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Choqués par l'accident, les témoins se précipitent vers les deux véhicules pour voir s'il n'y a pas de survivant. L'un d'eux prend Junior et remarque qu'il a une fracture ouverte sur le bras gauche et le chauffeur du semi-remorque est transpercé par sa bouteille de bière. Tandis que M.Roger se retrouve dans le caniveau la tête à moitié ouvert par une très grande plaie causée par le choc de la tête contre le bitume.

Un témoin appelle la police et l'ambulance pendant qu'un autre sort M.Roger du caniveau et prend son téléphone portable pour appeler un membre de la famille de celui-ci afin de l'informer du tragique accident. Le téléphone n'ayant pas besoin d'un mot de passe pour être débloqué, il tombe sur un contact nommé “ mon épouse ” dans le répertoire. Il lance l'appel et en même temps, l'ambulance transporte les blessés au CHU de la ville.

Témoin : Bonjour ! Êtes-vous l'épouse de M.Roger ? (en regardant la carte nationale d'identité de celui-ci).

Clarice : Une femme appelé avec le numéro de mon mari !? Ne me dis pas que tu es sa maîtresse et tu oses m'appeler pour m'insulter ?

Témoin : Non madame, vous êtes à côté de la plaque ! C'est juste que...

Clarice : Oh Seigneur ! Les sorciers n'ont plus honte de nos jours, non seulement t'es une voleuse de mari mais tu m'espionne aussi.

Témoin : Non c'est pas ce que vous croyez ! C'est...

Clarice : Si c'est pas ça, c'est quoi ? C'est quoi ? Comment tu as su que je suis à côté d'une plaque en ce moment ? Sorcière voleuse de mari !

Témoin : C'est pas possible ! Bon, sachez que votre mari  et votre fils ont eu un grave accident. Ils sont en route pour le CHU en ce moment.

Clarice : Quoi ? Mais...

Sans qu'elle ne finisse sa phrase, le témoin raccroche.
Clarice se précipite dans un taxi et va au CHU. À son arrivée, elle se renseigne à la réception pour savoir si elle peut voir son époux. L'infirmière lui dit qu'elle ne peut pas parce qu'il est en réanimation.

Après 2h d'attente, un médecin vient parler à Clarice.

Médecin : Bonjour madame, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. Par laquelle voulez-vous que je commence ?

Clarice : Épargnez-moi vos bêtises svp ! Dites-moi plutôt comment se porte mon mari.

Médecin : Vu que c'est de lui qu'il s'agit. Je commence donc par la mauvaise nouvelle. Je suis profondément désolé pour lui, on a fait tout ce qu'on a pu mais sans succès. Je vous présente mes sincères condoléances !

Clarice : Non, je rêve ! Ça ne peut pas être vrai. (En pleurant).

Médecin : Cependant, on a pu sauver votre fils. Il va bien excepté sa fracture ouverte au niveau du bras gauche. Il va lui falloir...

Clarice : Taisez-vous svp ! Je ne veux plus entendre un seul mot de plus. Ce sorcier n'a pas pu foutre en l'air mon mariage et voilà qu'il a tué mon amour, ma raison de vivre, mon Roger. (En plaurant).

Médecin : Calmez-vous madame ! Je vous comprends. Mais vous devez nous signifier si vous voulez que l'enfant reste hospitalisé ici tout en précisant la personne qui veillera sur lui ou si vous préférez rentrez chez vous avec lui. Sachez tout de même qu'il a besoin de beaucoup de repos.

Clarice : Je veux qu'il meurt ! Qu'il meurt ! Il a tué mon époux.

Médecin : Je vois que vous êtes bouleversée. Je vous laisse vous calmer d'abord. Je reviens dans une demie heure pour avoir votre réponse.

Tellement bouleversée, elle se met à pleurer comme une folle.
Les 30 minutes écoulées, le médecin revient lui voir. Et d'une manière bizarre, elle répond directement au médecin : « Mais oui c'est une très bonne idée ! Je vais rentrer avec lui à la maison. Je préfère qu'il se repose tranquillement chez nous ».

Une âme en détresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant