les liens de nos coeurs tome 1

17- Le réveil d'un monstre

Ivana

Lorsque j'arrive devant mon appartement, je me souviens des derniers mots d'Alexeï.

Je fronce les sourcils.

Pourquoi tenais t'il tant à ce que je lise le journal ? J'ai été bien naïve de penser qu'une fois son plaisir sexuel assouvi ; il me laissait partir sans que cela ne me coûte une part de moi.

Affligé et épuisé par ma nuit ; Je ferme les yeux sous le coup de la fatigue.

J'aurai dû m'en rappeler. Alexeï ne fait jamais rien sans contrepartie. En partant je sais que mes paroles l'on profondément blessés dans son égo alors comment ai-je pu croire qu'il me laisserait m'en aller?

Il prépare quelque chose. Je le sais ; je le sens à travers chaque pores de ma peau.

Pour me rassurer que tout va bien, j'achète un journal dans un kiosque pas très loin de chez moi. en l'ouvrant; J'ai soudainement un très mauvais pressentiment.

Rien de bien intéressant. Ah un meurtre.

Hier à minuit un homme a été retrouvé au milieu d'un immeuble qui à exploser suite à une fuite de gaz, mutilé et brûlé au troisième degré. Il lui manquait quelques doigts des mains ainsi que ceux des pieds. Son sexe aussi avait été sectionné. Le meurtre est décrit tel un crime monstrueux. Le cadavre a été retrouvé avec l'expression terrorisé. Il est sûrement mort dans d'atroces souffrance mais la cause de sa mort est antérieure au feu qui c'est répondu dans l'immeuble.

Mon Dieu, ne me dite pas que c'est l'œuvre de l'homme que j'ai épousé ; dis-je dans une prière silencieuse.

Je continue ma lecture.

L'homme devait avoir entre 25 et 30 ans, mesure 1m80 et en vue de plusieurs lésions sur ses os, nous pouvons assurer que cet homme était un adepte des combat violant.

Je fronce les sourcils.

Pourquoi Alexeï tenait au ce que je lise cela ? Parce que je ne me voile pas la face je suis sûr et certain que c'est l'information qu'il voulait me faire passer.

Mais pourquoi ?

Mon téléphone sonne. Je le sors de la poche de mon jean.

Un numéro inconnu.

Les battements de mon cœur s'accélèrent.

- Bonjour mon amour.

Je serre les dents.

- C'est toi qui a fait ça ?

Il rit.

- J'imagine que tu as enfin trouvé un journal. Mais tu n'as pas l'air bouleversé.

- Et pourquoi je le serai ? Ça me prouve juste quel genre de monstre tu es.

Il rit encore plus fort. Un rire qui me provoque des frissons remplie d'effroi.

Un rire glacial et dangereux.

- Tu devrais peut-être rentrer chez toi. Je t'ai laissé une petite surprise.

Avant que je n'ai pu ajouter quoique ce soit, il raccroche.

J'ai un mauvais pressentiment.

Lorsque je rentre dans mon appartement, toute les lumières sont éteintes ;les fenêtres sont fermé et les rideaux tirés. Une mauvaise odeur me fait plisser le nez.

Je fronce les sourcils.

Je suis certaine d'avoir tout laissé ouvert hier.

Avec une certaine appréhension, j'allume la lumière et la vision que se dessine sous mes yeux me fait hurler de terreur.