'avoir un nouvel invité quelques peu étrange et vêtu de noir et d'avoir un nouveau cadeaux.

'' Toi je t'ai déjà vu quelque part. Deux fois.- fit-elle avec ses doigts -
- Ah? Et où ça ?
- Dans ma chambre je crois mais je sais plus je crois que c'était qu'un rêve.
- C'est bien possible jeune fille, dis moi... Quel est ton nom ? ''

Je faisais comme si je ne savais pas pour ne pas m'attirer quelques soupçons de celle-ci, la colère de Maria, la rage de Kaï et la haine de Pétunia.
Elle m'a répondu Rose et je lui sortit le bouquet de fleur que je lui avais acheté, par courtoisie, en faisant un petit tour de magie.

Maria et Pétunia me remarquaient enfin.
Pétunia se faisait discrète et haineuse malgré le fait qu'elle était heureuse de me revoir après deux ans d'absences.

J'ôtais enfin mes yeux de Rose pour chercher Pétunia du regard.
Je la voyais hautaine sur les marches, droite et faisant celle qui veut m'ignorer.

'' Va donc jouer avec tes invités. Je vais saluer ceux qui m'ont invité.
- Mes parents ? Ils sont là bas avec ma sœur. A tout à l'heure grand monsieur.
- Oui oui a tout à l heure.
- Tu pourras refaire un tour de magie ?
- D'accord mais plus tard.
- D'accord. ''

Et elle retourna à ses occupations.
Maintenant que j'avais le champ libre, je rejoins Pétunia et Maria.
Maria était quelque peu surprise de me voir, quant à Pétunia elle ne dit rien.

'' T'es finalement venu.
- Il n'est pas poli de faire semblant de rien avoir reçu quand il s'agit d'une invitation.
- Tss. Pourquoi un bureau ? Rose en a déjà un et plus grand que ça.
- Ce n'est pas pour Rose, Maria, mais pour Pétunia.
- Bien sûr.- roulant des yeux-
- Merci de m'avoir permis de venir.
- C'est ça oui. Maintenant si tu veux bien, je vais aller voir si le repas est prêt.-dit elle en me laissant face à Pétunia-''

Je la regardais.
Elle, non.
Les yeux fermés, le menton levé, elle avait la tête tournée.

'' Coucou Pétunia ?
- Hum!
- Je t'ai écris tu as reçu les lettres ?-elle baisse le menton ouvrant légèrement les yeux puis revint à sa posture-
- Nah.
- Tu n'es pas contente de me voir ?
- Si -dit-elle relâchant un peu sa haine puis repris- euh nah.
- Bon et bien je vais y aller alors.- dis-je en commençant à redescendre les marches. ''

Pétunia prit peur à ma menace et me retint par mon habit.
Je me suis retourné et lui souris puis m'assis sur les marches. J'ai tapoté à côté de moi.
Elle est venue à mes côtés légèrement réticente.

'' J'ai gardé les brouillons des lettres que je t'ai envoyé pendant c'est 2 ans. Là où je t'expliquais pourquoi je ne pouvais pas revenir.''

Elle m'écoutais toujours gardant la tête haute et faisant la tête de mule.

'' Tu aimerais les lire ?
- Je sais pas.- fit-elle d'une voix voulant s'amuser encore un peu à me faire patienter.-
- Bon, tu les auras quand tu voudras les lire un jour.-Elle les prend avant de poser sa première question-
- Pourquoi t'as joué avec Rose ?
- Juste par courtoisie.-j'ai vu qu'elle ne comprenais pas le mot alors je me suis repris- Par politesse.
- Pourquoi ?
- Tiens regarde je t'ai acheté des boucles d'oreilles en argent en plus du bureau et le collier assortit, tu veux les essayer ?
- C'est pour moi ? Pour sûr ?
- Sûr de sûr, rien que pour toi.
- Alors d'accord. ''

Elle se laissait faire et je lui attachais les bijoux.
Puis je lui ai proposé de lui monter le bureau.

D'un air sautillant et enjouée, elle me prit la main et me montra sa chambre après avoir récupérer le bureau.

Et bien.... Quel enfer... Je crois que Pétunia en a plus fait que moi.
Le bureaux est enfin monté après l'heure du goûter.
Bon nous avons mangé le repas du midi et le goûter entre temps mais ça reste long.

La fête s'est terminée un peu après 18h.
Tout les invités sont partis mais Maria m'a demandé de rester encore un peu.

J'ai obéis. Comment refuser de jouer avec Pétunia un peu plus encore après 2 ans de séparation ?
Alors on a dessiné, joué et cuisiné.
Elle était toute contente de passer un peu de temps avec moi.
Je crois que cela fait office alors du pardon accepté.

Maria essayait de calmer Kaï pour ma présence en son manoir.
Trop concentré sur ma fille, je ne me rendais pas compte que Maria, telle une araignée, avait presque terminé de tisser sa toile.

Je m'en suis rendu compte quand des policiers sont entré au manoir et m'ont encerclé avec pétunia.
J'ai pris Pétunia contre moi d'une main et de l'autre j'y ai sorti ma faux.

Pétunia effrayée, s'agrippait de ses petits doigts délicats à mon habit noir.

Je réussissais à maintenir une distance entre les policiers et moi avec ma faux.
Je me suis baissé en regardant Pétunia, lui ai fait un baiser au front en lui disant de pas s'inquiéter et que je reviendrais demain pour lui dire 2 ou 3 trucs importants.
Ça m'a brisé le cœur de devoir la laisser encore une fois précipitamment.
Elle me tendait les bras pour pas que je parte. Elle avait peur et s'inquiétait pour moi malgré le fait qu'elle essayait de rien laisser paraître.

J'ai traverser la foule des policiers, couru à la sortie et fuis sur les toits.
Encore... Une nouvelle fois...

'' Maria diablesse, tu t'es servit d'elle ne peux-tu pas donc la laisser en dehors de nos histoires ? ''

Lui ai-je crié plutôt, lorsque que j'ai été encerclé  avec Pétunia. ''