4.2

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Et tu es revenue.

Et tu es revenue, aux alentours de trois heures du matin, sur mon paillasson. Lorsque j'ai ouvert la porte, tu as eu l'audace de me regarder dans les yeux et de me contourner, ta valise à la main. Tu t'es posée, au milieu de salon, et tu as défait ton bagage l'air de rien, en sortant en premier le vinyle qu'il me manquait.

Je me suis empressée de te l'arracher.

À l'heure qu'il était, je n'avais qu'une envie : retourner dans mon lit. Je crois que tu le savais, ça ; j'étais incapable de cerner les choses correctement dans mes heures les plus floues.

Tu en as profité, comme la sale petite sotte que tu es.

Pourtant, je n'ai pas bronché en te voyant, le lendemain matin.

smoke ;; yumikuriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant