les liens de nos coeurs tome 1

14- Aussi ding que lui

Ivana

Après un petit moment, une fois remise de mes émotions, je me lève.

Je regarde autour de moi.

L'appartement est grand. Il fait pratiquement le triple du miens. Les grandes baies vitrées apportent énormément de lumière à la grande pièce à vivre.

Je me rapproche des baies vitrées et retiens mon souffle.

La vue est magnifique.

Cela ne m'étonne même pas. Alexeï a toujours eu bon goût.

Je me regarde dans le miroir impressionné par ce que je vois. La robe rouge m'arrive à mi-cuisse et épouse parfaitement mes jambes.

- Tu es tellement belle, dit-il en me léchant l'épaule.

Je frissonne.

- Tu ne penses vraiment qu'au sexe.

Il rit.

- Qui t'a dit que je pense au sexe à cet instant ? C'est toi qui y pense en dirai. Humm, si perverse, dit-il en en me voyant mordre ma lèvre inférieure.

Vexé j'essaie de m'éloigner de lui mais son bras autour de ma taille me retiens.

- Où tu vas comme ça ?

- Loin de toi !

Je ferme les yeux lorsque je sens ses mains me caresser les cuisses.

- Cette robe est définitivement trop courte. Elle me donne bien trop envie de te baiser. Déshabille-toi, dit-il en me lâchant.

Je me retourne pour regarder.

- Je pensais que tu ne pensais pas au sexe. En plus tu as une façon si vulgaire de me demander de me déshabiller. Soit un peu romantique !

Il fait une moue en déboutonnant sa chemise.

- Tu as raison. Pardonne-moi ma chérie. Je suis d'accord avec toi ne te déshabille pas.

Déçu, je croise les bras autour de moi.

- Pourquoi ?

La peur qu'il ne se soit lassé de moi me pétrifie.

- Je vais t'arracher cette robe pour te baiser comme il se doit. Tu vas crier si fort que tu risques sûrement d' en mourir.

J'éclate de rire face à son regard pervers.

J'essaie de fuir mais très vite il me rattrape puis comme il l'avait dit, m'arrache ma robe qui s'écrase au sol complètement en morceaux.

La suite n'est que rire et gémissements.

Je souris lorsque se souvenir se dissipe.

Comme j'ai été heureuse pendant ses moments à deux. Ces moments uniques que je continu de chérir malgré ce qui a pu arriver. Mais très vite je me fige.

Un souffle sur ma nuque.

Des mains autours de ma taille.

Une voix trop longtemps oublié.

- Tu es là, dit-il d'une voix rauque qui m'arrache des frissons.

Il est là et je ne peux plus fuir.

Mais en ai-je réellement envie?

Je n'en sais rien.

Je ferme les yeux lorsque sa langue glisse sur ma nuque.