Beauty and the Beast { DRAMIONE }

Chapitre 3

Alors qu'il avait fallu plus de 5 semaines pour Harry d'éplucher tous les dossiers, articles, ressources auquel le nom de Drago Malefoy ou même seulement Malefoy était lié. Il n'avait fallu qu'un peu plus d'une semaine pour Hermione.

C'est simple elle y passait toutes ses journées et ses nuits. Comme beaucoup d'affaires auparavant mais celle-ci était tout de même différente à ces yeux. Le mystère était très grand. Drago Malefoy avait littéralement disparu de tous les radars. La seule chose actuelle qui le relié toujours au monde sorcier était son domaine. Héritage Malefoy.

- Hermione, tu as passé tes nuits sur ce dossier je me trompe ?

- Évidemment, tant que je ne trouve rien je ne vais pas m'arrêter. Et tu le sais très bien, à partir du moment où tu m'as donné ce dossier, tu savais que j'y allais passer jour et nuit.

- Il faut quand même que tu te reposes !

- J'ai toute la vie pour me reposer Harry, j'ai 21 ans. C'est le moment où jamais pour vivre intensément la vie.

Harry rigola, ce qu'elle pouvait être têtue celle-là.

- Tu as fait un rapport sur ta visite au Château des Malefoy. Comment se fait-il qu'ils soient comme neuf alors qu'ils n'y avaient personnes Harry ? Tu es sur d'avoir tous fouillé ?

- Ça m'a pris une journée, c'était vraiment désert. Je perdais mon temps car je n'y ai rien trouvé. Ce château bien qu'en parfait état est tout poussiéreux alors il est évident que personnes n'y vit.

- Les apparences sont parfois trompeuses Harry.

- Pas cette fois ci.

- Bien je vais m'occuper d'aller recueillir divers témoignages. Tu ne veux pas venir ?

- Non sur ce coup la tu va devoir travailler seule Mione. Et puis comme je te l'ai dis, j'ai tous fait et je n'ai rien trouvé alors je ne te servirai pas à grand-chose.

- Comme tu voudras.

Hermione rentra chez elle pour trouver une tenue plus confortable et plus adapté à son enquête. Mais au fond d'elle son instinct ne cessait de penser à ce château mystérieusement abandonné.

Harry lui avait noté l'adresse, il se trouvait dans une forêt très dense d'Écosse. Très inaccessible pour le coup. Très Malefoy enfaîte.

Après tous elle n'avait rien à perdre, elle n'avait aucune piste. Il fallait bien commencer quelques parts.

Alors elle transplana, direction le domaine des Malefoy.

Elle franchit un très grand portail noir, l'ambiance était très oppressante. Même étouffante.

Plus elle avançait plus elle avait l'impression de manquer d'air.

Étrange c'est le moins que l'on puisse dire. Elle décida alors de frapper contre la porte, bien évidemment elle n'attendait pas de réponse, simple question de politesse.

Elle franchit alors le seuil de la porte et aussitôt la porte claqua dans un fracas assourdissant.

Le vent peut être. Elle essayait simplement de se rassurer.

Elle décida d'inspecter les différentes salles que comportait le château. Harry avait soi-disant passé qu'une journée pour fouiner dans les moindres recoins. Mais il était évident qu'il allait lui falloir bien plus. Il était si grand.

Au fur et à mesure qu'elle avançait elle avait l'impression de ne pas être seule, elle sentait comme une présence même plusieurs. Pourtant lorsqu'elle se retournait, il n'y avait personne. C'est lorsqu'elle décida de se cacher, dans un espèce de placard à ballet. Peur être aura-t-elle une chance de trouver quelqu'un cacher ici. Et de l'observer.

Soudain elle entendit des voix. Elle avait raison, ce château n'était pas abandonne ! Elle jubilait en pensant à la tête que ferait Harry après lui avoir raconté la nouvelle.

- Puis ce que je te dis que j'ai vu une fille ! De les propres yeux. Elle était magnifique, elle avait de longs cheveux bruns.

- Ne dis pas de bêtise, personne ne vient jamais ici et encore moins une jeune femme. Qui serait assez fou pour s'aventurer dans la forêt et dans le domaine.

- Et bien elle !

- Lumière, je crois que tes bougies te brûlent les quelques neurones qu'il te reste mon ami.

Lumière ? Était ce son nom ? Qu'elle drôle d'idée. Elle ne parvenait pas à voir les deux personnes. Pourtant il semblait juste en face du placard, comme c'est bizarre. Alors elle décida de prendre son courage à deux mains, munit de sa baguette et de sortir de sa cachette.

Elle poussa un cri, en voyant devant elle une sorte d'horloge et un chandelier. Les deux objets poussèrent un cri en voyant la jeune femme.

- Mes aïeux, une femme dans le château ! S'exclama l'horloge.

Une horloge qui parle ? Mais qu'est ce qui ne va pas ici. Tu dois rêver Hermione. Pourtant cela semblait si réel.

Elle tendit sa baguette par reflex vers les deux objets. On aurait pu rire là à la voir entrain de menacer deux vulgaires objets avec sa baguette.

- Si je puis me permettre Mademoiselle, votre baguette ne vous sera pas utile ici. En effet, toute magie y est inefficace.

- Ne prononce pas ce mot ! Si il t'entend

- Qui ça il ? Demanda soudainement Hermione.

- Ne l'écoutez pas. Il ne sait pas ce qu'il dit.

- Vous êtes vraiment, vivants ? J'ai l'impression de devenir folle.

- Oui Mademoiselle, je me présente je suis Lumière et voici mon fidèle ami Big Ben.

Un chandelier s'appelant Lumière et une horloge Big Ben, une supercherie ? Lui faisait-on une farce. Plutôt bien poussé quand même.

- Mais pourquoi une femme comme vous, est ici. S'exclama l'horloge

- Je suis ici pour enquêter sur une disparition, peut être pourriez vous m'aider.

- Et bien, je pense que c'est impossible Mademoiselle, nous ne connaissons personnes. À vrai dire nous ne devrions même pas être la. Vous devriez rentrer d'où vous venez.

Même sils n'étaient pas très grands, ils arrivèrent à la faire regagner le hall, sans qu'elle n'eut son mot à dire.

- Je veux juste vous poser quelques questions, cela ne prendra que quelques minutes.

- Écoutez-nous et rentrez, vous n'avez rien à faire ici, ce n'est pas un lieu pour une demoiselle.

Elle se contenta de souffler, elle accepta alors à contre coeur de partir. Mais alors qu'elle essaya d'ouvrir la porte, c'est comme ci celle-ci refusait de s'ouvrir. Ça ne présageait rien de bon.

- Cela ne s'ouvre pas ! Dit-elle

- Oh non, non non, il ne va pas être content.

- Je crois plutôt qu'il sait qu'elle est là mon ami. Les portes du château ne s'ouvriront plus je le crains.

- Mais de qui parlait vous bon sang ! Pourquoi je ne peux plus sortir.

- Je ne crains, que vous soyez prisonnière Miss.