Comme la nuit de cobalt
Comme la mer de méthylène
Comme le monde de smalt
Comme les yeux, les âmes et les mots d'indanthrène
Bleus sont les astres
Il y a tous ces silences.
Il y a tous ces vides.
Il y a ces murmures, ces centaines de chuchotis, ces milliers de questions.
Et ces cœurs qui se balancent et valsent dans la pénombre du soir.
Ces peaux qui s'éraflent, qui s'arrachent, s'effleurent, se caressent.
Ces mots muets, qui restent dans les gosiers et ces bouches scellées.
Et puis, il y a ces yeux dégoulinants, luisants, flamboyant. Ils brillent dans la nuit noire.
Ça pulse, ça vibre, ça frémit.
Ces respirations saccadées, ces filets d'air ténus, ces sourires dévorants les visages.
Et il y a cet océan face à moi. Si grand, si gigantesque.
Aux vagues écumeuses et chargée de souvenirs.
Ils sont beaux tous ces sentiments qui en émergent, à fleur de peau.
Il y a tant de rire, de tristesse, de chagrin, de bonheur.
Réminiscence.
C'en est grandiose, infiniment beau.
Mais il y a surtout toutes ces larmes qui roulent, dévalent et glissent sur les joues.
Elles ont une saveur d'iode mes lèvres.
Elle a le goût du sel,
Elle a la couleur du ciel,
La vie.
« La vida es una aventura incierta en un paisaje difuso
De límites en continuo movimiento,
Donde las fronteras son artificiales,
Donde todo puede apagar y empezar de nuevo de cada instante,
O terminar de golpe como un hachazo inesperado,
Para siempre jamás,
Donde la única realidad absoluta, compacta, indiscutible y definitiva
Es la muerte.»
— La tabla de Flandes, Arturo Pérez-Reverte
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Ce soir, les astres seront bleus
Dla nastolatkówIl y a Orphée, ses tâches de rousseur par milliers et son âme rêveuse ; Ryland, ses cheveux cobalt et son esprit de poète ; Nour, ses iris couleur orage et son indiscutable envie de vivre ; Sonja et sa peau de porcelaine qui aime désespérément les f...